Les premières voitures gabéricoises - GrandTerrier

Les premières voitures gabéricoises

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 +<i>Quelles ont été les premières voitures à moteur à explosion qui ont pétaradé sur les routes gabéricoises avant, pendant et après la guerre de 1939-45 ? </i>
-<i>Quelles ont été les premières voitures à moteur à explosion qui ont pétaradé sur les routes gabéricoises avant, pendant et après la guerre de 1939-45 ? +Telle est la question et le début d'une enquête. Celle-ci est loin d'être close et sera enrichie au fur et à mesure des témoignages. Toute information et commentaires seront les bienvenus.
-Telle est la question et le début d'une enquête. Celle-ci est loin d'être close et sera enrichie au fur et à mesure des témoignages.+<br><center>__TOC__</center>
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-Toute information et commentaires seront les bienvenus.</i>+|}
- +Autres lectures : {{Tpg|Le grand taxi populaire du casse du STO en 1944}}{{Tpg|François Balès (1921-1944), résistant}}{{Tpg|JACQ Angèle - Ils n'avaient que leurs mains}}{{Tpg|Le coup du STO raconté par Jean Le Corre}}{{Tpg|Marie Blanchard (1896-1976), sage-femme}}
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-==LE TAXI DU BOURG (1944)==+==Le taxi du Bourg (1936-1950)==
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-|width=60% valign=top|Les Gabéricois ont gardé le souvenir du cambriolage des papiers du STO (*), et de leur rapatriement de Quimper au fournil du boulanger du Bourg. Le transport de ces papiers s'est effectué dans la voiture taxi de l'oncle de François Balès.+|width=48% valign=top {{jtfy}}|
 +Les Gabéricois ont gardé le souvenir du cambriolage des papiers du STO <ref>Le cambriolage du STO et le souvenir de Fanch Balès fusillé en 29 août 1944 près de Plomodiern a fait l’objet de nombreux articles sur le site GrandTerrier dont le témoignage de Jean Le Corre, le CD et plaquette « Destruction du fichier du STO » par l'Association Amicale des Anciens de la Tour d'Auvergne, des extraits du roman d’Angèle Jacq « Ils n’avaient que leurs mains », le témoignage de Catherine Peton née Balès, des cérémonies du souvenir ..</ref>, et de leur rapatriement de Quimper au fournil du boulanger du Bourg. Le transport de ces papiers s'est effectué dans la voiture taxi de l'oncle de François Balès.
-Angèle Jacq, dans son roman "Ils n'avaient que leurs mains" parle d'une Citroën et la décrit ainsi : "Une grosse voiture noire et carrée est arrêtée. Porte-bagages sur le hayon et galerie sur le toit, le taxi est imposant".+Dans son roman « [[JACQ Angèle - Ils n'avaient que leurs mains|Ils n'avaient que leurs mains]] », Angèle Jacq parle d'une Citroën et la décrit ainsi : « <i>Une grosse voiture noire et carrée est arrêtée. Porte-bagages sur le hayon et galerie sur le toit, le taxi est imposant</i> ».
-Jean Le Corre qui accompagnait Fanch Balès lors de l'expédition du STO témoigne quant à lui qu'il s'agissait d'une Renault Celta 4. La Celta 4 a-t-elle existé en version allongée de type taxi, ou était-ce une version berline que Fanch Balès a conduite le 4 janvier 1944 ? Ou alors, comme pense d’autres anciens, il s’agissait d’une Citrôen B14 ou C4 aux formes plus carrées et souvent utilisées comme taxi.+Jean Le Corre qui accompagnait Fanch Balès lors de l'expédition du STO témoigne quant à lui qu'il s'agissait d'une Renault Celta 4. Mais il s'est trompé, car les photos conservées dans la famille Balès l'attestent bien : il s'agit bien d'une Citroën Rosalie. Pour en savoir plus (autres photos, anecdotes ...) voir l'article qui lui est consacré : {{Tpg|Le grand taxi populaire du casse du STO en 1944}}
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 +[[Image:TaxiBalès.jpg|right|thumb|350px|Citroën Rosalie d'Hervé Balès]]
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-|width=10% valign=top|modèle+|width=50%|Modèle : Citroën Rosalie <ref name=Wikipedia>Fiches de Wikipedia consacrées aux voitures des années 1930.</ref>
-|width=90%|Renault Celta 4 <small><u>(Réf. site Jean-Pierre Lecruchon sur free.fr)</u></small>+ 
-|-+La Citroën Rosalie désigne un ensemble de modèles automobiles construits par Citroën de 1932 à 1938.
-|width=10% valign=top|histoire+ 
