Mort de Pierre-Marie Cuzon héros de la guerre de 1870, Le Finistère 1880 - GrandTerrier

Mort de Pierre-Marie Cuzon héros de la guerre de 1870, Le Finistère 1880

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 +Nous avons annoncé samedi la mort prématurée du capitaine Cuzon, de l'artillerie de marine, qui a succombé aux suites d'une maladie contractée en Cochinchine.
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 +Né d'une honorable famille de cultivateurs d'Ergué-Gabéric, Cuzon était bien réellement le fils de ses œuvres. Après avoir reçu un commencement d'instruction dans les classes inférieures du collège de Quimper, il abandonna le cours de ses études pour contracter un engagement volontaire dans le corps de l'artillerie de marine, et s'éleva promptement à l'épaulette, grâce à un travail énergique et à une force peu commune de volonté.
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 +Lieutenant en 1870, il fut appelé à concourir à la défense de Paris, à l'un des postes les plus périlleux, dans une batterie détachée en avant du fort de Vanves. Il montra là un héroïsme à la hauteur de la situation, et des qualités de commandement qui faisaient augurer brillamment de son avenir.
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 +Un de ses anciens chefs, M. Le Pontois, dans une allocation prononcée sur sa tombe, a rappelé cette partie glorieuse de sa carrière dans les termes suivants :
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 +« <i>Employé d'abord sous les ordres du capitaine Denis à l'armement des bastions 43, 44, 45 et 46 de l'enceinte continue, Cuzon suivit cet officier au poste d'honneur qui lui était assigné en avant du fort de Vanves.
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Catégorie : Journaux
Site : GrandTerrier

Statut de l'article :
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§ E.D.F.

La nécrologie d'un officier natif d'Ergué-Gabéric, décoré de la Légion d'Honneur pour des actes héroïques pendant le conflit franco-prussienne de 1870, décédé à son retour de campagne militaire en Cochinchine.

Autres lectures : « Pierre Marie Cuzon, Chevalier de la Légion d'Honneur (1871) » ¤ 

1 Présentation

Article [1] publié le 24 novembre 1880 dans les colonnes du journal « Le Finistère » [2] pour annoncer le décès de Pierre-Marie Cuzon alors qu'il n'avait que 34 ans.

 

2 Transcription

Nouvelles et Renseignements.

Nous avons annoncé samedi la mort prématurée du capitaine Cuzon, de l'artillerie de marine, qui a succombé aux suites d'une maladie contractée en Cochinchine.

Né d'une honorable famille de cultivateurs d'Ergué-Gabéric, Cuzon était bien réellement le fils de ses œuvres. Après avoir reçu un commencement d'instruction dans les classes inférieures du collège de Quimper, il abandonna le cours de ses études pour contracter un engagement volontaire dans le corps de l'artillerie de marine, et s'éleva promptement à l'épaulette, grâce à un travail énergique et à une force peu commune de volonté.

Lieutenant en 1870, il fut appelé à concourir à la défense de Paris, à l'un des postes les plus périlleux, dans une batterie détachée en avant du fort de Vanves. Il montra là un héroïsme à la hauteur de la situation, et des qualités de commandement qui faisaient augurer brillamment de son avenir.

Un de ses anciens chefs, M. Le Pontois, dans une allocation prononcée sur sa tombe, a rappelé cette partie glorieuse de sa carrière dans les termes suivants :

« Employé d'abord sous les ordres du capitaine Denis à l'armement des bastions 43, 44, 45 et 46 de l'enceinte continue, Cuzon suivit cet officier au poste d'honneur qui lui était assigné en avant du fort de Vanves.

Le nouvel ouvrage que le capitaine Denis, avec sa batterie ...  »

 

« Le second jour, nouvel acharnement de la part de l'ennemi ; résistance aussi opiniâtre de notre côté. Le capitaine d'artillerie de terre, qui avait pris le commandement de la batterie lui-même, fut tué dans la journée. Cuzon reprit de nouveau le commandement qu'il conserva pendant plusieurs jours, dirigeant encore un feu meurtrier sur l'ennemi, alors que les forts de Vanves et d'Issy avait cessé la lutte.

Le dernier jour de bombardement ...

 »

3 Coupures de presse

4 Annotations

  1. Information et document communiqués par Pierrick Chuto, passionné d'histoire régionale, auteur de nombreux articles (Le Lien du CGF, La Gazette d'Histoire-Genealogie.com ... ) et de livres sur les pays de Quimper et du Pays bigouden : § [ses publications] . La dernière parution est « Bien-aimée Marie-Anne avec de belles lettres d'amour de son arrière-grand-père à sa promise. [Ref.↑]
  2. Le Finistère : journal politique républicain fondé en 1872 par Louis Hémon, bi-hebdomadaire, puis hebdomadaire avec quelques articles en breton. Louis Hémon est un homme politique français né le 21 février 1844 à Quimper (Finistère) et décédé le 4 mars 1914 à Paris. Fils d'un professeur du collège de Quimper, il devient avocat et se lance dans la politique. Battu aux élections de 1871, il est élu député républicain du Finistère, dans l'arrondissement de Quimper, en 1876. Il est constamment réélu, sauf en 1885, où le scrutin de liste lui est fatal, la liste républicaine n'ayant eu aucun élu dans le Finistère. En 1912, il est élu sénateur et meurt en fonctions en 1914. [Ref.↑]


Thème de l'article : Coupures de presse relatant l'histoire et la mémoire d'Ergué-Gabéric

Date de création : Janvier 2015    Dernière modification : 21.01.2015    Avancement : Image:Bullorange.gif [Développé]