Sant Rieg - GrandTerrier

Sant Rieg

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1 Fiche signalétique


s. Rieg
Vie / Buhez : fils du seigneur Elorn, sacrifié à un dragon, sauvé par Derrien et Néventer, éponyme de Riec-de-Belon
Genre / Reizh : Masculin
Signification / Sinifiañs : origine Celtique, Ri=Roi
Variantes / Argemmoù : Rieg (Bretagne) - Rieul (Bretagne) - Rioc (Bretagne) - Riog (Bretagne) - Riok (Bretagne) - Riou (Bretagne) - Rioù (Bretagne) -

2 Almanach


le 12 février 2024 ~ d'an 12 a viz C'hwevrer 2024
Saint(e) du jour ~ Sant(ez) an deiz s. Rieg (fils du seigneur Elorn, sacrifié à un dragon, sauvé par Derrien et Néventer, éponyme de Riec-de-Belon)
Proverbe breton ~ Krennlavar Gwelloc'h ur gwaz garv

Evit ur gwaz marv.
[Mieux vaut un mari dur (à vivre) qu'un mari mort.]




Almanach complet : [Calendrier:Vie des saints]

3 Sources

4 Iconographie

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5 Monographies

Site Bretagne.net :

Riog

prénom masculin, fête le 12 février

Déclinaisons du prénom breton : Rieg - Riec

Origine du prénom

On trouve son nom dans les communes de Lanriec, Riec et Saint-Rieux.

La légende dit que Riog Elorn fut sauvé de la mort, alors que son père allait le sacrifier dans la rivière au dragon qui hantait la région. L'Elorn porte aujourd'hui son nom.

Site Anarvorig :

Riog

Prénom masculin - Fête le 12 février

Saint Riog fait parti de ces saints au parcours parsemé d'embuches et de miracles.

Le premier dont il faillit bien être la triste victime vouée au départ à une mort certaine et dont il fut finalement l'heureux témoin se rattache à la légende du Dragon de l'Elorn que nous vous proposons de découvrir et lire au coeur de ce site dans la rubrique "Légendes de Bretagne".

Cette lecture faite nous l'espérons, Riog poursuivit son existence en bâtissant avec le concours d'une aide miraculeuse, l'église de Plouneventer en mémoire de Neventer ou Neventorius, un de ses sauveurs.

Après le décès de sa mère qu'il ressuscita à "coups" d'eau bénite, il prit sa retraite près de Camaret où il demeura de très nombreuses années et dont il fut le saint patron avant qu'il ne lui soit préféré saint Rémy.

S'orthographiant généralement Riog ou Riok, le prénom de ce saint a donné naissance à de multiples dérivés et orthographes selon les différents pays bretons. Ainsi nous trouvons Riec, Rieg, Riek, Rioc, Riou ou encore les formes francisées Riauc, Rieu, Rieuc, Rieul...

Site Lycos / Plouneventer :

RIOC: fils d'un seigneur païen de la région de Landerneau. Il devait être sacrifié à un dragon. Sauvé par Saint Derrien et Saint Néventer, il se convertit et se retira près de Camaret où il vécut en ermite pendant 41 ans. Il suivit saint Guénolé à Landévennec et ressuscita sa mère avec de l'eau bénite que ce dernier lui avait confiée. Il donna son nom à Riec-sur-Belon (finistère). Nom issu du breton " ri " ( roi ) . Fête le 12 février.

Site Catholic.pf :

Saint Rioc , ermite en Bretagne (6ième siècle).

Il était le fils du roi d'Elorn, qui demeurait dans le pays de Léon, au lieu appelé maintenant Traon Elorn. En reconnaissance d'un service reçu, le roi permit à saint Derien et à saint Neventer d'instruire dans la religion chrétienne les membres de sa famille qui y consentiraient. La reine et son fils Rioc furent de ce nombre. Mais Elorn, loin de leur bâtir une église, comme il l'avait promis, les persécuta, et ils se retirèrent au château de Joyeuse Garde. Sa mère y passa le reste de ses jours, mourut fort pieusement et fut ensevelie par son fils. Il était alors âgé d'environ seize ans. Ayant vendu tout ce dont il pouvait disposer, il en donna l'argent aux pauvres. Il choisit pour sa retraite un rocher dans la mer, à la côte de Cornouaille, vers l'embouchure de la baie de Brest, au rivage de la paroisse de Kamlet, lieu entièrement désert et écarté, ceint de la mer de toute part, hormis aux marées basses.

Il entra dans cette solitude environ l'an 552, et y demeura quarante et un ans, tout le temps que Conan Mériadec conquit et subjugua l'Armorique, jusqu'au règne du roi Grallon, qui donna le gouvernement du comté de Léon à Fragan. Celui-ci étant venu résider en son gouvernement, amena avec lui son fils Guénolé, abbé de Landevenec. Ayant ouï parler de l'ermite Rioc, l'abbé l'alla visiter dans sa grotte, et, l'ayant salué, il apprit de lui qu'il y avait quarante et un ans qu'il faisait pénitence en ce lieu, vivant d'herbes et de petits poissons qu'il prenait sur le sable, au pied de son rocher; son origine et son extraction, et toutes les autres particularités de sa vie; que, quand il était monté sur ce rocher, il était vêtu d'une simple soutane, et que ce vêtement s'étant usé à force de temps, Dieu lui avait couvert le corps d'une certaine mousse roussâtre qui le garantissait de l'injure du temps.

Saint Guénolé, ayant ouï le récit de ces merveilles, fut étonné et rendit grâce à Dieu; et voyant saint Rioc vieux et cassé d'austérités et de macérations, il le pria de venir avec lui en son monastère de Landevenec, à quoi l'ermite consentit. Saint Guénolé lui donna l'habit des moines de son monastère. Il vécut encore quelques années; après sa mort, il se fit de nombreux miracles à son tombeau, et saint Budoc, troisième archévêque de Dol, en ayant été dûment informé, le déclara Saint, environ l'an 630. Comme un grand nombre d'autres saints bretons, saint Rioc est censé avoir tué un dragon : image des efforts qu'a dû faire le christianisme pour déblayer le sol de la Bretagne de toutes les superstitions druidiques.

Merci à Jean Michel Dossogne pour le partage de ce texte