Trois diplômes d'honneur des F.F.I. et une croix de guerre, Le Télégramme 1945
Un article de GrandTerrier.
Version du 14 juin ~ mezheven 2014 à 16:12 (modifier) GdTerrier (Discuter | contributions) ← Différence précédente |
Version actuelle (13 août ~ eost 2014 à 08:12) (modifier) (undo) GdTerrier (Discuter | contributions) |
||
(5 intermediate revisions not shown.) | |||
Ligne 18: | Ligne 18: | ||
|width=4% valign=top {{jtfy}}| | |width=4% valign=top {{jtfy}}| | ||
|width=48% valign=top {{jtfy}}| | |width=48% valign=top {{jtfy}}| | ||
- | * René Yaouanc, maréchal-ferrand à Kernévez en bordure de la route de Coray, pour avoir hébergé des maquisards, reçoit un diplôme d'honneur des FFI. | + | * Louis Yaouanc, maréchal-ferrant à Kernévez en bordure de la route de Coray, pour avoir hébergé des maquisards, reçoit un diplôme d'honneur des FFI. |
- | * Michel Le Floc'h, agriculteur à Sulvintin, pour avoir hébergé des maquisards également, reçoit le même diplôme. Mme Le Floch, née Marie Louis Le Roux, était engagée dans l'accueil des francs-tireurs dans sa maison. Et Michel Le Floc'h avait déjà mis à contribution au front lors de la guerre de 1914-18, et reçut même la croix de guerre avec deux étoiles. | + | * Michel Le Goff, agriculteur à Sulvintin, pour avoir hébergé des maquisards également, reçoit le même diplôme. Mme Le Goff, née Marie Louise Le Roux, était engagée dans l'accueil des francs-tireurs dans sa maison. Et Michel Le Goff s'était déjà "remarqué" sur le front du conflit de 1914-18, et avait même reçu la croix de guerre avec deux étoiles. |
* M. et Me René Danion, agriculteurs à Kerhamus, pour avoir caché des résistants également, reçoit le diplôme et une mention spéciale : « <i>M. et Mme Danion qui, à leur péril, firent cause commune avec les F.F.I. <ref name="FFI">{{F.F.I.}}</ref></i> », et il termina par ces mots : « <i>À tous, braves Français, les maquisards vous disent merci </i> ». | * M. et Me René Danion, agriculteurs à Kerhamus, pour avoir caché des résistants également, reçoit le diplôme et une mention spéciale : « <i>M. et Mme Danion qui, à leur péril, firent cause commune avec les F.F.I. <ref name="FFI">{{F.F.I.}}</ref></i> », et il termina par ces mots : « <i>À tous, braves Français, les maquisards vous disent merci </i> ». | ||
Ligne 47: | Ligne 47: | ||
Ergué-Gabéric. La reconnaissance des F.F.I. <ref name="FFI">{{F.F.I.}}</ref> | Ergué-Gabéric. La reconnaissance des F.F.I. <ref name="FFI">{{F.F.I.}}</ref> | ||
- | Hier matin, à 10 h 30, s'est déroulée à la mairie d'Ergué-Gabéric, une cérémonie en l'honneur d'habitants de la commune qui s'étaient signalés par leur aide aux maquisards et le dévouement qu'ils avaient apporté à la cause de la résistance. Trois d'entre eux reçurent des diplômes d'honneur des F.F.I. <ref name="FFI">{{F.F.I.}}</ref> des mains mêmes du lieutenant Pierre Pennanech, commandant du secteur n° 4 : MM. René Danion, de Kerhamus, Michel Le Goff de Sulvintin , et René Yaouanc, maréchal-ferrant, route de Coray. | + | Hier matin, à 10 h 30, s'est déroulée à la mairie d'Ergué-Gabéric, une cérémonie en l'honneur d'habitants de la commune qui s'étaient signalés par leur aide aux maquisards et le dévouement qu'ils avaient apporté à la cause de la résistance. Trois d'entre eux reçurent des diplômes d'honneur des F.F.I. <ref name="FFI">{{F.F.I.}}</ref> des mains mêmes du lieutenant Pierre Pennanech, commandant du secteur n° 4 : MM. René Danion, de Kerhamus, Michel Le Goff de Sulvintin , et Louis Yaouanc (prénom René par Le Télégramme), maréchal-ferrant, route de Coray. |
