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Sant Edern

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1 Fiche signalétique


s. Edern
Vie / Buhez : moine ermite du 9e siècle, représenté sur son cerf, éponyme d'Edern et de Lannedern
Genre / Reizh : Masculin
Signification / Sinifiañs : origine Galloise, Edyrn = Grand. Edern est attesté au Pays de Galles et en Bretagne
Variantes / Argemmoù : Edern (Pays de galles) - Edernig (Bretagne) - Eterni (Divers) -

2 Almanach


le 30 août 2024 ~ d'an 30 a viz Eost 2024
Saint(e) du jour ~ Sant(ez) an deiz s. Edern (moine ermite du 9e siècle, représenté sur son cerf, éponyme d'Edern et de Lannedern)
Proverbe breton ~ Krennlavar Bramm lous, Ne ra ket trouz. [Pet sale ne fait point bruit.]




Almanach complet : [Calendrier:Vie des saints]

3 Sources

4 Iconographie

Saint Edern sur son cerf
Saint Edern sur son cerf

5 Monographies

Site ViaOuest :

Saint Edern

Il existe deux versions possibles pour la vie de ce saint qui patronne, entre autres communes, Lannedern et Plouedern.

Selon une légende celtique, il aurait fait partie de l'entourage du Roi Arthur.

Selon d'autres légendes, Edern fut un simple moine qui, monté sur un cerf, fixa, en les parcourant en une nuit, les limites de son domaine. On le représente le plus souvent monté sur cet animal.

Les fidèles l'invoquent contre les maladies des yeux.

Site Wikipedia :

Saint Edern

Etymologie

D'étymologie celtique, Edern vient soit de l'adjectif gallois "edyrn", signifiant grand, gigantesque, soit du latin "aeternus" signifiant éternel. Dans la légende galloise, Edern est le fils du dieu Nuz et l'un des premiers amants de la reine Guenièvre, l'infidèle épouse du roi Arthur. Ce prénom est resté usité en Bretagne ; il est très peu fréquent ailleurs.

SAINT EDERN (édern)

Moine ermite, fin du IXe siècle fêté le 30 août, est probablement d'origine irlandaise, bien que d'après l'étymologie du nom et sa légende, certains le croient gallois. Jeune homme fortuné (probablement guerrier et/ou aristocrate), il rentre dans les ordres (moine de l'ordre de Saint Colomban???) et quitta son pays du temps d'Alain Ier, duc de Bretagne, vint aborder vers 894, la côte de Cornouaille, au canton de Jucq, près Douarnénez, d'où il se rendit en une forêt Quistinit, à trois lieues de Quimper. Il y fit son ermitage et y bâtit une chapelle, à Edern, chapelle de la paroisse de Briec. On représente presque toujours Saint Edern chevauchant un cerf, animal qu'il aurait apprivoisé et qui serait resté son compagnon jusqu'à sa mort à Lannedern, où se trouve son tombeau. Selon une autre version, il aurait rencontré ce cerf un soir, et chevauchant toute la nuit sur le dos de l'animal, aurait délimité les frontières du pays qu'il devait christianniser. Les anciennes archives de Plouédern mentionnent une copie sur parchemin de la vie du saint. Elle est perdue. On invoque saint Edern sous la dénomination de sancti Œgidii, particulièrement pour combattre les maladies des yeux. Edern, Keredern, Lannedern et Plouédern ont ce saint pour patron primitif. Tous ces lieux auront ressenti l'heureuse influence de ses vertus, de ses exhortations et de ses miracles.

PERSONNALITES

Jean-Edern Hallier, journaliste et écrivain, dont la famille était originaire d'Edern.


Pennker / Vie des Saints de Garaby :

LA VIE DE SAINT EDERN
Ermite, le 30 Août.

D'après les registres de Plouédern, né en Irlande, il quitta son pays du temps d'Alain Ier, duc de Bretagne, et vint aborder vers 894, à la côte de Cornouaille, au canton de Jucq, près Douarnénez, d'où il se rendit en un eforêt qu'on nomme Quistinit, à trois lieues de Quimper. Il y fit son ermitage et y bâtit une chapelle, depuis érigée en église paroissiale et appelée Lannédern. Il est vraisemblable que c'est plutôt Edern, chapelle de la paroisse de Briec, qui n'est qu'à trois lieues de Quimper, tandis que Lannédern en est à six ou sept lieues. Cependant le tombeau du saint est en cette dernière paroisse. Les anciennes archives de Plouédern mentionnent une copie sur parchemin de la vie du saint. Elle est perdue. D'après les ancines prêtres du pays, on invoque saint Edern sous la dénomination de sancti Œgidii.
Edern, Keredern, Lannedern et Plouédern ont ce saint pour patron primitif. Tous ces lieux auront ressenti l'heureuse influence de ses vertus, de ses exhortations et de ses miracles.

Vies des bienheureux et des saints de Bretagne par M. de Garaby (1839) - Saint-Brieuc

Blog de Mirzhin :

Edern, Saint Gallois (ou d’origine Irlandaise selon les sources) franchit la Manche pour venir évangéliser l'Armorique, en l'an 894, et aborde la côte de Cornouaille, au Juch (près de Douarnenez). Il fut à l'origine du "Plou" (paroisse) de Plouédern, puis, après s'être fixé un temps à Édern, bâtit son dernier ermitage à Lannédern. C’est à cet endroit que débuta la légende du Saint au Cerf : : elle a inspiré un Gwerz (chanson bretonne) qui explique pourquoi Édern est devenu Saint et pourquoi il est si souvent représenté avec un cerf.

Un gentilhomme chassait ;
Poursuivie par ses chiens, la bête
Se réfugia dans la loge du saint
Comme pour y chercher abri et protection.
C’était un cerf ; Quand il aperçut Saint Édern, devant lui il se prosterna
Pour se recommander à lui
Et le supplier de le recevoir en sa maison.
Or, ce cerf demeura
Près d’Édern, à partir de ce moment ;
Il paissait aux environs tout le jour
Et rentrait chaque soir au logis.
Le seigneur fut étonné
De voir une telle merveille s’accomplir ;
En sorte qu’Édern dut lui révéler
La puissance de Dieu et sa bonté.
Le seigneur qui ignorait ces choses
S’inclina devant l’homme de Dieu,
Et le pria du fond du cœur
De demander pour lui pardon

Par la suite, la sœur de Saint Edern, Jenovefa, s’était fixée à Loqueffret et y bâtit son église. Ainsi, pour délimiter leur territoire, il a été conclu que reviendrait au frère le domaine qu'il aurait parcouru entre la tombée de la nuit et le chant du Coq. Edern, chevauchant son compagnon le cerf a parcouru une distance considérable et arrivait aux portes de Loqueffret lorsque sa sœur, voyant sa paroisse lui échapper, a fait crier un coq en le plongeant dans l'eau d'une auge. Il en est résulté une solide brouille entre le frère et la sœur qui ont chacun maudit l'église de l'autre : celle d'Edern ne devait jamais avoir de haut clocher, et celle de Jenovefa devait voir ses cloches se fêler.

D'autres légendes racontent que Edern aurait fait partie de l'entourage du roi Arthur.