-|width=90%|En Mai 1934 Renault présente une berline de milieu de gamme, la Celtaquatre.+Au départ Rosalie faisait référence à un modèle « de course » de 8 CV qui a établi une série de records sur l'anneau de Monthléry.
-Elle est restée dans la production jusqu'en 1938+|width=50%|
-<br>la Celtaquatre est la première Renault à se plier aux contraintes de l'aérodynamique.+Le modèle fut commercialisé sous différentes dénominations et puissances :
-<br> Le modèle de 1935 se caractérise par une autre innovation : un capot à fentes horizontales, qui remplace le capot à trois volets.+*8 CV, 10 CV (des 4 cylindres), et 15 CV (une 6 cylindres)
-<br>Un moteur puissant à régime lent et une faible consommation d'essence (moins de 8 litres aux 100 km).+*7 et 11 Mi (à moteur culbuté) dérivés des 7 et 11 CV à traction avant.
-|-+ 
-|width=10% valign=top|mécanique+Modèles précédents Citroën : C4 et C6
-|width=90%| Moteur 4 cylindres de 1463cm3 (avec un alésage de 70 mm et une course de 95 mm), Puissance fiscale 8 CV 30 ch, Boite 3 rapports, 5 Places assises + 
 +Modèles suivants Citroën : Traction avant
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-==LA CITROËN DE L'USINE BOLLORE (1939)==+==La Citroën de l'usine Bolloré (1939)==
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-|width=60% valign=top|La Citroën d’Odet était conduit avant guerre par Henri Gourmelen, ex pompier de Paris et moniteur des gymnastes de la clique des Paotreds.+|width=48% valign=top {{jtfy}}|
 +La Citroën d’Odet était conduit avant guerre par Henri Gourmelen, ex pompier de Paris et moniteur des gymnastes de la clique des Paotreds.
-Témoignage d'Henri Le Gars, le gendre : "Le père Gourmelen conduisant une vieille Citroën B14 des Bolloré pour les besoins de l’usine et pour faire les courses à Quimper de la grand-mère Bolloré qui notait ses commissions dans un carnet. Cette voiture pouvait transporter plus de 10 personnes, on l’appelait même le panier à salade."+Témoignage d'Henri Le Gars, le gendre : « <i>Le père Gourmelen conduisant une vieille Citroën B14 des Bolloré pour les besoins de l’usine et pour faire les courses à Quimper de la grand-mère Bolloré qui notait ses commissions dans un carnet. Cette voiture pouvait transporter plus de 10 personnes, on l’appelait même le panier à salade</i> ».
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-|width=90%|Citroën B14 <small><u>(Réf. site Jean-Pierre Lecruchon sur free.fr)</u></small>+Modèle : Citroën B14 <ref name=Lecruchon>Site de Jean-Pierre Lecruchon sur free.fr consacré aux voitures anciennes</ref>
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-|width=10% valign=top|histoire+Le type B14 a été lancé au salon de Paris en octobre 1926.
-|width=90%|Le type B14 a été lancé au salon de Paris en octobre 1926.+ 
-Elle devait s' appeler B13 mais André Citroën changea le nom en B14 à la dernière minute pensant que la clientèle serait méfiante du chiffre porte malheur 13.+Elle devait s'appeler B13 mais André Citroën changea le nom en B14 à la dernière minute pensant que la clientèle serait méfiante du chiffre porte malheur 13. Le radiateur devient plat et son capot percé de huit fentes latérales.
-<br>Le radiateur devient plat et son capot percé de huit fentes latérales.+|width=50%|
-<br>Le taxi B14 remplace les taxis Type A et B2. Moteur 1 539 cm3, 22 ch à 2 300 tr/mn . Trois carrosseries sont proposées : landaulet, conduite intérieure et conduite intérieure décapotable, la plupart peintes en jaune et noir. 4 659 exemplaires seront fabriqués+La B14 deviendra bientôt "l'increvable" et sera l'un des plus grands succès automobile de l'entre-deux-guerres. Berline, torpédo commercial, cabriolet décapotable 2 et 4 places, coach 2 portes-4 places, conduite intérieure 6 glaces, familiale 7 places.
-<br>La B14 deviendra bientôt "l'increvable" et sera l'un des plus grands succès automobile de l'entre-deux-guerres. Berline, torpédo commercial, cabriolet décapotable 2 et 4 places, coach 2 portes-4 places, conduite intérieure 6 glaces, familiale 7 places.+ 
-|-+Modèles précédents Citroën : B12
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-|width=90%|4 cylindres en ligne à soupapes latérales, culasse amovible. Cylindrée 1 539 cm3 (70 x 100 mm), 9 ch. fiscaux. Puissance réelle 22 ch. à 2 300 tr/mn. Vilebrequin renforcé à deux paliers, carburateur solex : 26 BFHG 26 HBFG 26 GHF, Carter huile 4 litres, Allumage par magnéto (puis magnéto batterie),L'ordre d'allumage1-3-4-2, Boîte de vitesses, 3 vitesses + marche arrière 1ere non synchro, Circulation d'eau 8 litres, par thermosiphon. Radiateur plat de grande surface et ventilateur. Graissage sous pression. Performance 80km/h, Consommation 8.5 litres aux 100 +Modèles suivants Citroën : C4 et C6
