Le ragoût noir des spartiates sous les tentes de Kerdévot, Courrier du Finistère 1890
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- | Une coupure <ref name="Chuto">{{Chuto}}</ref> | + | Cette édition du 20 septembre 1890 <ref name="Chuto">{{Chuto}}</ref> du journal républicain « <i>Le Finistère</i> » <ref>{{LeFinistère}}</ref> nous fait le compte-rendu du pardon annuel : « <i>Ce pardon, déjà très ancien, est sans contredit la plus vaste et la plus noble expression de notre antique foi bretonne ... Les femmes chantaient des cantiques bretons et la fête religieuse s'est terminée par la bénédiction du Très-Saint-Sacrement.</i> » |
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+ | Et sur le placitre de la chapelle c'est la fête païenne, donc le fameux ragoût noir servi sous les toiles des stands des restaurateurs. Et le journaliste de faire le parallèle avec le plat antique des spartiates : « <i>les Bretons savourent avec délices un ragoût noir dont assurément les Spartiates se fussent régalés</i> » | ||
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+ | Plutarque indique que « <i>parmi les plats, celui que spartiates apprécient le plus est le ragoût noir ; c'est au point que les vieillards ne demandent même pas de viande ; ils la laissent aux jeunes et font leur dîner du brouet qu'on leur verse</i>. » C'est pour les Grecs un véritable sujet de curiosité. Le plat était composé de viandes rôties de chèvre et porc, de sel, de vinaigre et de sang, ce bouillon cuit à feu doux pendant des heures ayant cette couleur noire caractéristique. | ||
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+ | Aux 19e et 20e siècles, le ragoût de Kerdévot était fait quant à lui de viande de bœuf : « <i> D'autres se ravitaillaient dans des stands où on trouvait de la soupe, du ragoût de bœuf, du café</i> » (Pierre Roumégou, 1980). | ||
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Version du 13 mars ~ meurzh 2015 à 18:42
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Un journaliste qui fait une jolie allusion à la consommation de ragôut ou brouet noir par les Spartiates et les pardonneurs de la chapelle de Kerdévot. | |||||
Autres lectures : « Espace «Chapelle de Kerdévot » ¤ « ALEXANDRE (Père) - Le Pardon de Kerdévot vers 1669 » ¤ « Pélerinage à Notre-Dame de Kerdévot, l'Impartial du Finistère 1871 » ¤ « Souvenirs du pardon de Kerdévot par Pierre Roumégou » ¤ « ANONYME - La légende des crêpes de Pierre de Kerdévot, page d'Anne de Bretagne » ¤ |
1 Présentation
Cette édition du 20 septembre 1890 Et sur le placitre de la chapelle c'est la fête païenne, donc le fameux ragoût noir servi sous les toiles des stands des restaurateurs. Et le journaliste de faire le parallèle avec le plat antique des spartiates : « les Bretons savourent avec délices un ragoût noir dont assurément les Spartiates se fussent régalés » |
Plutarque indique que « parmi les plats, celui que spartiates apprécient le plus est le ragoût noir ; c'est au point que les vieillards ne demandent même pas de viande ; ils la laissent aux jeunes et font leur dîner du brouet qu'on leur verse. » C'est pour les Grecs un véritable sujet de curiosité. Le plat était composé de viandes rôties de chèvre et porc, de sel, de vinaigre et de sang, ce bouillon cuit à feu doux pendant des heures ayant cette couleur noire caractéristique. Aux 19e et 20e siècles, le ragoût de Kerdévot était fait quant à lui de viande de bœuf : « D'autres se ravitaillaient dans des stands où on trouvait de la soupe, du ragoût de bœuf, du café » (Pierre Roumégou, 1980). |
2 Coupure de presse
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3 Annotations
- Information et document communiqués par Pierrick Chuto, passionné d'histoire régionale, auteur de nombreux articles (Le Lien du CGF, La Gazette d'Histoire-Genealogie.com ... ) et de livres sur les pays de Quimper et du Pays bigouden : § [ses publications] . La dernière parution est « Bien-aimée Marie-Anne avec de belles lettres d'amour de son arrière-grand-père à sa promise. [Ref.↑]
- Le Finistère : journal politique républicain fondé en 1872 par Louis Hémon, bi-hebdomadaire, puis hebdomadaire avec quelques articles en breton. Louis Hémon est un homme politique français né le 21 février 1844 à Quimper (Finistère) et décédé le 4 mars 1914 à Paris. Fils d'un professeur du collège de Quimper, il devient avocat et se lance dans la politique. Battu aux élections de 1871, il est élu député républicain du Finistère, dans l'arrondissement de Quimper, en 1876. Il est constamment réélu, sauf en 1885, où le scrutin de liste lui est fatal, la liste républicaine n'ayant eu aucun élu dans le Finistère. En 1912, il est élu sénateur et meurt en fonctions en 1914. [Ref.↑]
- Mirliton, s.m. : tube creux de roseau garni par les deux bouts avec une pelure d'oignon ou avec un morceau de peau de baudruche, et autour de laquelle s'enroule souvent un papier contenant un rébus ou des devises ; on a pratiqué, aux extrémités, deux ouvertures latérales, sur l'une desquelles on applique la bouche, en chantant un air populaire ; la vibration des pelures d'oignon donne à la voix un son nasillard et ridicule, qui fait que le mirliton n'est employé que par plaisanterie et pour faire rire ; on le nomme à cause de cela flûte à l'oignon. Source : XMLittré. [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
Thème de l'article : Coupures de presse relatant l'histoire et la mémoire d'Ergué-Gabéric Date de création : Mars 2015 Dernière modification : 13.03.2015 Avancement : [Développé] |