François Balès (1921-1944), résistant
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- | Texte complet et CD pour la mémoire => [[Le fichier du STO, par Jean LE BRIS et Jany Grégoire]] - édité par l'Association Amicale des Anciens de la Tour d'Auvergne (Quimper) | + | Texte complet et CD pour la mémoire : {{Tpg|Le fichier du STO, par Jean LE BRIS et Jany Grégoire}} édité par l'Association Amicale des Anciens de la Tour d'Auvergne (Quimper). |
Jean Le Bris a raconté comment le cambriolage des dossiers fut organisé et comment François Balès fut la charnière entre le groupe de Quimper et celui d'Ergué-Gabéric : | Jean Le Bris a raconté comment le cambriolage des dossiers fut organisé et comment François Balès fut la charnière entre le groupe de Quimper et celui d'Ergué-Gabéric : | ||
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- | Témoignage de Catherine Peton sur son frère => [[La résistance de François Balès en 1940-1944, par sa sœur Catherine Peton|La résistance de François Balès en 1940-1944]] | + | Témoignage de Catherine Peton sur son frère : {{Tpg2|La résistance de François Balès en 1940-1944, par sa sœur Catherine Peton|La résistance de François Balès en 1940-1944}} |
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« J'avais 20 ans quand a eu lieu le "coup du S.T.O.", le même âge que l'un des acteurs directs, Hervé BÉNÉAT. Je travaillais au commerce familial avec mon frère François (2 ans de plus que moi) et ma sœur Thérèse (4 ans de moins). Vivant sous le même toit et en toute confiance mutuelle avec notre frère, nous étions obligées, ma sœur et moi, de connaître une partie des activités de François, et même, dans certaines circonstances, d'y participer. Ainsi, je me souviens de ce cantonnement dans le bourg, en juin 1940, d'un groupe d'aviateurs français : un général, ami de la famille BOLLORÉ, avait fait se replier sur Ergué-Gabéric cette troupe démoralisée qu'un soir, à la tombée de la nuit, nous vîmes arriver en faisant le tour de l'église. Elle occupa plusieurs jours la salle de bal tenue par la famille BALÈS. | « J'avais 20 ans quand a eu lieu le "coup du S.T.O.", le même âge que l'un des acteurs directs, Hervé BÉNÉAT. Je travaillais au commerce familial avec mon frère François (2 ans de plus que moi) et ma sœur Thérèse (4 ans de moins). Vivant sous le même toit et en toute confiance mutuelle avec notre frère, nous étions obligées, ma sœur et moi, de connaître une partie des activités de François, et même, dans certaines circonstances, d'y participer. Ainsi, je me souviens de ce cantonnement dans le bourg, en juin 1940, d'un groupe d'aviateurs français : un général, ami de la famille BOLLORÉ, avait fait se replier sur Ergué-Gabéric cette troupe démoralisée qu'un soir, à la tombée de la nuit, nous vîmes arriver en faisant le tour de l'église. Elle occupa plusieurs jours la salle de bal tenue par la famille BALÈS. | ||
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- | Fiche bibliographique => [[Ils n'avaient que leurs mains, d'Angèle JACQ]] | + | Fiche bibliographique : {{Tpg|JACQ Angèle - Ils n'avaient que leurs mains}} |
Voici comment François Balès est décrit en page 116 du roman : | Voici comment François Balès est décrit en page 116 du roman : | ||
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- | Fiche bibliographique => [[PICHAVANT René - Clandestins de l'Iroise (1943-1944)]] | + | Fiche bibliographique : {{Tpg|PICHAVANT René - Clandestins de l'Iroise (1943-1944)}} |
Voici comment l'équipe est décrite , hormis Antoine Le Bris et Jeannette qui travaillaient au S.T.O. : | Voici comment l'équipe est décrite , hormis Antoine Le Bris et Jeannette qui travaillaient au S.T.O. : | ||
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- | Laurent Jacq, un ancien de "Polytechnique", père de deux petites filles, attaché au service du Génie Rural, dirige l'équipe formée par ailleurs de Léon Dolley, employé également au Génie Rural, de Hervé Bénéat, un élève-maître, de Jean Le Corre, footballeur au Stade Quimpérois, de Jean Le Bris, commis d'architecte, frère d'Antoine [1], de François Balès, le boulanger d'Ergué-Gabéric, et de son inséparable Pierre Le Moigne. Sept au total. | + | Laurent Jacq, un ancien de "Polytechnique", père de deux petites filles, attaché au service du Génie Rural, dirige l'équipe formée par ailleurs de Léon Dolley, employé également au Génie Rural, de Hervé Bénéat, un élève-maître, de Jean Le Corre, footballeur au Stade Quimpérois, de Jean Le Bris, commis d'architecte, frère d'Antoine <ref>Antoine Le Bris, le colosse, mourra d'asphyxie dans le train qui le menait en Allemagne. Les autres connaîtront le campde Neuengamme. Seuls Jean Le Bris et Jean Le Corre en reviendront. Léon Dolley, arrêté lui aussi, et incarcéré à Saint-Charles, évitera la déportation. François Balès trouvera la mort à Telgruc, lors des combats pour la libération de la presqu'île de Crozon. (Renseignements sur le cambriolage des bureaux du S.T.O. puisés dans le "Finistère dans la guerre", ouvrage déjà cité et le "Journal du Combattant", article de R.J. Poujade, du 25 janvier 1986).</ref>, de François Balès, le boulanger d'Ergué-Gabéric, et de son inséparable Pierre Le Moigne. Sept au total. |
