Sant Stefan
Un article de GrandTerrier.
1 Fiche signalétique
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2 Almanach
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3 Sources
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4 Iconographie |
5 Monographies
Site Bretagne.net :
Stefan
prénom masculin, fête le 26 décembre
Déclinaisons du prénom breton : Stevan - Steven - Steon
Origine du prénom
Forme bretonne pour Stéphane.
Du grec "stephanos" qui signifie couronne.
Le 26 décembre du calendrier français : Etienne
Site Wikipedia :
Étienne (premier martyr)
Le personnage de saint Étienne, premier martyr de la chrétienté - ou protomartyr, apparaît comme étant à l’origine du culte des saints.
Son nom provient du grec Στέφανος (Stephanos), « couronné » ou encore, selon Jacques de Voragine dans La Légende dorée, du mot hébreu pour « norme ». Ce nom est d’ailleurs repris de manière plus fidèle en anglais (Stephen) ou en néerlandais (Stefanus).
Fête : le 26 décembre en Occident, le 27 décembre en Orient et encore le 2 août (translation de ses reliques) en Orient et en Occident.
Histoire
Premier diacre
Étienne apparaît dans les Actes, au chapitre 6, où il est présenté comme un juif helléniste[1] converti au christianisme, choisi avec six autres « hommes de bonne réputation, d’Esprit Saint et de sagesse »[2] pour devenir les diacres chargés d’assister les apôtres.
Érudit et dialecticien
Selon les Actes des Apôtres, Étienne accomplit des « prodiges et des signes remarquables parmi le peuple » (Actes, 6, 8). Érudit, il vient facilement à bout d’un débat qui se tient à la synagogue des Affranchis, lieu de culte des descendants de juifs emmenés en esclavage par Pompée puis libérés[3].
Devant le Sanhédrin, on confronte alors Étienne à de faux témoins qui l’accusent de quatre blasphèmes : contre Dieu, contre Moïse, contre la Loi et contre le Temple de Jérusalem, lieu saint. Dialecticien, Étienne se disculpe de ces accusations en résumant l’histoire d’Israël, dans laquelle il présente d’abord une triple louange du Dieu de gloire ; il loue ensuite Moïse pour sa ferveur, ses miracles et pour la qualité de son accès à Dieu, il loue triplement aussi la Loi - qui vient de Dieu, est transmise par Moïse et donne la vie, et enfin Étienne loue le Temple, commandé par Dieu et construit par Salomon. (Actes, 7, 2-50).
Lapidation de saint Étienne
Mais le discours d’Étienne, mettant en œuvre une rhétorique jusque là difficile à critiquer par le Sanhédrin, change brutalement d’orientation, dans un mouvement que les hagiographes qualifient de correction fraternelle - notion essentielle du christianisme médiéval, et s’en prend violemment à l’assemblée du Sanhédrin, reprochant à ses juges la dureté de leurs cœurs et la mise à mort des saints[4]. Interpellés comme des hommes au « cou raide », « incirconcis »[5] dans leurs cœurs et leurs oreilles, tous se jettent sur Étienne, le traînent hors les murs de Jérusalem et le lapident à mort. Saul de Tarse, plus tard converti, béatifié et couvert de gloire sous le nom de Paul, garde les vêtements des assassins et approuve ce meurtre. (Actes, 7, 54-60).
Selon Voragine, la lapidation a eu lieu « l’année de l’Ascension du Seigneur, au mois d’août suivant, au début du troisième jour ».
prénoms celtiques et bretons d'Albert Deshayes :
Stefan
Procèderait de l'hébreu Cheliel, "couronne de Dieu" par le grec Stephanos latinisé en Stephanus. Variante : Stevan.
Premier diacre consacré par les apôtres, saint Etienne meut lapidé vers l'an 36, accusé à tort d'avoir proféré des paroles blasphématoires contre Moïse.