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-==LES VOITURES DE LESTONAN/STANG-VENN (1935-1937)==+==Les voitures de Lestonan-Odet (1935-1937)==
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-|width=60% valign=top|La voiture ci-contre est celle du boucher Pierre Rospape qui n'avait pas encore son permis, et c'est le père Gourmelen, chauffeur à l'usine, qui était le « moniteur d’auto-école ». Sur la photo, on reconnaît les personnes suivantes en majorité commerçants à Lestonan :+|width=48% valign=top {{jtfy}}|
 +La voiture ci-contre est celle du boucher Pierre Rospape qui n'avait pas encore son permis, et c'est le père Gourmelen, chauffeur à l'usine, qui était le « moniteur d’auto-école ». Sur la photo, on reconnaît les personnes suivantes en majorité commerçants à Lestonan :
*à gauche, Marianne Huitric, la crèpière ; son mari Joseph Niger, le papetier, et à l'intérieur Jean Guéguen, le fils du boulanger. *à gauche, Marianne Huitric, la crèpière ; son mari Joseph Niger, le papetier, et à l'intérieur Jean Guéguen, le fils du boulanger.
*sur le marchepied : Alain Niger ; Lisette Niger ; Marie-Jeanne Rospape (avec Georgette Guéguen sur ses genoux) ; Robert Niger. *sur le marchepied : Alain Niger ; Lisette Niger ; Marie-Jeanne Rospape (avec Georgette Guéguen sur ses genoux) ; Robert Niger.
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D'après les souvenirs d’anciens du quartier, il s'agissait soit d'une Citrôen, soit d'une Renault. Nous avons soumis la photo à Pierre Monsel, spécialiste des voitures anciennes et sa réponse est la suivante : "<i>On voit que les jantes sont fixées avec 5 tocs. La B14 n'en n'a que 4 (ou 6 pour la B15). Si l'allure générale fait penser à une Citroën, je pencherais plutôt pour une version Torpédo de la C4 qui a succédé à la B14 au catalogue de Javel</i>". D'après les souvenirs d’anciens du quartier, il s'agissait soit d'une Citrôen, soit d'une Renault. Nous avons soumis la photo à Pierre Monsel, spécialiste des voitures anciennes et sa réponse est la suivante : "<i>On voit que les jantes sont fixées avec 5 tocs. La B14 n'en n'a que 4 (ou 6 pour la B15). Si l'allure générale fait penser à une Citroën, je pencherais plutôt pour une version Torpédo de la C4 qui a succédé à la B14 au catalogue de Javel</i>".
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-|width=90%|Citroën C14 <small><u>(Réf. site Jean-Pierre Lecruchon sur free.fr)</u></small>+Modèle : Citroën C4 <ref name=Lecruchon>Site de Jean-Pierre Lecruchon sur free.fr consacré aux voitures anciennes</ref>
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-|width=10% valign=top|histoire+Présentée au salon de 1928 sous le nom de AC4, la C4 rappelle, par ses formes générales, la B14 à laquelle elle succède.
-|width=90%|Présentée au salon de 1928 sous le nom de AC4, la C4 rappelle, par ses formes générales, la B14 à laquelle elle succède.+
Le châssis existe en deux empattements : Normal pour les berlines, cabriolets, et faux cabriolets et Long pour les conduites intérieures, torpédos et taxi. Le châssis existe en deux empattements : Normal pour les berlines, cabriolets, et faux cabriolets et Long pour les conduites intérieures, torpédos et taxi.
-<br>La C 4 était disponible dans une variété de carrosseries comprenant ,+ 
-Berline Luxe 4places, Conduite Intérieure Luxe,Conduite intérieur 4et 6 places avec ou sans séparation chauffeur, Familiale Luxe,Torpédo 4 ou 6 places,Torpédo commercial, Cabriolet 2 ou 4 places Décapotable, Faux Cabriolet 2 ou 4 places,Familiale 6 places, et Taxi,et ambulance à un ou 2 brancards, Omnibus d'hôtel, Car d'excursions à 9 ou 11 places, Voiture magasin, Autopompe à incendie, Benne basculante.+La C 4 était disponible dans une variété de carrosseries comprenant
-<br>Les C4 on été montée dans des pays étrangers comme : Angleterre, Allemagne,Italie, Belgique, Danemark+Berline Luxe 4 places, Conduite Intérieure Luxe,Conduite intérieur 4et 6 places avec ou sans séparation chauffeur, Familiale Luxe, Torpédo 4 ou 6 places, Torpédo commercial, Cabriolet 2 ou 4 places,
