1796 - Estimation et vente du presbytère comme bien national
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Conditions de la vente : | Conditions de la vente : | ||
* Ancien propriétaire : fabrique <ref name=Fabrique>{{K-Fabrique}}</ref>, clergé | * Ancien propriétaire : fabrique <ref name=Fabrique>{{K-Fabrique}}</ref>, clergé | ||
- | * Nouveau propriétaire : Salomon Bréhier <ref name=n1>{{1Q-Bréhier}}</ref> de Quimper et futur maire d'Ergué-Gabéric. | + | * Nouveau propriétaire : Salomon Bréhier <ref name=n1>{{1Q-Bréhier}}</ref> avoué franc-maçon de Quimper et futur maire d'Ergué-Gabéric. |
* Prix de vente : 1790 francs | * Prix de vente : 1790 francs | ||
* Date d'enregistrement : 7 messidor an 4 (25 juin 1796) | * Date d'enregistrement : 7 messidor an 4 (25 juin 1796) |
Version du 10 mai ~ mae 2019 à 15:04
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Un document dans lequel le nouveau propriétaire, un avoué de Quimper, emporte la vente privée du presbytère. À cette date tous les prêtres réfractaires à la Révolution ont quitté ce lieu situé à proximité de l'église paroissiale. | |||||||
Autres lectures : « François Salomon Bréhier, maire (1808-1812) et avoué franc-maçon » ¤ « 1804 - Affermage et conservation provisoire du presbytère » ¤ « 1814-1824 - Héritages et transfert final du presbytère à la fabrique "communale" » ¤ |
1 Introduction
La vente des presbytères n'a pas été systématique pendant la Révolution française. En effet le 20 décembre 1790, un décret soustraie de la vente des biens de l'Église, chaque fois que cela sera possible, un logis convenable qui servira de presbytère au prêtre de chaque paroisse ainsi qu'un demi arpent de terre qui lui servira de jardin. Sans doute qu'au départ du recteur réfractaire Alain Dumoulin, le logis presbytéral gabéricois est resté vide et pour cette raison l’aliénation a été exécutée. |
Conditions de la vente :
En 1804 Salomon Bréhier affermera le presbytère à la commune, qui louera aux prêtres desservants jusqu'en 1811. |
2 Transcription
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3 Originaux
recto-verso | |||||
4 Annotations
- Fabrique, s.f. : désigne, avant la loi de séparation de l'église et de l'état, tantôt l'ensemble des biens affectés à l'entretien du culte catholique, tantôt le corps politique spécial chargé de l'administration de ces biens, ce au niveau de l'église paroissiale ou d'une chapelle. Les paroissiens trésoriers membres de ce corps étaient les « fabriciens », les « marguilliers » ou plus simplement jusqu'au 18e siècle les « fabriques » (s.m.). Les fabriques sont supprimées par la loi du 9 décembre 1905 et remplacées par des associations de fidèles. Source : site Internet restarhorniou. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 1,0 1,1]
- François Salomon Bréhier : avocat-expert à Quimper et maire d'Ergué-Gabéric de 1808 à 1812. [Ref.↑ 2,0 2,1]
- Corde, cordée, s.f. : unité de mesure de superficie. Subdivision du journal. Le journal et la corde sont les principales unités de mesure utilisées pour calculer les surfaces dans les inventaires. Dans la région quimpéroise une corde vaut 0,6078 ares à 16 toises carrées. Il faut 80 cordes pour faire un journal. [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
- Journal, s.m. : ancienne mesure de superficie de terre, en usage encore dans certains départements et représentant ce qu'un attelage peut labourer dans une journée. Le journal est la principale unité de mesure utilisée dans les inventaires pour calculer les surfaces des champs cultivés. Dans la région quimpéroise un journal vaut 48,624 ares, à savoir 80 cordes, soit environ un demi-hectare. Pour les jardins et les courtils on utilise le terme de « journée à homme bêcheur » correspondant à un 8e de journal ou 6 ares. Les surfaces des prés se mesurent en « journée à faucheur » ou « à faucher » équivalente à 2 journaux de laboureur, soit presque un hectare. [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
Thème de l'article : Document d'archives sur le passé d'Ergué-Gabéric. Date de création : Juin 2009 Dernière modification : 10.05.2019 Avancement : [Développé] |