Jérôme Kergourlay, maire (1790-1792)
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Autres lectures : « 1790-1791 - Oppositions elliantaises et gabéricoises au canton de Rosporden » ¤ « 1791 - Rattachement à Ergué-Gabéric de Kerampensal, Cleuyou et Kerelan » ¤ « 1791 - Demande du maire pour le maintien de prêtres réfractaires » ¤ « 1791 - Requête municipale contre une prostituée » ¤
[modifier] Biographie
Jérome Kergourlay est né le 6 décembre 1737 à Ergué-Gabéric. En 1769 il habite Kerdévot en 1769 et en 1778 Squividan. Il se marie le 25 octobre 1768 avec Louise Helaine Mahé avec qui il a cinq enfants. Il décède le 15 mai 1809 à Squividan en Ergué-Gabéric. Son fils Joseph s'installe aussi à Squividan comme cultivateur. En 1790 il apparaît dans le recensement de la population en tant que citoyen actif (électeur) et agriculteur à Squividan. Son exploitation, l'une des trois fermes du lieu-dit, est dotée de quatre domestiques. |
Il est apparenté à au moins deux autres personnalités de la commune : sa belle-mère, la première femme de son père, est une Blanche Lizien de Mélennec, grande tante d'Hervé Lizien, et Jérome Crédou est également son cousin par cette branche. Informations généalogiques : |
[modifier] Mandat municipal
Dans l'acte de baptême de Françoise Credou de Kerhaut le 12 août 1790, le « maire de cette paroisse » est Jérôme Kergourlay. Au moment du rattachement de la commune au canton provisoire de Rosporden, il apparait comme maire dans les délibérations du 28 novembre 1790 et du 3 mai 1791. Son nom avec le titre de maire de la commune d'Ergué-Gabéric est mentionné dans deux documents de 1791, l'un dans une pétition pour réclamer le maintien des prêtres non assermentés, l'autre pour demander la prise en charge d'une prostituée de la commune. A noter aussi qu'en 1791 le territoire communal fut agrandi dans sa partie sud-ouest avec le rattachement des villages de Kerampensal, du Cleuyou, de Kerelan et du moulin du Coutellic : « 1791 - Rattachement à Ergué-Gabéric de Kerampensal, Cleuyou et Kerelan ». Le 1er février 1791 le maire Jérôme Kergourlay et le Conseil général de la commune craignant d'être privés des prêtres qui n'avaient pas prêté serment à la Constitution Civile du Clergé, écrit au Département et au District de Quimper pour demander leur maintien (cf. doc « 1791 - Demande du maire pour le maintien de prêtres réfractaires » :
Cette délibération ne fut pas approuvée par les administrateurs du département, et le 28 mars 1791 un nouveau curé constitutionnel est nommé. Le recteur réfractaire, Alain Dumoulin, contestera cette nomination, mais in fine il devra s'exiler à Prague. |
En mai 1791 la municipalité d'Ergué-Gabéric conduite par son maire s'adresse au Directoire du district de Quimper pour se plaindre de la présence d'une fille de mauvaise vie (document conservé aux Archives Départementales du Finistère sous la cote 12 L 4) :
Le directoire du district de Quimper répondra à la municipalité d'Ergué-Gabéric pour l'autoriser à faire emprisonner la dite personne. |
[modifier] Annotations
Thème de l'article : Biographie et histoire d'un mandat de maire Date de création : septembre 2006 Dernière modification : 6.03.2021 Avancement : [Développé] |