Santez Lanwenn
Un article de GrandTerrier.
1 Fiche signalétique
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2 Almanach
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3 Sources
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4 Iconographie |
5 Monographies
Site Bretagne.net :
Landouen
prénom féminin, fête le 29 octobre
Déclinaisons du prénom breton : Lannwenn
Origine du prénom
Serait l'épouse du roi Eusèbe au VIe siècle.
Site Info Bretagne / Vannes :
A la chute de l'empire en 409, Vannes fit partie de la Confédération Armoricaine, et son gouverneur Eusèbe portait en 500 le titre de roi. Vers le même temps elle accepta l'alliance ou plutôt la suprématie des Francs. — Elle avait un évêque depuis 465. Le comte breton Waroch II s'en empara en 577, et la transmit à ses successeurs. Pépin la reprit en 753, et y mit des comtes francs. Nominoé, en 826, y rétablit l'influence bretonne jusqu'à l'incendie de la ville par les Normands en 919.
Site Info Bretagne / Comblessac :
Comblessac existe comme paroisse dès le Vème siècle. En effet une "Vie de saint Melaine" mentionne la "parochia Cambliciaca", lieu où saint Melaine aurait guéri le roi gallo-romain Eusèbe (commandant de la Marche Franco-Bretonne) au Vème siècle. Eusèbe ainsi que sa fille Aspasie, est alors atteint d'une maladie grave et il est guéri par le saint qui se trouve de passage à Brain. En récompense, le roi lui donne la paroisse de Comblessac qui reste sous le contrôle de l'abbaye de Saint-Melaine de Rennes jusqu'à la Révolution. La paroisse de Comblessac dépendait jadis de l'ancien évêché de Saint-Malo.
Le Pouillé de Rennes mentionne en effet qu'un roi gallo-romain, nommé Eusèbe, vint de Vannes avec son armée, vers l'an 490, et traita cruellement les habitants, probablement parce qu'ils refusaient de reconnaître sa domination. Il est à remarquer que ce roi campait à Marsac, village limitrophe de Comblessac, près duquel on voit encore les intéressants vestiges d'un camp romain « Veniens predictus rex (Eusebius) de Venetensi civitate cum suo exercitu, pervenit ad parochiam que vocatur Cambliciacus, ubi castrum situm est qui vocatur Marciacus, ibique, nobis incertum cur, forte iratus, multorum hominum oculos erui jussit et manus evelli » (Vita Sancti Melanii, apud Bolland. — Cette ancienne Vie de saint Melaine est attribuée à un auteur contemporain du bienheureux). Mais dès la nuit suivante Eusèbe fut en proie à d'horribles souffrances que ne purent calmer les médecins, et, trois jours après, la princesse Aspasie, fille du roi, fut elle-même tourmentée par le démon. Ainsi frappé par la main de Dieu, Eusèbe, entendant parler de la sainteté de Melaine, évêque de Rennes, qui se trouvait alors à Brain, le fit demander près de lui et lui fit préparer un logement en un lieu nommé Primeville. Saint Melaine accourut avec quelques moines de son monastère, guérit le roi repentant de ses crimes, et délivra Aspasie du démon qui la tourmentait « Eum summo honore ad se adduci fecit et in eadem parochia in qua ipse jacebat in loco qui vocatur Prima Villa hospicium ei prepari jussit. Veniens autem B. Melanius de monasterio suo... cum paucis monachis ad lectulum jam dicti venit infirmi, etc. » (Ibidem.). Pénétrée de reconnaissance, cette princesse demanda à son père qu'il donnât au saint évêque tout au moins Comblessac, « si non amplius saltem ipsam Cambliciacum B. Melanio condonaret ». Ce qu'Eusèbe accorda volontiers, donnant à saint Melaine cette paroisse tout entière, et l'en investissant au moyen de son anneau. Le bienheureux évêque l'accepta pour ses religieux, et après avoir béni ses bienfaiteurs il se rendit à Rennes « Dedit (Eusebius) illi totam parochiam superius nominatam, per annulum suum ad suos monachos atendos. Accepta ergo jam dicta terra Beatus benedicens eis perrexit inde ad civitatem Redonensem » (Ibidem) .