M. Le Menn, maire d'Ergué-Gabéric, accompagné de M. Barré, secrétaire de mairie, accueillirent les chefs F.F.I. <ref name="FFI">{{F.F.I.}}</ref> : le lieutenant-colonel Berthaud ; le capitaine Lucas ; les lieutenant Pennanech et Léon Tanguy, d'anciens maquisards du secteur 4, MM. Le Du, Lagadec, Autret, Michel Calloch s'étaient joints à leurs chef, ainsi que leurs ravitailleurs : MM. Corentin Lozach et Faucon, et des sympathisants : MM. Le Perru et René Garin. | M. Le Menn, maire d'Ergué-Gabéric, accompagné de M. Barré, secrétaire de mairie, accueillirent les chefs F.F.I. <ref name="FFI">{{F.F.I.}}</ref> : le lieutenant-colonel Berthaud ; le capitaine Lucas ; les lieutenant Pennanech et Léon Tanguy, d'anciens maquisards du secteur 4, MM. Le Du, Lagadec, Autret, Michel Calloch s'étaient joints à leurs chef, ainsi que leurs ravitailleurs : MM. Corentin Lozach et Faucon, et des sympathisants : MM. Le Perru et René Garin. | ||
Ligne 73: | Ligne 73: | ||
| avancement=3 | | avancement=3 | ||
}} | }} | ||
- | [[Category:Reportages|J1945{{PAGENAME}}]] | + | [[Category:Reportages|N1945{{PAGENAME}}]] |
Version actuelle
|
Un article de fin 1945 rappelant les faits de résistance de certains habitants d'Ergué-Gabéric, et de leur reconnaissance par l'organisation des Forces françaises de l'intérieur Autres lectures : « François Balès (1921-1944), résistant » ¤ « Souvenirs d'enfance de fin de guerre 1939-45, par Michel Le Goff » ¤ « KERGOURLAY Guillaume - Le pays des vivants et des morts » ¤ « NICOLAS Gabriel - Des quimpérois dans la résistance 1943-1944 » ¤ |
[modifier] 1 Présentation
En ce jour du 23 décembre 1945, il y eut affluence à la mairie d'Ergué-Gabéric où tout le monde était sur son 31 pour recevoir les autorités militaires. Notamment le lieutenant-colonel Roger Bourrières, alias Berthaud, qui s'exprime ainsi : « C'est grâce à des communes comme Ergué-Gabéric que la résistance put s'organiser et faire œuvre utile. M. Le Menn a le droit de s'enorgueillir d'être maire d'une commune qui fit preuve d'un tel patriotisme. » Les décorés gabéricois sont :
|
|
[modifier] 2 Croix de guerre
|
[modifier] 3 Diplômes d'honneur
|
[modifier] 4 Annotations
- Les Forces françaises de l'intérieur (FFI) sont le résultat de la fusion, au 1er février 1944, des principaux groupements militaires de la Résistance intérieure française qui s'étaient constitués dans la France occupée : l'Armée secrète (AS, gaulliste, regroupant Combat, Libération-Sud, Franc-Tireur), l'Organisation de résistance de l'armée (ORA, giraudiste), les Francs-tireurs et partisans (FTP, communistes), etc. Source : Wikipedia. [Ref.↑ 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 1,5 1,6]
- Le Service du travail obligatoire (STO) fut, durant l'occupation de la France par l'Allemagne nazie, la réquisition et le transfert contre leur gré vers l'Allemagne de centaines de milliers de travailleurs français, afin de participer à l'effort de guerre allemand que les revers militaires contraignaient à être sans cesse grandissant (usines, agriculture, chemins de fer, etc.). Les personnes réquisitionnées dans le cadre du STO étaient hébergées dans des camps de travailleurs situés sur le sol allemand. À la fin de l'année 1942 ils étaient seulement 240 000. Les autorités Allemandes et Françaises organisèrent alors un recensement général des travailleurs Français et tentèrent d'imposer à tous les inactifs de trouver un emploi. Dans chaque ville importante, un service administratif du STO, dépendant d'une Feldkommandantur, était chargé de gérer les dossiers et de la désignation des « déportés du travail ». [Ref.↑ 2,0 2,1 2,2]
Thème de l'article : Reportage sur Ergué-Gabéric Date de création : Juin 2014 Dernière modification : 13.08.2014 Avancement : [Fignolé] Source : Télégramme du 24 décembre 1945 ) |