Croquis de la fontaine de Kerdévot par Yvonne Jean-Haffen - GrandTerrier

Croquis de la fontaine de Kerdévot par Yvonne Jean-Haffen

Un article de GrandTerrier.

Revision as of 31 juillet ~ gouere 2015 à 10:32 by GdTerrier (Discuter | contributions)
(diff) ← Version précédente | voir la version courante (diff) | Version suivante → (diff)
Jump to: navigation, search
Catégorie : Patrimoine
+ Documents
Site : GrandTerrier

Statut de l'article :
  Image:Bullorange.gif [Développé]
§ E.D.F.
Une série de dessins de l'artiste ...

Autres lectures : « Espace Chapelle de Kerdévot » ¤ « La sacristie de Kerdévot » ¤ « Un concours de peinture pour le retable de Kerdévot » ¤ 

1 Présentation

Issue du temps où les cathédrales arboraient leurs façades polychromes, l’architecture civile et religieuse a poursuivi pendant des siècles cette tradition de la peinture naturelle à l’huile de lin introduite par la Marine Française et du commerce dès le 17e siècle.

En effet, privés de la richesse des nuances innombrables d’aujourd’hui, les fabriques [1] de chapelles rurales et les propriétaires d'immeubles urbains ou de gentilhommières n’avaient que peu de choix du fait de la rareté d’éléments naturels qui permettaient la réalisation de ces couleurs. Les armateurs se sont appropriés ce marché jusqu’au milieu du 19e siècle. Le vermillon, le noir de fumée, le bleu de Prusse, le vert de mer, le jaune de Naples… ont ainsi sillonné les cinq océans.

À Kerdévot, où la légende dit que le retable est arrivé par mer, peut-on avancer que le bleu de ses boiseries est venu d'ailleurs ?

Interrogées par mail [2] sur la présence de ce bleu dans leur catalogue, les Peintures Malouinières [3] répondent : « À la demande des bâtiments de France nous avons fabriqué ce bleu retrouvé sur la porte de cette chapelle et elle a été appliquée sur deux ossuaires d'un même lieu. Nous devrions avoir les photos de la réalisation dès la fin du chantier, elles seront sur le site www.malouinieres.com très prochainement. En espérant avoir répondu à vos attentes ».

 

En fait il s’agit des deux ossuaires accolés de Plounéour-Trez, l’un de 1664, l’autre du 18e siècle, lesquels ont été restaurés en 2013. C’est l’entreprise Le Ber de Sizun qui a réalisé les travaux de menuiserie.


2 Iconographie bleue

3 Annotations

  1. Fabrique, s.f. : désigne, avant la loi de séparation de l'église et de l'état, tantôt l'ensemble des biens affectés à l'entretien du culte catholique, tantôt le corps politique spécial chargé de l'administration de ces biens, ce au niveau de l'église paroissiale ou d'une chapelle. Les paroissiens trésoriers membres de ce corps étaient les « fabriciens », les « marguilliers » ou plus simplement jusqu'au 18e siècle les « fabriques » (s.m.). Les fabriques sont supprimées par la loi du 9 décembre 1905 et remplacées par des associations de fidèles. Source : site Internet restarhorniou. [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
  2. Information communiquée et mail envoyé en juillet 2013 par Bénédicte Butzeys. [Ref.↑]
  3. - [Ref.↑]


Thème de l'article : Richesses du patrimoine communal.

Date de création : Avril 2013    Dernière modification : 31.07.2015    Avancement : Image:Bullorange.gif [Développé]