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-|width=90%|Type : AC4 ou C4, 8 ou 9CV,Moteur :4 cylindres en ligne 1628 cm3 (72x100). 30 chevaux à 3000 tr/mn. Soupapes latérales. Allumage par distributeur (delco). Refroidissement par eau avec pompe. Transmission : roues AR. Boite 3 vitesses non synchronisées et MA. Embrayage monodique à sec. Suspension : Par ressorts semi elliptiques. Amortisseurs à friction. Freins : tambours à commande par câbles avec servofrein (Westinghouse). Pneus : 13x45+ 
 +Les C4 ont été montée dans des pays étrangers comme : Angleterre, Allemagne,Italie, Belgique, Danemark.
 + 
 +Modèles précédents Citroën : B14
 + 
 +Modèles suivants Citroën : Rosalie 8
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Les autres voitures des quartiers de Lestonan et de Stang-Venn : Les autres voitures des quartiers de Lestonan et de Stang-Venn :
-*Pour Stang-Venn, Germaine Herry témoigne : " Juste après guerre, il n’y avait qu’une seule voiture à Stang-Venn. Celle du père de Fanch Ster, le boulanger". Et Henri Le Gars précise : « C’était une Chenard et Walcker que François Le Ster, père, utilisait avant guerre pour livrer son pain ».+*Pour Stang-Venn, Germaine Herry témoigne : « <i>Juste après guerre, il n’y avait qu’une seule voiture à Stang-Venn. Celle du père de Fanch Ster, le boulanger</i> ». Et Henri Le Gars précise : « <i>C’était une Chenard et Walcker que François Le Ster, père, utilisait avant guerre pour livrer son pain</i> ».
*Pour Lestonan, la voiture Citroën de l’autre boulanger, Germain Guéguen, achetée d’occasion en 1937. *Pour Lestonan, la voiture Citroën de l’autre boulanger, Germain Guéguen, achetée d’occasion en 1937.
*En 1936 Alain Tandé de Keranna achète une Citroën B14, et transporte des bouteilles de gaz dans son coffre arrière. *En 1936 Alain Tandé de Keranna achète une Citroën B14, et transporte des bouteilles de gaz dans son coffre arrière.
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*Vers 1945 Letang, chef électricien, achète une voiture plus moderne, une Renault Juvaquatre. *Vers 1945 Letang, chef électricien, achète une voiture plus moderne, une Renault Juvaquatre.
*Et enfin, une voiture achetée neuve, la Rosengart de [[Marie Blanchard (1896-1976), sage-femme|Marie Blanchard la sage-femme de Keranna]]. *Et enfin, une voiture achetée neuve, la Rosengart de [[Marie Blanchard (1896-1976), sage-femme|Marie Blanchard la sage-femme de Keranna]].
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 +[[Image:ChenardBis-NB.jpg|right|thumb|350px|Une Chenard et Walcker]]
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-Notes :  
-(*) : le cambriolage du STO et le souvenir de Fanch Balès fusillé en 29 août 1944 près de Plomodiern a fait l’objet de nombreux articles sur le site GrandTerrier dont le témoignage de Jean Le Corre, le CD et plaquette « Destruction du fichier du STO » par l'Association Amicale des Anciens de la Tour d'Auvergne, des extraits du roman d’Angèle Jacq « Ils n’avaient que leurs mains », le témoignage de Catherine Peton née Balès, des cérémonies du souvenir ...+{|align="right" border="1" rules="all" width="870" cellpadding="4" cellspacing="0" style="clear: right; margin: 0 0 1em 1em; border: 1px solid #999; border-right-width: 2px; border-bottom-width: 2px; background-color: #f3fff3;"
 +|width=50%|Modèles : Chenard et Walcker <ref name=Wikipedia>Fiches de Wikipedia consacrées aux voitures des années 1930.</ref>
 +Chenard et Walcker est une ancienne marque d'automobile française créée par Ernest Chenard et Henry Walcker qui installèrent leur atelier rue de Normandie à Asnières début 1899 pour y fabriquer des cycles, des motocycles (tricycles et quadricycles) puis des moteurs et des voiturettes.
 +|width=50%|
 +La première automobile produite sort de l'usine en 1901. Si cette voiture possède encore un châssis en bois renforcé de métal, elle adopte des éléments d'un caractère plus novateur : le moteur est équipé de soupapes d'admission commandées et un essieu arrière double composé d'un essieu moteur et un essieu porteur accolés l'un derrière l'autre. Ce système sera utilisé jusqu'en 1927.
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-</small>+==Annotations==
 +<references/>
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Version du 16 mai ~ mae 2012 à 20:55

