Le blason à trois chevrons des Parcevaux au presbytère - GrandTerrier

Le blason à trois chevrons des Parcevaux au presbytère

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-<i>Ou l'existence d'un très bel écu noble entouré d'un support ornemental, le tout gravé dans un linteau au-dessus d'une porte du presbytère d'Ergué-Gabéric, et qui est bien en valeur depuis le lessivage de la façade sud en 2008.</i>+<i>Un très bel écu noble entouré d'un support ornemental, le tout gravé en bosse sur un linteau d'une porte de la façade sud du presbytère d'Ergué-Gabéric, et qui est bien en valeur depuis le lessivage des murs en 2008.</i>
-A priori aucun mémorialiste n'a signalé la présence de ce bel ouvrage, ni donc transmis des informations sur son origine. Cela nous invite à tenter l'exercice.+Aucun mémorialiste n'a signalé la présence de ce bel ouvrage, ni transmis des informations sur son origine. On a pensé un moment qu'il s'agissait des chevrons des Kervastard-Kerengar d'Elliant, mais il est désormais attesté que le blason du presbytère fut la marque noble d'un recteur-chanoine du 16e siècle.
Autres lectures : Autres lectures :
-{{Tpg|Rétrospective des familles nobles gabéricoises}}+{{Tpg|Jean Parcevaux, chanoine et recteur (1568)}}
 +{{Tpg|Le blason aux trois chevrons des Kervastard-Kerengar d'Elliant}}
{{Tpg|1957-1961 - La restauration du presbytère par Roger Le Flanchec}} {{Tpg|1957-1961 - La restauration du presbytère par Roger Le Flanchec}}
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-{{Tpg|Les Le Guay (1841-1917), chatelains du Cleuyou au 19e siècle}}+|width=25% valign=top|[[Image:Parcevaux-0.jpg|right|220px|]]
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 +==Présentation==
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-<diapo w=400 f1="BlasonPresbytère.jpg" t1="Une variante du blason des Kervastard de Kerengar"></diapo>+Le blason du presbytère à trois chevrons et une étoile à six branches appartenait à Jean Parcevaux <ref>Informations héraldiques et généalogiques communiquées par Hervé de Parcevaux de Tronjoly, membre actif de l’Association de la famille de Parcevaux (http://parcevaux.org).</ref>, chanoine recteur d'Ergué-Gabéric jusqu'en 1568, date de son décès <ref>Peyron et Abgrall, Notices sur les paroisses du diocèse de Quimper, Ergué-Gabéric, Bulletin de la commission diocésaine d'Architecture & d'Archéologie, Quimper, 1909, p. 38, </ref>. Blasonné « <i>D’argent à trois chevrons d’azur cantonnés d’une étoile de gueules à dextre</i> », il représente l'antique famille de Parcevaux dont la branche ainée éteinte au 17e siècle détenait la seigneurie de Mezarnou en Plounéventer depuis le 14e siècle.
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 +Selon Guy Autret de Missirien et de Lezergué <ref>Généalogie Parcevaux, BnF, Cabinet d'Hozier 261, Fr. 31142</ref>, il fut chanoine de Léon et de Cornouaille, conseiller au présidial de Quimper et enfin grand vicaire de Léon. C'était le fils d'Yvon Parcevaux, seigneur de Mesarnou et sénéchal de Léon qui reçut François Ier et la reine Claude le 20 septembre 1518 à Lesneven <ref>Chanoine Hervé Calvez, Notre-Dame de Lesneven et Notre-Dame du Folgoët, 1945</ref>, décédé en mars 1519.
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 +[[Image:Mezarnou.jpg|thumb|400px|center|Le magnifique manoir restauré de Mezarnou en Plounéventer]]
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 +Le chanoine était le demi-frère, du premier mariage d'Yvon avec Marie Kergoannec, de :
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 +*Jehanne mariée par contrat du 1er octobre 1512 avec Jehan Barbier, seigneur de Kerjean,
 +*Maurice fils aîné, seigneur de Mesarnou, sénéchal de Léon et conseiller au parlement de Bretagne, décédé en 1571,
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 +Il était le frère (aîné ?), du second mariage d'Yvon avec Jeanne de Kerven, de :
 +*François chanoine de Léon et grand-vicaire de Léon, décédé vers 1569 et enterré dans la cathédrale de Saint-Pol de Léon,
 +*Prigent, procureur de Brest et Saint-Renan, décédé le 2 juillet 1566 et marié en 1535 avec Françoise héritière de Keranméar décédée le 28 juin 1574,
 +*Louise mariée avec Guillaume du Poulpry, sénéchal de Léon et conseiller au parlement de Bretagne,
 +*Marie mariée avec Nicolas de Kerroudault.
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 +Hervé de Parcevaux, seigneur de Mesarnou et arrière-petit-neveu de Jean, se maria en 1587 avec Renée de Coëtlogon douairière de Coatélan. Leurs armes en alliance (blason à trois chevrons cantonnés d'une étoile à dextre en alliance avec les armes de Coëtlogon) sont encore visibles au dessus du porche de l'église ruinée de l’ancien prieuré du Beuzit-Connogan près de Landerneau.
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-Ce blason était très probablement porté par la famille Kervastard, les seigneurs de Kerengar en Elliant, qui avaient comme blasonnement : « <i>d'argent à trois chevrons de sable</i> ».+<gallery caption="Photos du presbytère en 2012-13" perrow=3>
 +Image:Presbytère2012.jpg
 +Image:BlasonPresbytère.jpg
 +Image:Parcevaux-1.jpg
 +Image:Parcevaux-2.jpg
 +Image:Parcevaux-4.jpg
 +Image:ParcevauxFacadeSud.jpg
