Sant Gwenganton - GrandTerrier

Sant Gwenganton

Un article de GrandTerrier.

Jump to: navigation, search


1 Fiche signalétique


s. Gwenganton
Vie / Buhez : moine de l'abbaye de St-Méen ou évêque de Vannes au 7e siècle, éponyme de St-Ganton
Genre / Reizh : Masculin
Signification / Sinifiañs : origine Celtique, Kon=Guerrier, Gal=Bravoure
Variantes / Argemmoù : Gwenganton (Bretagne) -

2 Almanach


le 10 mai 2024 ~ d'an 10 a viz Mae 2024
Saint(e) du jour ~ Sant(ez) an deiz s. Gwenganton (moine de l'abbaye de St-Méen ou évêque de Vannes au 7e siècle, éponyme de St-Ganton)
Proverbe breton ~ Krennlavar Kemenerien omp tout. Met an tailh a zoug.

[Nous sommes tous tailleurs, mais l'important c'est la coupe.]




Almanach complet : [Calendrier:Vie des saints]

3 Sources

4 Iconographie

St-Ganton
St-Ganton

5 Monographies

Site Bretagne.com

Gwenganton

prénom masculin, fête le 10 mai

Origine du prénom

Saint Gwenganton fut évêque de Vannes au VIIe siècle.

Forum Orthodoxe

Saint GWENGANTON ou HINGUETEN, évêque de Vannes en Bretagne (659).

Site fr.Wikipedia

Saint-Ganton vient de saint Guenganton ou Hingueten, moine de l'abbaye de Saint-Méen ou évêque de Vannes au VIIe siècle.

Saint-Ganton, ancienne trève de Pipriac, est un démembrement de la paroisse primitive de Pipriac. Au tout début du XIe siècle, les religieux bénédictins de l'abbaye de Saint-Méen fondent un prieuré sur le territoire de Pipriac. Ce prieuré est placé sous le patronage de saint Gwenganton (abbé et restaurateur de Saint-Méen, de 1008 à 1040). Saint Gwenganton ou Guéganton ou Hingueten, d'origine bretonne, était semble-t-il un des premiers successeurs de saint Méen au couvent de Saint-Jean de Gaël. A noter que Hingueten, abbé de Saint-Jacut, est chargé en 1008 par la duchesse Havoise et par les princes Alain et Eudon, ses enfants, de rétablir le monastère de Saint-Méen et de Saint Judicaël. C'est donc après cette époque qu'il faut fixer la date de la fondation du prieuré, qui lui est dédié en la paroisse de Pipriac.

L'ancien prieuré

L'ancien prieuré de Saint-Ganton, aujourd'hui disparu, et jadis membre de l'abbaye de Saint-Méen. Les Déclarations de l'abbaye de Saint-Méen mentionnent le prieuré de Saint-Guenganton, membre de ce monastère ; nous regardons comme presque certain qu'il s'agit ici de l'église de Saint-Ganton, jadis trève de Pipriac et aujourd'hui église paroissiale. Le nom de cette localité rappelle bien, en effet, celui de saint Guenganton, confesseur, dont les moines de Saint-Méen faisaient l'office de douze leçons, le 10 mai, et l'on y retrouve encore le souvenir d'une très-ancienne maison religieuse disparue depuis plusieurs siècles. D'après cette tradition locale, le prieuré de Saint-Ganton se trouvait à côté et au Nord de l'église, là où s'éleva plus tard la chapelle Saint-Michel et où se trouve à la fin du XIXe siècle la maison d'école des religieuses. Il ne reste malheureusement aucune trace de ce monastère ; mais il est vraisemblable que les biens du prieuré de Saint-Ganton furent aliénés dès avant le XIVe siècle et qu'ils donnèrent naissance à la petite seigneurie de même nom, dont le manoir, encore fort intéressant, avoisine l'église. Quant à cette église elle-même, d'abord priorale, puis tréviale et enfin paroissiale, elle n'offre pas de traces d'architecture fort antique. Remarquons seulement qu'en construisant la maison d'école sur l'emplacement de l'ancien monastère, l'on a trouvé, en 1865, dans de vieilles fondations d'édifice, beaucoup de monnaies carlovingiennes (abbé Guillotin de Corson) ;