Jérôme Salaun, agriculteur et mémoire de Kerzudal, Pont-Mein et Ste-Appoline

Dernier des Mohicans, né en 1931, aime raconter sa vie d'agriculteur et le riche passé de son village de Kerzudal, avec beaucoup de douceur et d'humilité qui étonne ses auditeurs.

Kerdudal est un petit hameau au sud-est de la commune d'Ergué-Gabéric, qu'il faut bien prononcer Kerzul, la finale dal étant "mangée".

Même Jean-Marie Déguignet ne dérogeait pas à cette orthographe : « ce chemin passait par Stang a Leur, grand pays de lutins, par Kerzudal, Lézébel pour aboutir à la route de Coray à Quimper ».

Jérôme ne tarit pas quand il s'agit d'évoquer "son manoir" : « Voici le vieux manoir de Kerdudal tel qu'il était quand il était habité par les La Marche. Sur le devant côté gauche (en regardant de face) il y avait devant un escalier de pierre de 13 marches, que j'ai démoli quand j'ai agrandi le manoir. Sur le linteau de la porte d'entrée, déjà ébréché quand mes grand-parents sont venus, il y a une inscription que j'aimerais bien déchiffrer. Peut-être que l'évêque de La Marche est né ici, et non pas à Lezergué [1]. »

Jérôme Salaun est né dans le petit pennty : maison toit surélevé en chaume, père 6 frères et sœurs,

chemin venant du Kerfres, au bord hangar avant, goarem ar pontic, pont-mein, attelage qui renverse, gamin ne sait pas freiner, maerl [2].

fontaine, drainer, canal en pierre, rosace et bénitier chez le voisin, autel qui dépassait, pierre d'angle dans la prairie

Thème de l'article : Mémoires de nos anciens gabéricois.

Date de création : décembre 2016    Dernière modification : 13.08.2016    Avancement : [Développé]