1794 - Estimations du manoir, de la métairie et du moulin de Pennanreun
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et issues <ref name=Issues>{{K-Issues}}</ref>, par mesurage et arpentage, ainsy que la jonction des terres qui sont comprises cy-après et extraites de celle de la maitairie ditte de Pennanreun comme il suit : | et issues <ref name=Issues>{{K-Issues}}</ref>, par mesurage et arpentage, ainsy que la jonction des terres qui sont comprises cy-après et extraites de celle de la maitairie ditte de Pennanreun comme il suit : | ||
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- | La maison principale du mannoir Pennanreun sise près et au couchant du Bourg d'Ergué-Gabéric entourée de grands et nombreux [...] et alées se croisant à ses environs, ouvrant à son midy sur une issue <ref name=Issues>{{K-Issues}}</ref> servant de cour non close, à une porte au millieu accompagniée de deux grandes fenestres avec croisées et jalousies, menant la porte à un vestibule séparant deux grandes sales levant & couchant, à chaque côté cuisine & cave au nord et de meme rez de chaussée, ouverture au meme orient sur le jardin, au-dessus une étage avec ouverture au midy de cinq croisières et jalousies contenant six pièces comparties dont deux avec feu levant & couchant, sur le derrière quatre pièces et au-dessus des chambres au midy, deux grenniers en toute course de la maison qui a sa maçonne et escalier en pavillon en taille de batisse rescente avec plaintes et cordeaux, aiant de longueur à deux longères soixante deux pieds et demy sur trente trois de largeur et vingt six de hauteur. | + | La maison principale du mannoir Pennanreun sise près et au couchant du Bourg d'Ergué-Gabéric entourée de grands et nombreux placitres et alées se croisant à ses environs, ouvrant à son midy sur une issue <ref name=Issues>{{K-Issues}}</ref> servant de cour non close, à une porte au millieu accompagniée de deux grandes fenestres avec croisées et jalousies, menant la porte à un vestibule séparant deux grandes sales levant & couchant, à chaque côté cuisine & cave au nord et de meme rez de chaussée, ouverture au meme orient sur le jardin, au-dessus une étage avec ouverture au midy de cinq croisières et jalousies contenant six pièces comparties dont deux avec feu levant & couchant, sur le derrière quatre pièces et au-dessus des chambres au midy, deux grenniers en toute course de la maison qui a sa maçonne et escalier en pavillon en taille de batisse rescente avec plaintes et cordeaux, aiant de longueur à deux longères soixante deux pieds et demy sur trente trois de largeur et vingt six de hauteur. |
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Version du 18 novembre ~ miz du 2012 à 13:56
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Autres lectures : « Archives de Pennarun » ¤ « Biens nationaux » ¤ « Le manoir de Pennarun » ¤ |
1 Introduction
2 Transcriptions
Estimation du manoir, 1ere lottie (1Q319) Page 1
Page 1
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Estimation de la métairie, 2e lottie (1Q319) Page 1
Page 2
Estimation du moulin (1Q319) Page 1
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3 Originaux
Estimation, 1ere lottie (1Q319) | |||||
Estimation, 2e lottie (1Q319) | |||||
Estimation, moulin (1Q319) | |||||
Lieu de conservation :
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Usage, droit d'image :
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Estimation, 1ere lottie (25J10) | |||||
4 Annotations
- Lotie, lottie, s.f. : lot, part, portion échue par le partage à l'un des cohéritiers. Source : Dictionnaire Godefroy 1880. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 1,0 1,1]
- François Salomon Bréhier : avocat-expert à Quimper et maire d'Ergué-Gabéric de 1808 à 1812. [Ref.↑]
- Jean Le Jour, maire (1800-1806) : nommé maire d'Ergué-Gabéric par le préfet de 1800 à 1806. [Ref.↑]
- Issues, issue, s.f. : terre non cultivée d'un village servant à la circulation entre les habitations, les chemins et les champs ; les issues communes de villages pouvaient être utilisées par les plus pauvres pour faire "vaguer" leurs bestiaux ou ramasser du bois pour se chauffer. Lorsqu'un village est tenu en domaine congéable, les "issues et franchises" peuvent être incluses dans les aveux de déclaration des droits et rentes. Les inventaires et dénombrements contiennent également l'expression "aux issues" qui désigne l'éloignement par rapport au centre du village. Dans les descriptifs d'habitations, le terme "issues" désigne les portes et accès. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 4,0 4,1]
- Framboy, fembroi, s.m. :débris végétaux pour fabriquer le fumier par le piétinement des bêtes ; la boue résultante était appelée le « framboy ». Le mot se disait au départ « fembroi » (latin fimarium, dérivé de fimum : fumier). Puis, par métathèse (déplace-ment du r), il est devenu « fremboi », puis « frembois ». Le lieu où se trouvait ce tas de fumier était généralement dénommé dans les actes la « cour à frambois » ou « pors à framboy ». [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
- Glé, s.m. : chaume ; en Bretagne, glé se dit encore pour signifier chaume de paille ; source : Dictionnaire Godefroy 1880. Le mot "gled" est issu du latin gladiolus (épée courte) et aussi gladius (glaïeul) à cause de sa forme lancéolée des feuilles de cette plante. Ce glaïeul n'est autre que l'iris jaune des marais. A la fin du XIe siècle, en ancien français, il se nomme "glaid" et vers 1160, "glai", en Bretagne c'est le "gled". Il désigne le glaïeul (iris des marais) jusqu'au XVIIIe s., plus tard au XIXe s. le "gled" est à la fois: iris des marais, carex (laîche), roseaux et joncs, c'est à dire, les végétaux de zones humides, servant à couvrir, maisons et dépendances. Le mot évolue en "glé" au XIXe s. et les maisons couvertes de végétaux deviennent des chaumières. Le chaume était bien connu autrefois, c'était le chaume du seigle, matière noble réservée à la toiture des petits manoirs et aux habitations. Source : Michel Mauguin. [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
Thème de l'article : Etude et transcriptions d'actes anciens Date de création : décembre 2006 Dernière modification : 18.11.2012 Avancement : [Développé] |