Coat Chapel, Koad Chapel
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[modifier] 1 Géolocalisation du village
Coordonnées géographiques : 48° 0' 8.17" N 4° 1' 25.78" W (lat. 48.00227, long. -4.023829)
Cartographie du lieu-dit : « Géo.Coat Chapel »
[modifier] 2 Explications toponymiques
Dans le Cahier n° 9 d'Arkae publié en 2007, Bernez Rouz explique l'origine du lieu-dit comme suit :
Coat Chapel (Koad Chapel)
Orthographe Année Source (cf. ) Référence, côte Coat Chapel 1946 I.N.S.E.E. Nomenclature Coat Chapel 1962 A.C.E-G. Cadastre Le bois de la chapelle. Il s'agit de la chapelle de Saint-Joachim élevée sur les rabines du manoir de Lezergué par Guy Autret de Missirien vers 1640. Saint Joachim était le mari de sainte Anne, et donc le père de la Vierge Marie. La chapelle a disparu ; elle était signalée en ruine à la Révolution.
Dans son mémoire en breton de 1977 (et dans le résumé en français de 1981), Bernez Rouz avançait cette explication :
3 - ANVIOU O TENNAN D'AN GWEZ
b) ANVIOU GANT KOAD
N'eo ket stank an anvioù gant Koad war ar barrez. War bouez unan emaint holl nevez tre. Peurlisañ eo anv ur park pe ur c'hoad a zo bet roet d'un ti nevez savet.
-- Coat Chapel (Koad Chapel)
Chapel Sant Joachim an hini eo amañ. Ne chom roud ebet diouti nemet el lec'hanvadurezh, (sellit ouzh Sant Joachim).
Koad Chapel : "le bois de la chapelle". Cette chapelle de St-Joachim, bâtie en 1650 par Guy Autret , seigneur de Lezergué est aujourd'hui disparue.
Page 173 de son dictionnaire des noms de lieux bretons, Albert Deshayes relève le terme Chapel :
PARTIE "Les lieux de vie"
Chapitre "Les lieux religieux"
Chapel "chapelle" se relève comme second élément dans Coat-Chapel en Ergué-Gabéric (29).
Pages 96 de son dictionnaire des noms de lieux bretons, Albert Deshayes explique le terme "Koad" :
PARTIE "Décrivons la nature"
Chapitre "La forêt, le bois et les lieux feuillus"
Koad "bois" est présent en toponymie dans près de sept cents noms de lieux. Mais on ne saurait en déduire que la Bretagne était jusqu'au Moyen Age couverte de bois, ces derniers n'ayant qu'une très faible étendue pour la plupart. Koad procède du vieux breton coit par le moyen breton coet, forme qui s'est maintenu dans le vannetais koed et en Pays bigouden; il admet pour correspondants le gallois coed "arbres" et le cornique cos"bois". Le terme s'apparente au gaulois caito, ceto.
On le note parfois employé seul mais sous sa graphie du breton prémoderne coat ... Il apparaît surtout sous une forme dérivée : diminutive ..., plurielle ..., diminutive plurielle ..., en -eg par amuïssement ...
Généralement ecrit Coat en composition lorsqu'il est en position proclitique, ou Coët, parfois Koad là où les graphies ont été modernisées ..., on le note aussi sous des graphies évoluées ou archaïques : par francisation [...], par réduction de la diphtongue en : cod, co-, ca-, qua, con-, cou-, ques-, par adoucissement de la consonne initiale [...], par adoucissement de la consonne finale [...], par amuïssement de la consonne finale [...], suite à la liaison [...], par notation de la liaison [...], par substitution d'un autre terme [...], par altération [...], par francisation [...].
En position enclique, le terme koad et sa variante koed subissent : la lénition initiale après un premier élément féminin en : goat, goët, gouët,, la spirantisation en -c'hoat après un terme masculin ou après l'article parfois omis ... et ses variantes graphiques : hoat, houat, hoët, houët, -ouët, huet...,
Les termes koad et koed se montrent associés à : un terme descriptif ..., un élément du paysage ..., un nombre d'arbre ..., un nom d'animal ..., un nom de personne ..., un qualificatif ...