Sant Brendan - GrandTerrier

Sant Brendan

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1 Fiche signalétique


s. Brendan
Vie / Buhez : né en Irlande au 5e siècle, en voyage pendant 7 ans sur un currach en Atlantique, éponyme de Kerlouan et de St-Brandan
Genre / Reizh : Masculin
Signification / Sinifiañs : origine celtique, Noble, fort
Variantes / Argemmoù : Breanainn (Irlande) - Breandan (Irlande) - Brendan (Bretagne) - Brendanig (Bretagne) - Féminin(s): Brendana (Bretagne) -

2 Almanach


le 16 mai 2024 ~ d'an 16 a viz Mae 2024
Saint(e) du jour ~ Sant(ez) an deiz s. Brendan (né en Irlande au 5e siècle, en voyage pendant 7 ans sur un currach en Atlantique, éponyme de Kerlouan et de St-Brandan)
Proverbe breton ~ Krennlavar Ar c'herc'h pa ziwano. E vo devet o beg dezho. § [Trad.]




Almanach complet : [Calendrier:Vie des saints]

3 Sources

4 Iconographie

manuscrit alllemand du 15e siècle
manuscrit alllemand du 15e siècle

5 Monographies

Site Bretagne.com

Brendan

prénom masculin, fête le 16 mai

Déclinaisons du prénom breton : Brandan - Brendam - Vedan

Origine du prénom

Né en Irlande, saint Brendan a passé 25 années de sa vie en Bretagne. Patron de Kerlouan (29) et de Saint-Brandan (22), il partit avec saint Malo au-delà des mers à la recherche du paradis.

"Brand" signifie corbeau en celtique.

Site fr.Wikipedia

Brendan de Clonfert

Saint Brendan de Clonfert ou Bréanainn de Clonfert (né vers 484 à Ciarraight Luachra ou Kerry-Luachra, province d'Altraich-Cuile du royaume de Munster (dans l'actuel comté de Kerry), mort en 577 ou 578 à Enachduin ou Annaghdown/Annadown), surnommé le Navigateur, est l’un de ces saints moines du christianisme irlandais dont la légende a occulté l'histoire.

Contemporain de saint Benoît, il a 11 ans quand saint Patrick, l'évangélisateur de l'Irlande, meurt.

Brendan (aussi orthographié Brandan, Brendaine, Bridoine…) se prépare à la vie monastique à l'abbaye de Llancarfan, dans le royaume de Gwent. Dans la tradition celte de l'immram il part pour une quête de sept ans à la recherche du jardin d'Eden. Il s'aventure sur l'océan Atlantique avec une petite embarcation (probablement un currach) et plusieurs moines, probablement vers l'an 530. Il revient en Irlande en affirmant avoir découvert une île qu'il assimile au Paradis ; le récit rapidement propagé de ses aventures attire de nombreux pèlerins à Aldfert, le village d'où il avait pris son départ.

Le récit de son voyage se rattache à une tradition irlandaise de voyages initiatiques contenant des passages obligés (les imrama, dont Imram Brain maic Febail est le plus connu), il a été interprété comme un récit symbolique se rapportant à la liturgie pascale (les voyages de saint Malo sont essentiellement identiques), mais de nombreux détails sont la preuve qu'il a été au moins écrit par quelqu'un ayant pratiqué la navigation en haute mer sur un petit bateau médiéval.

En 1976, l'Irlandais Tim Severin construit une barque en peaux de bêtes tendues et en atteignant Terre-Neuve par les îles Féroé et l'Islande, prouve que le voyage de Brendan a pu lui faire découvrir l'Amérique avant les Vikings et Christophe Colomb.

Selon la tradition, saint Brendan a écrit des règles monastiques sous la dictée des anges. Il voyage dans les îles Britanniques et en Bretagne pendant près de vingt-cinq ans. À l'estuaire de la Rance, il fonde un couvent à Aleth, puis retourne en Irlande où il meurt.

Fête le 16 mai.

Bibliographie
  • La Navigation de Saint Brendan (Terre de Brume, 1996), traduction française du 'Navigatio Sancti Brendani Abbatis présentée et commentée par René-Yves Creston
  • Louis Kervran, Brandan, le grand navigateur celte du VIe siècle, Robert Laffont, coll. « les grandes énigmes de l'univers », 1977, 290 pages.
  • Tim Severin, Le Voyage du Brendan, Albin Michel, 1978.