Hervé Balès et le grand taxi populaire du casse du STO en 1944 - GrandTerrier

Hervé Balès et le grand taxi populaire du casse du STO en 1944

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Catégorie : Mémoires  
Site : GrandTerrier

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Le véritable héros du casse du STO [1] du 14 janvier 1944 à Quimper, étaient-ce les résistants qui organisèrent ce coup d'éclat ou alors le taxi qui servit à transporter ces papiers jusqu'au four à pain du bourg d'Ergué-Gabéric ?

La réponse est sans doute dans la formulation de la question ...


Sommaire

Autres lectures : « Le grand taxi populaire du casse du STO en 1944 » ¤ « Les premières voitures gabéricoises » ¤ « François Balès (1921-1944), résistant » ¤ « JACQ Angèle - Ils n'avaient que leurs mains » ¤ « Le coup du STO raconté par Jean Le Corre » ¤ « LE BRIS Jean et Grégoire Jany - Le fichier du STO » ¤ 


1 Histoire du taxi

Hervé Balès né en 1901, l'un des frères du boulanger du bourg d'Ergué-Gabéric, était chauffeur de taxi. Il exerça son métier à Nantes avant de s'établir dans sa commune natale.

 
Citroën Rosalie d'Hervé Balès
Citroën Rosalie d'Hervé Balès

2 Galerie-photo

La première est prise dans la descente près du bourg et du manoir de Pennarun. On y voit Catherine Balès, née Le Dé, avec dans ses bras son fils Paul né en sept 37. La photo est donc de fin 1938, ou tout début 39.

La deuxième photo ci-contre, datée de 1949, est prise devant l'église et le commerce de Chiquet-Balès du bourg d'Ergué-Gabéric. La petite fille est Michèle Balès née en mai 48.

La troisième date de 1952 et montre encore Catherine Balès et son fils Paul sur le seuil du commerce ouvert tout récemment à « l'Eau-blanche », en Ergué-Armel, là ou se trouve aujourd'hui le grand rond-point circulaire près de la voix de chemin de fer.

 


3 Annotations

  1. Le Service du travail obligatoire (STO) fut, durant l'occupation de la France par l'Allemagne nazie, la réquisition et le transfert contre leur gré vers l'Allemagne de centaines de milliers de travailleurs français, afin de participer à l'effort de guerre allemand que les revers militaires contraignaient à être sans cesse grandissant (usines, agriculture, chemins de fer, etc.). Les personnes réquisitionnées dans le cadre du STO étaient hébergées dans des camps de travailleurs situés sur le sol allemand. À la fin de l'année 1942 ils étaient seulement 240 000. Les autorités Allemandes et Françaises organisèrent alors un recensement général des travailleurs Français et tentèrent d'imposer à tous les inactifs de trouver un emploi. Dans chaque ville importante, un service administratif du STO, dépendant d'une Feldkommandantur, était chargé de gérer les dossiers et de la désignation des « déportés du travail ». [Ref.↑]


Thème de l'article : Mémoires de nos anciens gabéricois.

Date de création : Mai 2012    Dernière modification : 17.05.2012    Avancement : Image:Bullorange.gif [Développé]