Noces Bretonnes à Ergué-Gabéric en 1912, Film du musée Albert Kahn - GrandTerrier

Noces Bretonnes à Ergué-Gabéric en 1912, Film du musée Albert Kahn

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Les sonneurs de bombarde et biniou ne sont pas filmés, et les danseurs se déploient sur une cour de ferme, avec une maison d'habitation et son muret de jardin en second plan, et des appentis agricoles sur le côté gauche. Ce corps de ferme ressemble à l'entrée de Kerellou, non loin du bourg, mais ce village ne semble pas avoir hébergé une famille de mariés de l'an 1912. Les sonneurs de bombarde et biniou ne sont pas filmés, et les danseurs se déploient sur une cour de ferme, avec une maison d'habitation et son muret de jardin en second plan, et des appentis agricoles sur le côté gauche. Ce corps de ferme ressemble à l'entrée de Kerellou, non loin du bourg, mais ce village ne semble pas avoir hébergé une famille de mariés de l'an 1912.
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Au total 20 noces ont été célébrées en 1912 à Ergué-Gabéric, et pour l'instant aucune n'a été identifiée pour être celle qui ont l'honneur des caméras. Parmi les plus importants, on notera le mariage le 5 novembre de Eouzan et Reine Rolland, fille et fils de contremaitre et mécanicien de la papeterie Bolloré. Le jeune entrepreneur René Bolloré, « <i>ami du marié</i> » et témoin du mariage, aurait pu demandé une prestation cinématographique, mais à ce jour rien ne permet de localiser la scène dansée à Odet. Au total 20 noces ont été célébrées en 1912 à Ergué-Gabéric, et pour l'instant aucune n'a été identifiée pour être celle qui ont l'honneur des caméras. Parmi les plus importants, on notera le mariage le 5 novembre de Eouzan et Reine Rolland, fille et fils de contremaitre et mécanicien de la papeterie Bolloré. Le jeune entrepreneur René Bolloré, « <i>ami du marié</i> » et témoin du mariage, aurait pu demandé une prestation cinématographique, mais à ce jour rien ne permet de localiser la scène dansée à Odet.
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Version du 14 novembre ~ miz du 2020 à 09:24

Catégorie : AudioVisuel
Rubrique : Video
Encyclopédie : GrandTerrier

Statut de l'article :
  Image:Bullorange.gif [2 - à enrichir]

Une vidéo N&B de 8 minutes où l'on voit l'arrivée des convives en charabans, la sortie de la messe à l'église paroissiale et des danseurs dans la cour de la ferme.

Film conservé et numérisé par le musée départemental Albert Kahn des Hauts-de-Seine et numéroté 522 dans la collection des films professionnels de la Cinémathèque de Bretagne.

Autres lectures : « Noces et danses bretonnes à Lenhesk, carte postale Villard, 1909 » ¤ « 1880-1940 - Les plus beaux couples gabéricois en costumes bretons » ¤ « 1912 - Mariage de Pierrot Eouzan et Reine Rolland d'Odet » ¤ 

Présentation

Ce film du musée Albert Kahn, montrant une noce bretonne en milieu rural au début du 20e siècle, est une rare archive qui a été déjà été projetée et présentée à Ergué-Gabéric par Claude Arnal de la Cinémathèque de Bretagne en juin 2003.

Dans ce court-métrage la première scène est l'arrivée des noceurs en chars-à-bancs sur un chemin rural, précédée d'un couple de sonneurs de biniou et bombarde. Il semble que ce chemin bordé d'un tas de pierres soit le virage de Pont-Banal de la route de Saint-Joachim, avec une prise de vue en léger surplomb depuis la côte menant au bourg dErgué-Gabéric. Les deux sonneurs, dont les figures sont cachées par l'ombre de leurs chapeaux, arrivent à pied, et une vingtaine de chars-à-bancs défilent ensuite, ce nombre attestant de l'importance des familles des mariés.

La deuxième scène est la sortie de la messe de mariage : les invités en habits de noces remontent le cimetière qui entoure l'église paroissiale, passant le long du presbytère et de l'ossuaire. Jeunes, femmes et hommes franchissent allègrement l'échalier [1] et se rassemblent sur la rue, avec en arrière-plan la rue de la fontaine, la future maison Nédélec à gauche (actuellement en 2020 en cours de reconstruction) et l'ancienne ferme Le Roux.

