Sant Mael
Un article de GrandTerrier.
1 Fiche signalétique
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2 Almanach
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3 Sources
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4 Iconographie |
5 Monographies
Site Bretagne.com
Mael
prénom F/M, fête le 13 mai
Déclinaisons du prénom breton : Maela - Maewenn - Maelwenn
Origine du prénom
Signifie prince en breton.
Mael, était le fils de Conan Mériadec, roi de Bretagne. Il mourut à cheval mais fut ressuscité par saint Gwenolé.
Site AnArvorig
Mael
Prénom masculin - Fête le 24 mai
Prénom couramment attribué de nos jours seul ou sous une forme composée, celui-ci nous vient du 5ème siècle.
Saint Mael, d'origine irlandaise ou galloise (un certain flou demeure sur sa provenance initiale) était vraisemblablement le fils de Conan Mériadec, premier roi de Bretagne, mais également le neveu de saint Padrig, patron des irlandais et le frère de Rieg.
Mort prématurément des suites d'une chute de cheval, la tradition veut que saint Gwénolé, futur évêque de Kemperle ressuscite.
Signifiant textuellement en breton "chef" ou "prince", Mael a donné naissance à de très nombreux dérivés tant masculins que féminins, francisés ou non tels Maelig, Maelan, Mel, Maé, Méal, Maëlle, Maël, Maela, Maelenn, Maelan, Maelann, Maëlane, Maëllys, Maëlys...
Evêché de Quimper
Saint Maël
Fêté le 30 décembre (?)
On ne sait rien de sûr sur ce saint, patron de la paroisse de Maël-Pestivien (22). Le village de Kerismaël, Kerilismaël en 1536, possède terres sous le nom de "minihy". Y-a-t-il un lien avec un saint Maël, connu au pays de Galles, où il est associé à saint Sulien éponyme de Plussulien, dans une même fête, le 13 mai ? Peut-être y eut-il plusieurs Maël ? Ce nom se rencontre dans les paroisses de Coat-Méal (Coetmaël en 1173), Plémet (Ploemaël au 14e s.).
N'ouzer netra diwar-benn ar zant-man. Sant patron Mel-Pestin eo.
Site InfoBretagne
ETYMOLOGIE et HISTOIRE de MAEL-PESTIVIEN
Maël-Pestivien vient de « Maël » (saint breton), de « penn » (bout) et de « stivien » (sources).
Maël-Pestivien est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Mael. Son nom apparaît dans une charte de 1160 énumérant parmi les biens des Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem "l'aumônerie de Mael".
Cette ancienne paroisse du diocèse de Quimper avait pour succursale Le Loch (chef-lieu de la commanderie de Maël et Louch, appartenant aux chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem). Ce prieuré des Templiers, dont héritèrent plus tard les chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem ou de Malte, dépendait de la commanderie du Paraclet ou de La Feuillée. Les Hospitaliers y possédaient plusieurs biens : 72 quevaises, l'église Saint-Laurent ainsi que les chapelles Saint-Pierre de Kerismaël (Kernillismael, en 1536) et Saint-Jean de Locmaria.
Certains lieux-dits tels que Minihi (parcelle située près de Kerismaël) semblent révéler la présence d'un ancien ermitage. Le 28 octobre 1832, Le Loch sera détaché de Maël-Pestivien et annexé à Peumerit-Quintin (par l'ordonnance du 28 octobre 1832).
Une compagnie de la garnison occupe au nom du roi le château de Kerauffret (ou Keroffret) le 3 mai 1596. Le même château est envahi par les Ligueurs le 26 juillet 1596 et le 20 août 1596, puis par les Espagnols le 22 août 1596. Le 20 janvier 1597, a lieu une nouvelle incursion des Royaux à Kerauffret.
Maël-Pestivien faisait jadis partie de l'évêché de Quimper et avait pour subdélégation Callac et pour ressort Carhaix. La cure était présentée par le commandeur du Paraclet qui possédait une haute justice.
On rencontre les appellations suivantes : Mael (en 1160), Mel (en 1433), Mael (en 1444, en 1535, en 1536), Maël-Pestivien (dès 1790).