Sant Yestin
Un article de GrandTerrier.
1 Fiche signalétique
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2 Almanach
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3 Sources
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4 Iconographie |
5 Monographies
prénoms celtiques et bretons d'Albert Deshayes
Yestin
Évolution du vieux breton Iostin, emprunté au latin Justinus, dérivé de Justus, "juste ; intègre", dont procède le français Justin. Gallois : Iestyn.
Ce saint du VIe siècle est contemporain du Gallois Dewi. D'origine insulaire, il aurait installé son ermitage non loin de la Lieue de Grève, près de Pestin-les-Grèves (22). Parti en pèlerinage à Rome, il trouve sa cellule occupée à son retour par Eflamm. Suite à un accord, il lui abandonne le lieu pour s'installer ailleurs. Iestyn serait le fils de Geraint, roi ou prince de Domnonée, et le descendant de Constantin.
Il est l'éponyme de Plestin-les-Grèves (22). Une statue, aujourd'hui dans l'église paroissiale, l'y représente en vêtements sacerdotaux. Une fontaine, jadis miraculeuse, guérissait de la fièvre ceux qui la vidaient à trois reprises. Au pays de Galles, il est figuré en ermite, portant un bourdon à tête de chien dans la main droite.
Ministère de la culture
Plestin-les-Grèves est une ancienne paroisse bretonne primitive dont le nom est formé à partir du mot ploue, signifiant « paroisse » en vieux-breton. Elle a pour éponyme saint Jestin, moine breton dont le pardon était célébré le quatrième dimanche après Pâques dans la chapelle du même nom autrefois située près de Pen-ar-Voërn. Les premiers documents historiques relatifs à Plestin remontent au 11ème siècle : ils mentionnent le prieuré de Roc'h Hirglas, le Grand Rocher, fondé par l'abbaye du Mont-Saint-Michel, à la suite d'une donation faite en 1086 par Hugues, évêque de Tréguier.