1775 - Cession de baillée du moulin de Pont-ar-Marc'hat
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Autres lectures : « Les moulins d'Ergué-Gabéric » ¤ « 1809 - État des moulins à farine d'Ergué-Gabéric » ¤ « 1775 - Litige au moulin de Pont-ar-Marc'hat » ¤ « 1811 - Quittance de renable entre les meuniers de Pont-ar-Marc'had » ¤ « 1850 à 1909 - Les baux du moulin de Pont-ar-Marc'hat » ¤ |
1 Introduction
Le document concerne les conditions de reconduction de la baillée du Moulin de Pont-ar-marc'hat en ferme. Il nous apprend que le moulin était auparavant celui de Lézergué : « moulin de Lezergué autrement Pontarmarchat ». Il précise les tenues qui peuvent et doivent l'utiliser ainsi que le noms des personnes concernées. C'est un bail qui préfigure ceux que nous connaîtrons à partir de 1850. |
Archives familiales conservées par Madame Cuzon, née Le Roux. Etabli par Maître Charpentier, notaire royal à Quimper. |
2 Transcription
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3 Annotations
- Féage, s.m. : contrat d'inféodation ; fief, objet de ce contrat. Un féage noble est un héritage tenu en fief (Ac. 1798-1878). Source : TRLFi. [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
- Courtil, curtil, s.m. : jardin potager. Du bas latin cohortile, dérivé de cohors (voir Cour). Jardin, cour, enclos (Dictionnaire de l'Académie). [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
- Frostages, s.f.pl. : terres incultes, friches, terres vaines et vagues ou terres froides. En breton le terme existe : Fraost , ad. g. -où (en) friche, parfois clair, desserré, & brut, grossier (dictionnaire Favereau). [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
- Bled, blé, s.m. : terme générique désignant les céréales. Pour désigner une céréale en particulier, on trouve souvent l'expression "bled avoine", "bled seigle", etc. Source : Dictionnaire de l'Ancien Régime sous la direction de Lucien Bély (PUF). [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
- Renable, s.m. : état des lieux, l'adjectif renable ou raisnable signifiant en vieux français « en bon état », et étant dérivé aussi en basse-Bretagne du terme breton « Renabl, plur. -où » pour « inventaire ». Ce renable était pratiqué essentiellement pour inventorier les biens des meuniers lors des renouvèlements de baux. Il y avait le grand renable pour les aménagements extérieurs (les vannes d'amenée ou de fuite, les rigoles ou biefs, les chaussées) et le petit renable dans lesquels étaient inventoriés et valorisés tous les appareils à l'intérieur du bâtiment du moulin (le grand fer, la meule dormante et la meule courante, la roue ou la pirouette, les cordes). Le terme de souche peut être un synonyme de petit renable dans certains documents d'archives. Par extension le terme renable désigne la valeur mobilière du moulin, les meuniers devaient acquitter cette somme lors de leur entrée en jouissance, et la somme leur étant rendue à la fin du bail si le moulin était jugé bien entretenu. [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
4 Originaux
Documents | |||||
Thème de l'article : Document d'archives sur le passé d'Ergué-Gabéric. Date de création : Mars 2007 Dernière modification : 12.06.2011 Avancement : [Développé] |