Bourg, ar Vorc'h - GrandTerrier

Bourg, ar Vorc'h

Un article de GrandTerrier.

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Forme française Bourg
Forme bretonne ar Vorc'h
Signification "agglomération communale et paroissiale "
Décomposition du germanique Burg, "lieu fortifié"
Relevés ?, 1790, 1834, 1914

[modifier] 1 Références et géolocalisation

Coordonnées géographiques 47° 59' 48.02" N 4° 1' 41.08" W (lat. 47.996671, long. -4.028077)
Cartographie du lieu-dit « Géo.Bourg »
Documents généraux « Cartographie, cartes anciennes » ¤  « Index des toponymes » « Étude de Bernez Rouz sur les noms de lieux d'Ergué-Gabéric » ¤ « Dictionnaire des noms de lieux bretons d'Albert Deshayes » ¤ 
Autres lectures.   « Cartes postales du Bourg d'Ergué-Gabéric » ¤ « Ergué-Gabéric, an Erge-Vras » ¤ « Le bourg d'Ergué-Gabéric » ¤ « RANNOU Betty - Le Bourg, chef-lieu à Lestonan » ¤ « 1840 - Un tract d'opposition au déplacement du Bourg Chef-lieu » ¤ « 1842 - Lettres et pétition contre la translation du Bourg » ¤ 

[modifier] 2 Explications toponymiques

Pages 156 de son dictionnaire des noms de lieux bretons, Albert Deshayes explique le terme :

PARTIE "Les lieux de vie"
Chapitre "Les entités territoriales'


Bourc'h "bourg" s'applique à l'agglomération située au centre de la paroisse mais il désigne parfois, en toponymie, des villages d'une certaine importance situés hors du bourg paroissial, ou garde le souvenir de l'emplacement de l'ancien bourg lorsqu'il y a eu déplacement du centre de vie. Ce terme qui a pour variante bourk, de genre masculin, procède du germanique burg "lieu fortifié" emprunté par le vieux breton burg, bourch au moyen breton. le correspondant gallois burch a conservé le sens initiale de "forteresse, rempart" ; il est considéré comme un emprunt anglo-saxon.

Quelques réflexions sur l'utilisation toponymique du mot Vorc'h/Vourc'h à Ergué-Gabéric :

Traditionnellement les artisans, commerçants et prêtres habitaient le haut du bourg d'Ergué-Gabéric autour de l'église. Une parcelle cadastrale au sud-est porte le nom de "Menez ar vorc'h" en surplomb de l'église et au bord du plateau dominant la vallée du Jet. Par contre les journaliers et les veuves habitaient plus bas les petites maisons plus modestes de "Traon ar vorc'h".

Bernard Tanguy dans son Dictionnaire des noms de communes signale l'existence d'un champ "Parc-Vourc'h-Coz" (le champ du vieux bourg) qui serait l'emplacement du bourg primitif. Dans le cadastre de 1834 on ne trouve qu'un "Parc ar goz quer" (le champ du village ancien/délabré).