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- | Par ailleurs, on peut noter un point de discussion : Le véhicule de transport des papier à Ergué-Gabéric est mentionné comme étant une camionnette : cf remarque ci-dessous dans le chapitre Angel Jacq. | + | Par ailleurs, on peut noter un point de discussion : Le véhicule de transport des papiers à Ergué-Gabéric est mentionné comme étant une camionnette, et non une Citroën Rosalie. |
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Version du 17 mai ~ mae 2012 à 06:21
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La place centrale du bourg d'Ergué-Gabéric est au nom d'un François Balès que ses proches appelaient Fanch, et qui est décédé à l'age de 23 ans à la fin de la dernière guerre mondiale. Qui était Fanch ? Sa soeur, ses compagnons de résistance ont tenu à témoigner, afin que sa conscience et son combat de résistant servent aux générations futures. |
Autres lectures : « LE BRIS Jean et Grégoire Jany - Le fichier du STO » ¤ « Les premières voitures gabéricoises » ¤ « LE CORRE Jean - Récit d'un résistant déporté » ¤ « LE CORRE Jean - Récit d'un résistant déporté » ¤ « 8 mai 1985 : François Balès, cérémonie du souvenir » ¤ « PICHAVANT René - Clandestins de l'Iroise (1943-1944) » ¤
1 Biographie
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2 Témoignages du groupe des Quimpérois
Texte complet et CD pour la mémoire : « Le fichier du STO, par Jean LE BRIS et Jany Grégoire » ¤ édité par l'Association Amicale des Anciens de la Tour d'Auvergne (Quimper). Jean Le Bris a raconté comment le cambriolage des dossiers fut organisé et comment François Balès fut la charnière entre le groupe de Quimper et celui d'Ergué-Gabéric :
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Et voici comment Maurice Dirou évoque son compagnon de 6e au Collège de la Tour d'Auvergne de Quimper :
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3 Témoignage de sa soeur Catherine
Témoignage de Catherine Peton sur son frère : « La résistance de François Balès en 1940-1944 » ¤
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4 Témoignage de Jean Le Corre d'Ergué-Gabéric
Texte complet du témoignage de Jean Le Corre : « Le coup du STO » ¤ Voir également l'article vérité sur la marque du taxi qui n'était pas une Renault Celta 4 mais une Citroën Rosalie : « Le grand taxi populaire du casse du STO en 1944 » ¤
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Et voici comment Jean Le Corre, sur la toute première page de ses souvenirs édités par Arkae, présente Fanch Balès et sa famille :
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5 Roman d'Angèle Jacq "Ils n'avaient que leurs mains"
Fiche bibliographique : « JACQ Angèle - Ils n'avaient que leurs mains » ¤ Voici comment François Balès est décrit en page 116 du roman :
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Par ailleurs, on peut noter quelques points du roman qui ne sont pas en adéquation avec les faits réels (mais ceci n'enlève rien de la valeur du roman qui décrit bien l'ambiance de cette période d'occupation) :
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6 René Pichavant "Clandestins de l'Iroise"
Fiche bibliographique : « PICHAVANT René - Clandestins de l'Iroise (1943-1944) » ¤ Voici comment l'équipe est décrite , hormis Antoine Le Bris et Jeannette qui travaillaient au S.T.O. :
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Par ailleurs, on peut noter un point de discussion : Le véhicule de transport des papiers à Ergué-Gabéric est mentionné comme étant une camionnette, et non une Citroën Rosalie. |
7 Annotations
- Antoine Le Bris, le colosse, mourra d'asphyxie dans le train qui le menait en Allemagne. Les autres connaîtront le campde Neuengamme. Seuls Jean Le Bris et Jean Le Corre en reviendront. Léon Dolley, arrêté lui aussi, et incarcéré à Saint-Charles, évitera la déportation. François Balès trouvera la mort à Telgruc, lors des combats pour la libération de la presqu'île de Crozon. (Renseignements sur le cambriolage des bureaux du S.T.O. puisés dans le "Finistère dans la guerre", ouvrage déjà cité et le "Journal du Combattant", article de R.J. Poujade, du 25 janvier 1986). [Ref.↑]
Thème de l'article : Biographie et histoire d'une personnalité gabéricoise Date de création : septembre 2007 Dernière modification : 17.05.2012 Avancement : [Développé] |