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-Le Chevron est une pièce de blason formée de deux bandes plates, qui sont jointes par le haut, et qui s'élargissent en forme de compas à demi ouvert. Les auteurs <ref>L'origine du chevron héraldique d'après le « <i>Dictionnaire archéologique et explicatif de la science du blason</i> » par le Comte Alphonse O'Kelly de Galway — Bergerac, 1901</ref> diffèrent d'opinion sur son symbolisme. Les uns veulent y voir l'éperon de l'ancien chevalier, les autres une barrière de lice des anciens tournois. Wulson de la Colombière dit que le Chevron est le symbole de protection et de conservation, parce qu'il soutient les bâtiments et les protège contre les injures de l'air. On se sert aussi de Chevrons pour arrêter et détourner les débordements des fleuves et des torrents. Au figuré, les Chevrons dénotent de vaillants guerriers qui s'opposent courageusement et résistent à leurs ennemis envahissant la patrie. Le Chevron a aussi été pris pour le symbole de la constance et de la fermeté.+L’état des prééminences de la famille de Maillé-Kerman, établi par Jan Bouricquen en 1614, nous donne une reproduction en couleur de la grande vitre de l’église tréviale de Trémaouézan. La reproduction du manuscrit, effectuée par le Guennec en 1933, nous permet d’observer que les cinq blasons Parcevaux présents dans la vitre portent « <i>d’argent à trois chevrons d’azur cantonnés d’une étoile de gueules à dextre</i> » <ref>Louis Le Guennec, Prééminences de la famille de Maillé-Kerman dans l'évêché de Léon en 1614, 1933</ref>.
-[[Image:BlasonPresbytere.svg|right|120px|]]Ce blason est présent dans le tympan de la maîtresse-vitre de Kerdévot (cf ci-dessus « au 3 »), en alliance avec trois autres familles, à droite du blason des Tromelin, lui-même aussi en alliance.+Les Parcevaux actuels procèdent de Prigent de Parcevaux, frère cadet de Jean, qui fut seigneur de Keranméar (alias Keranméal ou Keraméal) en Kernouës. La pierre armoriée de ce Prigent (blason à trois chevrons cantonnés d'une étoile à dextre et surmonté d'un lambel <ref name=Lambel>{{K-Lambel}}</ref>) fut transportée au début du XXe siècle de l'ancien manoir de Keranméar au jardin du presbytère du Folgoët <ref>Louis Le Guennec, Le Finistère Monumental, Tome II, Brest et sa région, 1981, p. 389-390</ref>. Elle y a été photographiée par Paul Morizur vers 1980 et figure dans sa très intéressante notice sur Morizur.
-Les Kervastard étaient du lieu noble de Kerengar en Elliant, le lieu d'origine de Kervastard étant situé en l'ancienne paroisse de Bothoa actuellement village de la commune de Saint-Nicolas-du-Pélem). Certaines sources citent le fief de Kervastard en Elliant comme un équivalent ou un renommage de Kerengard ou Keringard. +Les brisures de l'étoile et du lambel <ref name=Lambel>{{K-Lambel}}</ref> disparurent à la fin du XVIe siècle et les Parcevaux reprirent alors les armes pleines (« <i>d'argent à trois chevrons d'azur</i> ») qu’ils portent encore maintenant.
 + 
 +Représentation du blason du chanoine Parcevaux à Ergué-Gabéric :
 +[[Image:BlasonPresbytere.svg|right|220px|center]]
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-<diapo w=400 f1="AfficheBlasonPresbytere.jpg" t1=""></diapo> 
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-|width=48% valign=top {{jtfy}}|[[Image:GrallonKervastard.jpg|width=120px|thumb|right]]Ainsi, peut-on trouver au musée départemental de Quimper la pierre tombale de Grallon de Kervastard décédé en 1383 et la plaquette de présentation indique que « <i>Kervastard était situé dans la paroisse d'Elliant</i> ». Louis Le Guennec dans une note manuscrite <ref>Document conservé aux Archives municipales de Quimper et communiqué par Werner Preissing, propriétaire actuel du château du Cleuyou : « <i>Ergué-Gabéric. C'est dans la chapelle du manoir du Cleuyou que se trouvait la pierre tombale de Grallon de Kervastar-Keriguar dudit lieu en Elliant, avec son effigie gravée au trait, qui fut donnée au musée archéologique par M. Le Guay, ancien secrétaire général de la Préfecture du Finistère. Elle provenait de l'ancienne église des Cordeliers de Quimper.</i> (Louis Le Guennec) ».</ref> précise quant à lui : « <i>la pierre tombale de Grallon de Kervastar-Keriguar dudit lieu en Elliant</i> ». Ce qui est plus exact d'un point de vue toponymique. 
-Pol Potier de Courcy précise dans son nobiliaire et armorial de Bretagne : « <i>Kervastard ou Kerambastard (De ), Seigneur dudit lieu, paroisse de Bothoa, évêché de Cornouailles. Graslan, fait hommage à Jeanne de Raiz, dame de Châteaulin-sur-Trieuc, en 1382</i> ». Ce qui semble indiquer que le fief de Grallon était plutôt à Bothoa qu'à Elliant. Ce serait une branche cadette des Kervastard qui s'est établie à Elliant.+|width=4% valign=top {{jtfy}}|&nbsp;
- +|width=48% valign=top {{jtfy}}|
-Par rapport à l'écu d'origine des Kervastard, un « meuble » a été ajouté sur le blason du presbytère , ceci « <i>en chef et flanc dextre</i> » (en haut, à gauche <ref>Dextre, adj. : terme désignant la droite de l'écu du chevalier qui est censé le porter. C'est donc le côté gauche du bouclier par rapport au spectateur.</ref>) : une quintefeuille <ref>En héraldique, le terme quintefeuille désigne un meuble héraldique représentant une fleur à cinq pétales. La quintefeuille est proche de la rose héraldique qui possède aussi cinq pétales et de l'angemme. C'est le nom usuel des potentilles. Le terme est aussi utilisé en architecture, il est alors masculin. Source : Wikipedia.</ref>. Serait-ce une initiative esthétique ou la marque d'une alliance familiale des sieurs de Kerengar ?+
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-Comment le blason elliantais de la branche cadette des Kervastard est-il arrivé au presbytère ? Une hypothèse est que le linteau fut récupéré d'un mur défait à Kerdévot, où les Kervastard de Kerengar étaient l'une des familles fondatrices en l'honneur de la Vierge Marie « <i>Intron Varia Kerzevot</i> » qui avait stoppé la fameuse peste d'Elliant. A moins que l'acquisition du blason se fit autrement. Le saura-t-on un jour ?+
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Catégorie : Patrimoine
 Site : GrandTerrier

