Santez Awi - GrandTerrier

Santez Awi

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1 Fiche signalétique


sz. Awi
Vie / Buhez : compagne d'Ursule au 9e siècle, ordre de religieuses sous son patronage, éponyme de Ste-Avoye en Pluneret
Genre / Reizh : Féminin
Signification / Sinifiañs : origine Latine, Avia=Solitaire
Variantes / Argemmoù : Avoye (Divers) - Awi (Bretagne) -

2 Almanach


le 2 mai 2024 ~ d'an 2 a viz Mae 2024
Saint(e) du jour ~ Sant(ez) an deiz sz Awi (compagne d'Ursule au 9e siècle, ordre de religieuses sous son patronage, éponyme de Ste-Avoye en Pluneret)
Proverbe breton ~ Krennlavar Kazhig a vale a lip e bav. An hini a chom e-kichen an tan. A chom da viaoual gant an naon. § [Trad.]




Almanach complet : [Calendrier:Vie des saints]

3 Sources

4 Iconographie

Chapelle Ste-Avoye en Pluneret
Chapelle Ste-Avoye en Pluneret

5 Monographies

prénoms celtiques d'Albert Deshayes

Awi [a'vi], [aЧi] : prénom féminin ; fêté le 2 ou le 6 mai.

Eponyme de Sainte-Avoye en Pluneret (56), cette sainte aurait été l'une des compagnes de sainte Ursule. Jetée en prison par un chef barbare, elle aurait été décapitée à cause de sa vertu. Un ordre de religieuses placé sous son patronage s'était établi à Paris, dans le quartier du Temple, vers 1288. Il sera supprimé en 1790. Le diocèse de Vannes hororait la sainte le 2 mai.

Son nom procède du latin avia "solitaire, à l'écart" plutôt que d'"aïeule".

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Sainte Avoye
Un hameau qui invite à la balade

A vélo ou à pied, Sainte-Avoye est un vrai plaisir pour les amoureux de la nature et des vieilles pierres.

Sainte-Avoye, c’est d’abord une chapelle. Voire un chef d’œuvre sauvé de la foudre, in extremis ! Batie au cœur d’un village de longères et de chaumières en pierre, se trouve cet édifice religieux du XVIe siècle. La foudre tombée un jour de l’année 1937 n’a pas eu raison du chœur de la chapelle, restaurée par les artisans du pays d’Auray.

La chapelle seigneuriale fut construite par le comte de Lestrelin (ou Lesterlin) dès 1554. Haute et profonde, elle est divisée en deux parties, séparée par un Jubé d’époque. Le Jubé est une galerie portée par une clôture monumentale, qui sépare le chœur de la nef. Et également le Seigneur et sa famille de ses fidèles sujets. Celui de Sainte-Avoye est en bois de chêne polychrome. Il a été restauré en 1983 dans le respect des couleurs originelles. De leur côté, les fidèles voient les douze apôtres. Le Seigneur, lui, contemple Saint Fiacre, Saint Laurent et Saint Yves, ainsi que les sept vertus (foi, charité, espérance, tempérance, justice, prudence et force).

Témoin de cette période de privilèges, le banc seigneurial est toujours dans le chœur, portant les armoiries du comte : quatre canards dégradés lors de la Révolution. Près de l’autel se trouve aussi la chaise en bois du prêtre célébrant. Autre atout de cette chapelle morbihannaise : sa charpente du XVIe siècle en forme de carène de bateau retournée, et construite par des charpentiers de marins brestois.

En 1937, la foudre s’est abattue sur la chapelle. Celle-ci porte toujours les séquelles de ce triste jour, où le portail fut détruit. Raccourci, l’édifice montre au grand jour son plancher et le vide qui jadis constituait l’entrée de la chapelle. La charpente a partiellement été sauvée des flammes, ce qui explique la nudité des deux premières poutres transversales de la charpente. Les autres sont ornées de têtes de dragon sculptées dans le chêne. La date de ce désastre est inscrite dans la pierre, près de fissures stigmates de 1937.

Qui est Sainte-Avoye ?

La légende raconte que Sainte-Avoye est venue d’Angleterre, remontant la rivière d’Auray dans un mortier de granit rose. Devant le Jubé, les fidèles peuvent se recueillir devant la fameuse pierre. Ils y déposent leurs enfants ayant des difficultés à parler.