1794 - Estimations et adjudications de bois taillis ou à sabots à Pennarun et Lezergué
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- | pénurie de sabots ... | + | pénurie de sabots ... « <i>où il existe des bois propres à en fabriquer des sabots et les désigner pour faire cesser la pénurie de cette chaussure qui depuis déjà longtemps est montée en une valeur intolérable</i> » ... prix bien supérieurs aux coupes de bois taillis (30 livres le journal <ref name="Journal">{{K-Journal}}</ref> ou demi-hectare) ... |
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+ | Pour les hêtres le prix se mesure en pieds d'arbres à la circonférence suffisante pour y tailler des sabots dans leurs largeurs. à Pennarun entre 11 et 15 livres le pied, alors qu'à Lezergué-Kerdévot 3 à 4 livres. | ||
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Version du 26 avril ~ ebrel 2019 à 09:48
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La mise en vente aux enchères des biens nationaux à la Révolution pratiquée pour les coupes de bois, et notamment quand il est question de hêtres propres à la fabrication de "boutou-koad" (sabots) pour lesquels on constate pénurie et spéculation. Autres lectures : « Espaces "Biens Nationaux" » ¤ « 1798 - Vente de bois à Stang-ar-C'hoat » ¤ « 1794-1809 - Aliénation des biens du clergé mis à disposition de la Nation » ¤ |
1 Présentation
Les propriétés des Nobles et de l'Église ont été saisies, nationalisées et vendues lors de la Révolution française pour résoudre la crise financière. Les manoirs, chapelles et presbytère, métairies,terres agricoles et convenants sont donc privatisés, mais également les coupes de bois. Dans la sous-série 1Q « Séquestre des bois et forêts » des Archives Départementales du Finistère, il est question de trois saisies organisées, la première est une adjudication de coupes de taillis appartenant au propriétaire noble émigré du manoir de Pennarun, la deuxième est la confiscation de hêtres pour fabriquer des sabots sur le même domaine de Pennarun, et à Lezergué, et la troisième des pieds d'arbres pour sabots également sur les terres de Lezergué et l'allée de la chapelle de Kerdévot. Expert : Gabriel Gestin garde des bois « abandonnés par les émigrés » ... |
pénurie de sabots ... « où il existe des bois propres à en fabriquer des sabots et les désigner pour faire cesser la pénurie de cette chaussure qui depuis déjà longtemps est montée en une valeur intolérable » ... prix bien supérieurs aux coupes de bois taillis (30 livres le journal Pour les hêtres le prix se mesure en pieds d'arbres à la circonférence suffisante pour y tailler des sabots dans leurs largeurs. à Pennarun entre 11 et 15 livres le pied, alors qu'à Lezergué-Kerdévot 3 à 4 livres. |
2 Transcription
19 Pluviose de l'An2 (7 févr. 1794)
1er ventose de l'An2 (19 févr. 1794)
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19 Frimaire de l'An3 (9 déc. 1794) : Pennarun
20 Frimaire de l'An3 (10 déc. 1794) : Lezergué et Kerdévot
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3 Originaux
Lieu de conservation :
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Usage, droit d'image :
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ADF | |||||
4 Annotations
- Journal, s.m. : ancienne mesure de superficie de terre, en usage encore dans certains départements et représentant ce qu'un attelage peut labourer dans une journée. Le journal est la principale unité de mesure utilisée dans les inventaires pour calculer les surfaces des champs cultivés. Dans la région quimpéroise un journal vaut 48,624 ares, à savoir 80 cordes, soit environ un demi-hectare. Pour les jardins et les courtils on utilise le terme de « journée à homme bêcheur » correspondant à un 8e de journal ou 6 ares. Les surfaces des prés se mesurent en « journée à faucheur » ou « à faucher » équivalente à 2 journaux de laboureur, soit presque un hectare. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 1,0 1,1]
- Baliveau, s.m. : jeune arbre réservé lors de la coupe d'un bois et destiné à devenir arbre de haute futaie. D'après l'époque de leur réserve ou balivage, les baliveaux sont dits : de l'âge, modernes ou anciens, selon qu'ils ont été réservés une première, une deuxième, une troisième fois, etc ... (Littré) [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
Thème de l'article : Document d'archives sur le passé d'Ergué-Gabéric. Date de création : Avril 2019 Dernière modification : 26.04.2019 Avancement : [Développé] |