JACQ Angèle - Ils n'avaient que leurs mains - GrandTerrier

JACQ Angèle - Ils n'avaient que leurs mains

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Image:LivresB.jpgCatégorie : Media & Biblios  

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JACQ (Angèle), Ils n'avaient que leurs mains, Editions du Palémon, St-Evarzec, 2003, ISBN 2-907572-56-9
Titre : Ils n'avaient que leurs mains
Auteur : JACQ Angèle Type : Livre/Brochure
Edition : Editions du Palémon Note : "Les hommes libres"
Impression : St-Evarzec Année : 2003
Pages : 312 Référence : ISBN 2-907572-56-9

[modifier] Notice bibliographique

Couverture

Ce livre, écrit par une ancienne agricultrice d'une commune voisine d'Ergué-Gabéric, retrace les actes courageux de résistants cornouaillais, dont le cambriolage des locaux du STO [1] par les équipes d'Ergué-Gabéric et de Quimper. Il s'agit d'un roman où certains faits ne sont pas forcément véridiques à 100%, mais on y retrouve l'ambiance de l'époque, une époque où la langue bretonne était encore parlée dans les campagnes.

Remerciements pour leur participation : « Bennozh Douz à Colette Vlérick, Nathalie Raoul et Ofis Ar Brezhoneg. Mais aussi à Maurince Dirou, Henri Le Coz, Pierrot Le Gars, à Suzanne [2] et Raymond Lozac'h. Grâce à ces derniers, les petits détails qui font les grandes épopées abondent dans cette Histoire avec un grand H ».

La suite de l'histoire de ces jeunes résistants est développée dans un second tome paru en 2005 : « Les hommes libres. Un brassard et des sabots ».

Bibliographie :

  • On nous appelait terroristes. Désiré Camus. Ed. Skol vreizh. Février 2001.
  • Les clandestins de l'Iroise. René Pichavant. 1942-1943. Ed. Morgane. 1984.
  • La Bretagne libérée. Le Télégramme. Numéro spécial, 124 pages. 1994.

Autres lectures : « JACQ Angèle - Un brassard et des sabots » ¤ « François Balès, résistant (1921-1944) » ¤ « LE BRIS Jean et Grégoire Jany - Le fichier du STO » ¤ « Les premières voitures gabéricoises » ¤ « Le grand taxi populaire du casse du STO en 1944 » ¤ « LE CORRE Jean - Récit d'un résistant déporté » ¤ « Le coup du STO raconté par Jean Le Corre » ¤ « 8 mai 1985 : François Balès, cérémonie du souvenir » ¤ « PICHAVANT René - Clandestins de l'Iroise (1943-1944) » ¤ « Les 6 minutes du 14 janvier 1944, OF-LQ 1985 » ¤ 

[modifier] Extraits

Dialogue page 121 entre Fanch Balès et sa grand-mère :

"Le lendemain tout ce que Cat'rine-Fañch-rouz a déniché dans sa tête, c'est une histoire à dormir debout. Voilà, dit-elle à Fañch :

- 'Neus ket droad ken da lazhañ moc'h. Memes evidoc'h ho un'. Marché noir ha daoust petra c'hoazh ! Aze 'teuo 'barzh pell, ar milis, mag eo dav gwell, matreze, ar Gestapo. Da re-se, 'vo dav deomp beañ prest da gontañ luz. On n'a plus le droit de tuer le cochon. Même pour soi. Marché noir et combien d'autres raisons ! Or, ici viendront avant peu la milice et la Gestapo. A ceux-là, nous devons être prêts à raconter des histoires de myrtilles.

- . . . Ya ! Ya! met ar pinmoc'h ? Oui ! Oui ! Mais le cochon ?

- Laosket 'non d'emell deus an dra-se ! 'Barsh ma vefen savet 'benn arc'hoazh, yafen da maner Pennarun. Dispaket a rafen dezhe an istor, nak tud oñest int. Bez' neusont 'barzh ar c'hraou, ar c'hrogad-mañ, krennardoù mat da lakaet 'barzh ar bailh. Laisse-moi m'occuper de cela ! A peine levée demain, j'irai au manoir de Pennarun. Je leur déballerai toute l'histoire car ce sont des gens d'honneur. Ils ont dans la crèche en ce moment des poids moyens à bonne mesure pour le saloir.

 

[modifier] Annotations

  1. Le Service du travail obligatoire (STO) fut, durant l'occupation de la France par l'Allemagne nazie, la réquisition et le transfert contre leur gré vers l'Allemagne de centaines de milliers de travailleurs français, afin de participer à l'effort de guerre allemand que les revers militaires contraignaient à être sans cesse grandissant (usines, agriculture, chemins de fer, etc.). Les personnes réquisitionnées dans le cadre du STO étaient hébergées dans des camps de travailleurs situés sur le sol allemand. À la fin de l'année 1942 ils étaient seulement 240 000. Les autorités Allemandes et Françaises organisèrent alors un recensement général des travailleurs Français et tentèrent d'imposer à tous les inactifs de trouver un emploi. Dans chaque ville importante, un service administratif du STO, dépendant d'une Feldkommandantur, était chargé de gérer les dossiers et de la désignation des « déportés du travail ». [Ref.↑]
  2. Suzanne Lozac'h de Pennarun est la fille de Fanch Coïc. Témoignage de Jean Le Corre : « Nous pourrions nous créer un alibi pour nous deux, me dit Fanch. Ce fut vite décidé. Nous nous sommes rendus à Pennarun, voir Fanch Coïc, pour qu'il nous vende un cochon. ». [Ref.↑]


Thème de l'article : Fiche bibliographique d'un livre ou article couvrant un aspect du passé d'Ergué-Gabéric

Date de création : Août 2007    Dernière modification : 20.04.2014    Avancement : Image:Bullgreen.gif [Fignolé]