François Le Pennec, recteur-desservant (1802-1810)
Un article de GrandTerrier.
|
|
Autres lectures : « PEYRON et ABGRALL - Notices sur les paroisses de l´évêché de Quimper et de Léon » ¤ « 1809 - Campagne de calomnie contre le desservant François Le Pennec » ¤ « 1809 - Ponction du coffre de Kerdévot par le conseil municipal * » ¤
1 Présentation
François Le Pennec est natif de Quimerc'h Dès le 5 octobre 1790, avec son supérieur Hervé Le Coq et trois autres directeurs, il signe la protestation contre la constitution civile du clergé, adressée au procureur général du Finistère. En 1791 ils sont quatre à devoir émigrer en Espagne où le supérieur décéda (un des directeurs se réfugia sur l'île de Jersey) En 1801, le préfet du Finistère cite François Le Pennec dans un rapport au Ministre de l'Intérieur dans sa « Liste des prêtres du département du Finistère qui, par leurs talents et leur moralité, méritent le plus la confiance du Gouvernement et jouissent de l'estime publique » |
Il semble que la transcription « curé de Malgren » est doublement erronée. Tout d'abord dans le document original le nom de la paroisse devait probablement être Melgven. Et d'autre part, certes le desservant de Melgven à la Révolution était un Pennec, mais prénommé Pierre ; il fut également exilé en Espagne et y mourut. François Le Pennec était par contre directeur du petit séminaire de Plouguernével. Suite à cette enquête il fut nommé par l'évêque Mgr André |
2 Ministère gabéricois
A Ergué-Gabéric il loge avec sa soeur veuve, et ses deux neveux. Mauvais marcheur, il s'occupe plus particulièrement de l'éducation des jeunes. Il fait l'acquisition d'une ferme affermée à Kergaradec. Son vicaire est Jean-Marie Colcanap avec qui il s'entend bien. |
Dans deux longues lettres de 5 et 4 pages, il se plaint en 1809 à son nouvel évêque Deux noms sont cités dans ses lettres :
|
3 Annotations, commentaires
- PEYRON & ABGRALL (Paul & Jean-Marie), « Notices sur les paroisses de l´évêché de Quimper et de Léon », dans Bulletin de la Commission Diocésaine d'Architecture et d'Archéologie, Association Diocésaine, Quimper, 32-48 [Ref.↑]
- Cf « Le Petit Séminaire de Plouguernével depuis sa fondation jusqu'à la période révolutionnaire », M. le Chanoine Chatton, Imprimerie René Prud'homme, St-Brieuc, 1896. [Ref.↑]
- Cité dans « Le clergé breton en 1801 d'après les enquêtes préfectorales de l'an IX et l'an X conservées aux Archives nationales », Emile sevestre, Annales de Bretagne, tome 29, numéro 3, 1913, pp. 503-512. La lettre et l'enquête se trouvent aux Archives nationales F19 865. [Ref.↑]
- Claude André, né en Bresse en 1743, est un homme d'église qui a connu la Révolution et le Concordat. Le 9 mai 1802, suite au Concordat, il est sacré à Paris, dans l'église Saint-Roch, pour sa nomination d'évêque de Quimper. En 1804 il donne sa démission à la suite de quelques démêlés qu'il eut avec le préfet du Finistère et d'autres désagréments relatifs à son autorité épiscopale. [Ref.↑]
- Desservant, s.m. : ministre du culte qui assure, à titre transitoire ou permanent, le service religieux d'un lieu de culte ou d'une communauté ; source : TRLFi. Dans les paroisses bretonnes le desservant est le principal prêtre, responsable des vicaires et autres prêtres, et le terme de recteur lui sera préféré au cours du 19e siècle. [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
- Le baron Pierre-Vincent Dombidau-de-Croiselles, né à Pau en 1751, fut sacré en 1805 dans la cathédrale Notre-Dame de Paris pour sa nomination à l'évêché de Quimper et Léon. Il meurt à Quimper en 1823. Il exprime son admiration pour Napoléon et encourage les jeunes conscrits à rejoindre leurs drapeaux [Ref.↑]
Thème de l'article : Histoire d'une personnalité gabéricoise Date de création : mai 2014 Dernière modification : 10.05.2014 Avancement : [Développé] |