Catégorie : Mémoires  
Site : GrandTerrier

Statut de l'article :
  Image:Bullorange.gif [développé]

Image:MémoiresK.jpg

Quelles ont été les premières voitures à moteur à explosion qui ont pétaradé sur les routes gabéricoises avant, pendant et après la guerre de 1939-45 ?

Telle est la question et le début d'une enquête. Celle-ci est loin d'être close et sera enrichie au fur et à mesure des témoignages. Toute information et commentaires seront les bienvenus.


Sommaire

Autres lectures : « Le grand taxi populaire du casse du STO en 1944 » ¤ « François Balès (1921-1944), résistant » ¤ « JACQ Angèle - Ils n'avaient que leurs mains » ¤ « Le coup du STO raconté par Jean Le Corre » ¤ « Marie Blanchard (1896-1976), sage-femme » ¤ 

1 Le taxi du Bourg (1936-1950)

Les Gabéricois ont gardé le souvenir du cambriolage des papiers du STO [1], et de leur rapatriement de Quimper au fournil du boulanger du Bourg. Le transport de ces papiers s'est effectué dans la voiture taxi de l'oncle de François Balès.

Dans son roman « Ils n'avaient que leurs mains », Angèle Jacq parle d'une Citroën et la décrit ainsi : « Une grosse voiture noire et carrée est arrêtée. Porte-bagages sur le hayon et galerie sur le toit, le taxi est imposant ».