Le chrono précis du film, selon le compteur défilant en bas d'écran sur la vidéo, est le suivant :

1.Image:Space.jpg00:00Image:Space.jpgàImage:Space.jpg00:17Image:Space.jpg: Générique

2.Image:Space.jpg00:18Image:Space.jpgàImage:Space.jpg01:20Image:Space.jpg: Arrivée des sonneurs et des charabans

3.Image:Space.jpg01:21Image:Space.jpgàImage:Space.jpg03:00Image:Space.jpg: Sortie de messes près de l'ossuaire

4.Image:Space.jpg03:01Image:Space.jpgàImage:Space.jpg07:34Image:Space.jpg: Danses à la ferme

5.Image:Space.jpg07:35Image:Space.jpgàImage:Space.jpg07:44Image:Space.jpg: Générique de fin

La scène finale est une longue série de danses en rondes et en quadrettes, traditionnellement deux femmes et deux hommes. Aujourd'hui les seules danses à 4 danseurs sont plutôt rares, mais à la fin du 19e siècle et au début du 20e, la gavotte est toujours dansée en quadrettes en pays glazik, et non en couple ou en chaine.

Les sonneurs de bombarde et biniou ne sont pas filmés, et les danseurs se déploient sur une cour de ferme, avec une maison d'habitation et son muret de jardin en second plan, et des appentis agricoles sur le côté gauche. Ce corps de ferme ressemble à l'entrée de Kerellou, non loin du bourg, mais ce village ne semble pas avoir hébergé une famille de mariés de l'an 1912.

 

Au total 20 noces ont été célébrées en 1912 à Ergué-Gabéric, et pour l'instant aucune n'a été identifiée pour être celle qui ont l'honneur des caméras. Parmi les plus importants, on notera le mariage le 5 novembre de Eouzan et Reine Rolland, fille et fils de contremaitre et mécanicien de la papeterie Bolloré. Le jeune entrepreneur René Bolloré, « ami du marié » et témoin du mariage, aurait pu demandé une prestation cinématographique, mais à ce jour rien ne permet de localiser la scène dansée à Odet.

Les autres mariages [2]

Les habits traditionnels brodées des noceurs, hommes et femmes, dénotent une certaine opulence, mais à ces noces les plus pauvres ne sont pas oubliés. Pour preuve les enfants en sarreaux larges et « boutou koad » [3] (sabots de bois) qui regardent le ballet costumé.


Le Film

Conservation du film : Cinémathèque de Bretagne et Musée Albert Kahn. Auteur : ??

Référence : 10033

Date : 1922

Genre : Documentaire amateur

Durée : 00:07:44

Coloration : noir et blanc

Format durée : CM - Court métrage

Format original : Film 35 mm

Son : Muet


Arrêts sur images


Annotations

  1. Echalier, s.m. : dalle de pierre dressée, souvent en schiste, placée dans le mur des enclos paroissiaux. Cette pierre qu'il fallait enjamber servait d'obstacle au franchissement des animaux en divagation, les empêchant de pénétrer dans l'enclos sacré. Elle était également une sorte de droit de passage, ressemblant à un rite initiatique et représentait un symbole temporaire d'égalité, riches et pauvres devant enjamber ce muret de la même manière. [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
  2. Liste des mariages et villages des marié(e)s : [Ref.↑]
  3. Boutoukoad, botoù-koad, pl. : littéralement « chaussures de bois » selon la définition française. Le mot boutoù a été traduit localement en « sabots » alors que le terme « chaussures ou souliers » s’imposait. L’hypothèse de la traduction maladroite paraît d’autant plus évidente qu’il ne viendrait à personne l’idée de traduire boutoù-ler par « sabots de cuir » (Hervé Lossec). [Terme BR] [Lexique BR] [Ref.↑]


Thème de l'article : Video sur la mémoire et l'histoire d'Ergué-Gabéric

Date de création : novembre 2020    Dernière modification : 14.11.2020    Avancement : Image:Bullorange.gif [Développé]

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