Santez Onenn
Un article de GrandTerrier.
1 Fiche signalétique
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2 Almanach
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3 Sources
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4 Iconographie |
5 Monographies
Site Scarlet.be :
Sainte Onenn de Bretagne
(Santez Onenn, Onenna)
Onenne était la fille du roi de Domnonée (Armorique septentrionale) Judaël. Elle fut canonisée par le peuple et devint patronne de la paroisse de Tréhorenteuc. Vivant à la fin du 6ième siécle et au début du 7ième, elle connut un destin extrêmement modeste en dépit de ses origines. Elle fit voeu de pauvreté et devint gardienne d'oies. Ce sont d'ailleurs ses oies qui, par leurs cris, alertèrent la population et la sauvèrent des agissements d'un agresseur. Onenne serait morte d'hydropisie.
Aujourd'hui, elle est encore honorée dans le Morbihan, à Tréhorenteuc (canton de Mauron) où l'église et une fontaine sont placées sous son vocable. Les pélerins se rendent dans l'église construite à l'emplacement du lieu de sa sépulture. Ils demandent guérison de leurs maladies d'yeux. La fontaine, située sur un terrain privé, n'est accessible que deux fois l'an, lors de pèlerinages organisés. Autrefois, la procession vers la fontaine guérisseuse champêtre était précédée d'un petit groupe d'oies. Cet usage tendrait à reprendre de nos jours. Elle est aussi invoquée contre l'Hydropisie.
(Hippolyte Gancel)
Site fr.Wikipedia :
Uriell et Onenn
Elles étaient filles de Hoël III, roi de l'Armorique, qui, marié vers 590, à Pritelle, en eut seize garçons et six filles. Cette nombreuse postérité profita si bien de la bonne éducation qu'elle reçut, que René Benoît assure, dans la vie de sainte Josse, qu'elle fut toute sainte.
II. L'aîné des enfants du roi fut Judicaël, que le peuple appelle Gicquel ; le deuxième, Judoc ou Josse ; le troisième, Winoc ; le quatrième, Eoc ; le cinquième, Eumaël ; le sixième, Doetval ; le septième, Gozel ou Gladran ou Salomon ; le huitième, Largel ; le neuvième, Ruivas ; le dixième, Riguald ; le onzième, Judgoseth ; le douzième Halon ; le treizième, Ludon ; le quatorzième, Guinmaël, qui, dit-on, fut lépreux ; le quinzième, Guenae ; le seizième Juthaël, qui naquit après la mort de son père. Quant à Guennoc, il peut être le même que saint Winoc. Quelques-uns disent que Morchaël était fils de Hoël ; mais on n'en trouve pas de preuve. Les filles du monarque bretons furent sainte Eurielle, Urielle ou Curielle, sainte Onnen ; Bredai, Guen, Cléor et Prust. C'est peut-être Guinmaël ou son frère Guenae, qui est cité parmi les saints, le onze de ce mois.
III . Les deux saintes princesses furent si détachées de tout ce qui séduit les âmes vulgaires, qu'elles travaillèrent constamment à mériter le ciel. Sainte Urielle est patronne d'une paroisse de son nom.
Vies des bienheureux et des saints de Bretagne par M. de Garaby (1839) - Saint-Brieuc
notes :
- Urielle s'écrit aussi Eurielle et, en breton Uriel.
- Onnen s'écrit Onenn en breton actuel.
Site Pennker / Vie des Saints de Garaby :
SAINTE URIELLE ET SAINTE ONNEN
Sœurs de saint Judicaël, le 1er octobre
Elles étaient filles de Hoël III, roi de l'Armorique, qui, marié vers 590, à Pritelle, en eut seize garçons et six filles. Cette nombreuse postérité profita si bien de la bonne éducation qu'elle reçut, que René Benoît assure, dans la vie de sainte Josse, qu'elle fut toute sainte.
II. L'aîné des enfants du roi fut Judicaël, que le peuple appelle Gicquel ; le deuxième, Judoc ou Josse ; le troisième, Winoc ; le quatrième, Eoc ; le cinquième, Eumaël ; le sixième, Doetval ; le septième, Gozel ou Gladran ou Salomon ; le huitième, Largel ; le neuvième, Ruivas ; le dixième, Riguald ; le onzième, Judgoseth ; le douzième Halon ; le treizième, Ludon ; le quatorzième, Guinmaël, qui, dit-on, fut lépreux ; le quinzième, Guenae ; le seizième Juthaël, qui naquit après la mort de son père. Quant à Guennoc, il peut être le même que saint Winoc. Quelques-uns disent que Morchaël était fils de Hoël ; mais on n'en trouve pas de preuve.
Les filles du monarque bretons furent sainte Eurielle, Urielle ou Curielle, sainte Onnen ; Bredai, Guen, Cléor et Prust. C'est peut-être Guinmaël ou son frère Guenae, qui est cité parmi les saints, le onze de ce mois.
III . Les deux saintes princesses furent si détachées de tout ce qui séduit les âmes vulgaires, qu'elles travaillèrent constamment à mériter le ciel. Sainte Urielle est patronne d'une paroisse de son nom.
Vies des bienheureux et des saints de Bretagne par M. de Garaby (1839) - Saint-Brieuc