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§ E.D.F.

Un très bel écu noble entouré d'un support ornemental, le tout gravé en bosse sur un linteau d'une porte de la façade sud du presbytère d'Ergué-Gabéric, et qui est bien en valeur depuis le lessivage des murs en 2008.

Aucun mémorialiste n'a signalé la présence de ce bel ouvrage, ni transmis des informations sur son origine. On a pensé un moment qu'il s'agissait des chevrons des Kervastard-Kerengar d'Elliant, mais il est désormais attesté que le blason du presbytère fut la marque noble d'un recteur-chanoine du 16e siècle.

Autres lectures : « Jean Parcevaux, chanoine et recteur (1568) » ¤  « Le blason aux trois chevrons des Kervastard-Kerengar d'Elliant » ¤  « 1957-1961 - La restauration du presbytère par Roger Le Flanchec » ¤  « Le blason Lopriac sur la sacristie de Kerdévot » ¤  « Le blason écartelé de la fontaine de Kerdévot » ¤  « Les blasons de la maîtresse-vitre de la chapelle de Kerdévot » ¤ 

[modifier] Présentation

Le blason du presbytère à trois chevrons et une étoile à six branches appartenait à Jean Parcevaux [1], chanoine recteur d'Ergué-Gabéric jusqu'en 1568, date de son décès [2]. Blasonné « D’argent à trois chevrons d’azur cantonnés d’une étoile de gueules à dextre », il représente l'antique famille de Parcevaux dont la branche ainée éteinte au 17e siècle détenait la seigneurie de Mezarnou en Plounéventer depuis le 14e siècle.