Jean Le Corre qui accompagnait Fanch Balès lors de l'expédition du STO témoigne quant à lui qu'il s'agissait d'une Renault Celta 4. Mais il s'est trompé, car les photos conservées dans la famille Balès l'attestent bien : il s'agit bien d'une Citroën Rosalie. Pour en savoir plus (autres photos, anecdotes ...) voir l'article qui lui est consacré : « Le grand taxi populaire du casse du STO en 1944 » ¤ 

 
Citroën Rosalie d'Hervé Balès
Citroën Rosalie d'Hervé Balès
Modèle : Citroën Rosalie [2]

La Citroën Rosalie désigne un ensemble de modèles automobiles construits par Citroën de 1932 à 1938.

Au départ Rosalie faisait référence à un modèle « de course » de 8 CV qui a établi une série de records sur l'anneau de Monthléry.

Le modèle fut commercialisé sous différentes dénominations et puissances :

  • 8 CV, 10 CV (des 4 cylindres), et 15 CV (une 6 cylindres)
  • 7 et 11 Mi (à moteur culbuté) dérivés des 7 et 11 CV à traction avant.

Modèles précédents Citroën : C4 et C6

Modèles suivants Citroën : Traction avant

2 La Citroën de l'usine Bolloré (1939)

La Citroën d’Odet était conduit avant guerre par Henri Gourmelen, ex pompier de Paris et moniteur des gymnastes de la clique des Paotreds.

Témoignage d'Henri Le Gars, le gendre : « Le père Gourmelen conduisant une vieille Citroën B14 des Bolloré pour les besoins de l’usine et pour faire les courses à Quimper de la grand-mère Bolloré qui notait ses commissions dans un carnet. Cette voiture pouvait transporter plus de 10 personnes, on l’appelait même le panier à salade ».

 
Citrën B14 Version Coach de 1926
Citrën B14 Version Coach de 1926

Modèle : Citroën B14 [3]

Le type B14 a été lancé au salon de Paris en octobre 1926.

Elle devait s'appeler B13 mais André Citroën changea le nom en B14 à la dernière minute pensant que la clientèle serait méfiante du chiffre porte malheur 13. Le radiateur devient plat et son capot percé de huit fentes latérales.

La B14 deviendra bientôt "l'increvable" et sera l'un des plus grands succès automobile de l'entre-deux-guerres. Berline, torpédo commercial, cabriolet décapotable 2 et 4 places, coach 2 portes-4 places, conduite intérieure 6 glaces, familiale 7 places.

Modèles précédents Citroën : B12

Modèles suivants Citroën : C4 et C6

3 Les voitures de Lestonan-Odet (1935-1937)

La voiture ci-contre est celle du boucher Pierre Rospape qui n'avait pas encore son permis, et c'est le père Gourmelen, chauffeur à l'usine, qui était le « moniteur d’auto-école ». Sur la photo, on reconnaît les personnes suivantes en majorité commerçants à Lestonan :

  • à gauche, Marianne Huitric, la crèpière ; son mari Joseph Niger, le papetier, et à l'intérieur Jean Guéguen, le fils du boulanger.
  • sur le marchepied : Alain Niger ; Lisette Niger ; Marie-Jeanne Rospape (avec Georgette Guéguen sur ses genoux) ; Robert Niger.
  • à droite : Simone Gourmelen, épouse Mazé ; Pierre Rospape, le boucher ; Henri Gourmelen, chauffeur de l'usine.

D'après les souvenirs d’anciens du quartier, il s'agissait soit d'une Citrôen, soit d'une Renault. Nous avons soumis la photo à Pierre Monsel, spécialiste des voitures anciennes et sa réponse est la suivante : "On voit que les jantes sont fixées avec 5 tocs. La B14 n'en n'a que 4 (ou 6 pour la B15). Si l'allure générale fait penser à une Citroën, je pencherais plutôt pour une version Torpédo de la C4 qui a succédé à la B14 au catalogue de Javel".

