L'ancienne chapelle de Sainte-Appoline près de Sulvintin - GrandTerrier

L'ancienne chapelle de Sainte-Appoline près de Sulvintin

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Catégorie : Patrimoine
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§ E.D.F.

À la recherche d'une chapelle disparue peu après la Révolution et qui reste encore néanmoins virtuellement présente dans les mémoires des habitants de l'ancienne trève de Sulvintin.

On peut découvrir ci-après les lieux champêtres où la chapelle était réputée être sous formes de photo et d"une vidéo panoramique, ainsi que les autres traces documentaires de son existence, sans oublier la belle statue de Ste-Appoline de l'église paroissiale.

Autres lectures : « 1795 - Vente et adjudication de Sainte-Appoline » ¤ « Souvenirs d'enfance de fin de guerre 1939-45, par Michel Le Goff » ¤ « Sainte-Appoline, Santez-Apolina » ¤ « Cartographie du village de Sulvintin » ¤ « Carte de Cassini ou de l'Académie au 1:86400 de 1750-1790 » ¤ « Toponymie du lieu-dit Sulvintin » ¤ 

1 Présentation

Au départ de la recherche du champ de Ste-Appoline, il y a ce croquis de Michel Le Goff, originaire de Sulvintin, où il a marqué l'emplacement présumé de la chapelle et de la fontaine Ste-Appoline. Retrouver cette prairie avec son dessin est en fait plus facile qu'avec l'aide du cadastre ou d'une carte d'état-major. Nous avons consulté a postériori le vieux cadastre de 1836 pour vérifier la cohérence ; seul un déplacement de la route entre Sulvintin et Kervéady est notable (cf ci-dessous le chapitre cartographie).

Comme on peut le voir ci-dessous sur les photos, l'endroit est en légère pente, en surplomb d'un ruisseau, et est assurément un lieu idéal pour abriter une petite chapelle de campagne. Malheureusement, signalée en ruines dès 1804 [1], ses pierres ont complètement disparu.

Ste-Appoline apparait par contre sur les cartes de Cassini, entre Sulvintin et Kerdudal, à partir de relevés fait entre 1750 et 1790 :

 

En 1795 la chapelle est confisquée à l'Eglise et vendue au plus offrant : c'est une citoyenne de Quimper, Marie Madeleine Merpaut [2] qui l'emporte pour un montant de 85 livres. Hormis St-Gildas près de Loqueltas vendue 75 livres et St-Joachim près de Lezergué 125 livres, les prix de ventes des autres chapelles sont bien plus élevés : Kerdévot (3000 livres), St-Guénolé (630 livres), St-André (395 livres).

Par rapport à Kerdévot et St-Guénolé, ce qui explique le prix modique est d'une part les dimensions modestes de Ste-Appoline, et aussi le faiit qu'elle ne soit plus opérationnelle, étant manifestement en ruines.

2 Cartographie

La parcelle sur le cadastre Napoléonien porte le n° 415 et son nom dans la matrice est explicite : « Foennec ar chapel » (la prairie de la chapelle). La parcelle 418, de l'autre côté du ruisseau, est dénommée « Liors ar chapel » (le courtil de la chapelle)

3 Iconographie

Champ de la chapelle (vidéo)

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4 Annotations

  1. La mention de Ste-Appoline en ruines dans un document de 1804 est signalée par Bernez Rouz dans son étude toponymique de 2007 (Cahier n° 9 d'Arkae). Mais nous ne connaissons pas la référence exacte du document d'archives. [Ref.↑]
  2. Marie Magdelaine Merpaut, née vers 1755 à Rennes, qualifiée de marchande dans les actes d'acquisition des biens nationaux du Cleuyou, était la sœur de Jeanne Yvonne Merpaut (laquelle épousa en 1778 Jean François Guillaume Lafage, marchand en la rue Kéréon). Les Merpaut étaient originaire de la paroisse de Rennes St-Germain. Marie Magdelaine Merpaut reste célibataire et décède le 15 juin 1829, à Quimper, rue Keréon. [Ref.↑]


Thème de l'article : Richesses patrimoniales

Date de création : Juillet 2014    Dernière modification : 12.07.2014    Avancement : Image:Bullorange.gif [Développé]