Selon Guy Autret de Missirien et de Lezergué [3], il fut chanoine de Léon et de Cornouaille, conseiller au présidial de Quimper et enfin grand vicaire de Léon. C'était le fils d'Yvon Parcevaux, seigneur de Mesarnou et sénéchal de Léon qui reçut François Ier et la reine Claude le 20 septembre 1518 à Lesneven [4], décédé en mars 1519.

Le magnifique manoir restauré de Mezarnou en Plounéventer
Le magnifique manoir restauré de Mezarnou en Plounéventer

Le chanoine était le demi-frère, du premier mariage d'Yvon avec Marie Kergoannec, de :

  • Jehanne mariée par contrat du 1er octobre 1512 avec Jehan Barbier, seigneur de Kerjean,
  • Maurice fils aîné, seigneur de Mesarnou, sénéchal de Léon et conseiller au parlement de Bretagne, décédé en 1571,

Il était le frère (aîné ?), du second mariage d'Yvon avec Jeanne de Kerven, de :

  • François chanoine de Léon et grand-vicaire de Léon, décédé vers 1569 et enterré dans la cathédrale de Saint-Pol de Léon,
  • Prigent, procureur de Brest et Saint-Renan, décédé le 2 juillet 1566 et marié en 1535 avec Françoise héritière de Keranméar décédée le 28 juin 1574,
  • Louise mariée avec Guillaume du Poulpry, sénéchal de Léon et conseiller au parlement de Bretagne,
  • Marie mariée avec Nicolas de Kerroudault.

Hervé de Parcevaux, seigneur de Mesarnou et arrière-petit-neveu de Jean, se maria en 1587 avec Renée de Coëtlogon douairière de Coatélan. Leurs armes en alliance (blason à trois chevrons cantonnés d'une étoile à dextre en alliance avec les armes de Coëtlogon) sont encore visibles au dessus du porche de l'église ruinée de l’ancien prieuré du Beuzit-Connogan près de Landerneau.

 

L’état des prééminences de la famille de Maillé-Kerman, établi par Jan Bouricquen en 1614, nous donne une reproduction en couleur de la grande vitre de l’église tréviale de Trémaouézan. La reproduction du manuscrit, effectuée par le Guennec en 1933, nous permet d’observer que les cinq blasons Parcevaux présents dans la vitre portent « d’argent à trois chevrons d’azur cantonnés d’une étoile de gueules à dextre » [5].

Les Parcevaux actuels procèdent de Prigent de Parcevaux, frère cadet de Jean, qui fut seigneur de Keranméar (alias Keranméal ou Keraméal) en Kernouës. La pierre armoriée de ce Prigent (blason à trois chevrons cantonnés d'une étoile à dextre et surmonté d'un lambel [6]) fut transportée au début du XXe siècle de l'ancien manoir de Keranméar au jardin du presbytère du Folgoët [7]. Elle y a été photographiée par Paul Morizur vers 1980 et figure dans sa très intéressante notice sur Morizur.

Les brisures de l'étoile et du lambel [6] disparurent à la fin du XVIe siècle et les Parcevaux reprirent alors les armes pleines (« d'argent à trois chevrons d'azur ») qu’ils portent encore maintenant.

Représentation du blason du chanoine Parcevaux à Ergué-Gabéric :

 

[modifier] Annotations

  1. Informations héraldiques et généalogiques communiquées par Hervé de Parcevaux de Tronjoly, membre actif de l’Association de la famille de Parcevaux (http://parcevaux.org). [Ref.↑]
  2. Peyron et Abgrall, Notices sur les paroisses du diocèse de Quimper, Ergué-Gabéric, Bulletin de la commission diocésaine d'Architecture & d'Archéologie, Quimper, 1909, p. 38, [Ref.↑]
  3. Généalogie Parcevaux, BnF, Cabinet d'Hozier 261, Fr. 31142 [Ref.↑]
  4. Chanoine Hervé Calvez, Notre-Dame de Lesneven et Notre-Dame du Folgoët, 1945 [Ref.↑]
  5. Louis Le Guennec, Prééminences de la famille de Maillé-Kerman dans l'évêché de Léon en 1614, 1933 [Ref.↑]
  6. Lambel, s.m : meuble héraldique généralement placé en chef, et souvent sous forme de brisure, à savoir une traverse horizontale, orné de trois pendants. Source : Wikipedia. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 6,0 6,1]
  7. Louis Le Guennec, Le Finistère Monumental, Tome II, Brest et sa région, 1981, p. 389-390 [Ref.↑]


Thème de l'article : Patrimoine communal d'Ergué-Gabéric

Date de création : Avril 2011    Dernière modification : 28.05.2013    Avancement : Image:Bullorange.gif [Développé]