 
1935 - la Citroën du boucher
1935 - la Citroën du boucher

Modèle : Citroën C4 [3]

Présentée au salon de 1928 sous le nom de AC4, la C4 rappelle, par ses formes générales, la B14 à laquelle elle succède. Le châssis existe en deux empattements : Normal pour les berlines, cabriolets, et faux cabriolets et Long pour les conduites intérieures, torpédos et taxi.

La C 4 était disponible dans une variété de carrosseries comprenant Berline Luxe 4 places, Conduite Intérieure Luxe,Conduite intérieur 4et 6 places avec ou sans séparation chauffeur, Familiale Luxe, Torpédo 4 ou 6 places, Torpédo commercial, Cabriolet 2 ou 4 places,

Décapotable, Faux Cabriolet 2 ou 4 places, Familiale 6 places, et Taxi, et ambulance à un ou 2 brancards, Omnibus d'hôtel, Car d'excursions à 9 ou 11 places, Voiture magasin, Autopompe à incendie, Benne basculante.

Les C4 ont été montée dans des pays étrangers comme : Angleterre, Allemagne,Italie, Belgique, Danemark.

Modèles précédents Citroën : B14

Modèles suivants Citroën : Rosalie 8

Les autres voitures des quartiers de Lestonan et de Stang-Venn :

  • Pour Stang-Venn, Germaine Herry témoigne : « Juste après guerre, il n’y avait qu’une seule voiture à Stang-Venn. Celle du père de Fanch Ster, le boulanger ». Et Henri Le Gars précise : « C’était une Chenard et Walcker que François Le Ster, père, utilisait avant guerre pour livrer son pain ».
  • Pour Lestonan, la voiture Citroën de l’autre boulanger, Germain Guéguen, achetée d’occasion en 1937.
  • En 1936 Alain Tandé de Keranna achète une Citroën B14, et transporte des bouteilles de gaz dans son coffre arrière.
  • Avant guerre, Guillaume Kerouredan d’Odet achète une Chenard et Walcker.
  • Vers 1936-37 Yvon Le Gall achète une Citroën C6.
  • Vers 1945 Letang, chef électricien, achète une voiture plus moderne, une Renault Juvaquatre.
  • Et enfin, une voiture achetée neuve, la Rosengart de Marie Blanchard la sage-femme de Keranna.
 
Une Chenard et Walcker
Une Chenard et Walcker
Modèles : Chenard et Walcker [2]

Chenard et Walcker est une ancienne marque d'automobile française créée par Ernest Chenard et Henry Walcker qui installèrent leur atelier rue de Normandie à Asnières début 1899 pour y fabriquer des cycles, des motocycles (tricycles et quadricycles) puis des moteurs et des voiturettes.

La première automobile produite sort de l'usine en 1901. Si cette voiture possède encore un châssis en bois renforcé de métal, elle adopte des éléments d'un caractère plus novateur : le moteur est équipé de soupapes d'admission commandées et un essieu arrière double composé d'un essieu moteur et un essieu porteur accolés l'un derrière l'autre. Ce système sera utilisé jusqu'en 1927.

4 Annotations

  1. Le cambriolage du STO et le souvenir de Fanch Balès fusillé en 29 août 1944 près de Plomodiern a fait l’objet de nombreux articles sur le site GrandTerrier dont le témoignage de Jean Le Corre, le CD et plaquette « Destruction du fichier du STO » par l'Association Amicale des Anciens de la Tour d'Auvergne, des extraits du roman d’Angèle Jacq « Ils n’avaient que leurs mains », le témoignage de Catherine Peton née Balès, des cérémonies du souvenir .. [Ref.↑]
  2. Fiches de Wikipedia consacrées aux voitures des années 1930. [Ref.↑ 2,0 2,1]
  3. Site de Jean-Pierre Lecruchon sur free.fr consacré aux voitures anciennes [Ref.↑ 3,0 3,1]


Thème de l'article : Mémoires de nos anciens gabéricois.

Date de création : Novembre 2007    Dernière modification : 16.05.2012    Avancement : Image:Bullorange.gif [Développé]