Blog 13.09.2014 - GrandTerrier

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En effet, le deuxième vers de la triade (« <i>trivéder</i> » en breton) est consacré à Ergué-Gabéric (ou Grand-Ergué) sous l'orthographe « <i>Er<u><b>c’h</b></u>ié-Vrâz</i> », et non pas « <i>Erg(u)e Vras</i> » (et son g dur), le « c'h » étant prononcé ici par un son sourd et "enroué". On n'est finalement pas loin phonétiquement du « Grand-Te<b><u>rr</u></b>ier » de Cassini ! En effet, le deuxième vers de la triade (« <i>trivéder</i> » en breton) est consacré à Ergué-Gabéric (ou Grand-Ergué) sous l'orthographe « <i>Er<u><b>c’h</b></u>ié-Vrâz</i> », et non pas « <i>Erg(u)e Vras</i> » (et son g dur), le « c'h » étant prononcé ici par un son sourd et "enroué". On n'est finalement pas loin phonétiquement du « Grand-Te<b><u>rr</u></b>ier » de Cassini !
-Ensuite le métier annexe supposé et emblématique du recteur gabéricois est en breton « <i>marrer</i> », c'est-à-dire écobueur <ref name="Ecobuage">{{K-Ecobuage}}</ref>. À comparer avec le « <i>skolaer</i> » quimpérois (instituteur ou donneur de leçon ?), ou le « <i>gourenner</i> » scaërois (lutteur ou bagarreur ?). D'ailleurs le recteur concordataire François Pennec s'étant fait accusé en 1810 de « <i>devenir fermier et de s'occuper au labourage</i> », on peut se demander si ces successeurs à la cure n'en ont pas fait autant. +Ensuite le métier annexe supposé et emblématique du recteur gabéricois est en breton « <i>marrer</i> », c'est-à-dire écobueur <ref name="Ecobuage">{{K-Ecobuage}}</ref>. À comparer avec le « <i>skolaer</i> » quimpérois (instituteur ou donneur de leçon ?), ou le « <i>gourenner</i> » scaërois (lutteur ou bagarreur ?). D'ailleurs le recteur concordataire François Pennec s'étant fait accusé en 1810 de « <i>devenir fermier et de s'occuper au labourage</i> », on peut se demander si ces successeurs à la cure d'Ergué-Gabéric n'en ont pas fait autant.
Louis-François Sauvé a publié en 1872 une version un peu différente et plus complète dans la Revue Celtique. Louis-François Sauvé a publié en 1872 une version un peu différente et plus complète dans la Revue Celtique.

Version du 13 septembre ~ gwengolo 2014 à 07:40

Furnez Breiz ha Erc'hié Vrâz

« La version que je donne ici, et qui offre d'assez grandes différences avec celle de Brizeux, m'a été dictée, le 17 mai 1868, par Iann Floc'h, fossoyeur de la paroisse de Beuzec-Conq. », Louis-François Sauvé

Billet du 13.09.2014.
Billet du 13.09.2014.

Auguste Brizeux (1803-1858) est un poète romantique breton né à Lorient. Né en Bretagne bretonnante, Brizeux parlait le breton cornouaillais, et publia notamment un recueil de proverbes en 1845 : « Furnez Breiz » (Sagesse de Bretagne). Et ce livre on peut lire une triade cornouallaise : « Trivéder Kerné ».

Que nous apprend la triade cornouaillaise en breton composée par le poète Auguste Brizeux sur notre commune ? Peut-être tout d'abord une autre façon de prononcer son nom en langue bretonne, mais sans doute aussi et surtout la réputation de ses habitants au travers du personnage de son recteur.

En effet, le deuxième vers de la triade (« trivéder » en breton) est consacré à Ergué-Gabéric (ou Grand-Ergué) sous l'orthographe « Erc’hié-Vrâz », et non pas « Erg(u)e Vras » (et son g dur), le « c'h » étant prononcé ici par un son sourd et "enroué". On n'est finalement pas loin phonétiquement du « Grand-Terrier » de Cassini !

Ensuite le métier annexe supposé et emblématique du recteur gabéricois est en breton « marrer », c'est-à-dire écobueur [1]. À comparer avec le « skolaer » quimpérois (instituteur ou donneur de leçon ?), ou le « gourenner » scaërois (lutteur ou bagarreur ?). D'ailleurs le recteur concordataire François Pennec s'étant fait accusé en 1810 de « devenir fermier et de s'occuper au labourage », on peut se demander si ces successeurs à la cure d'Ergué-Gabéric n'en ont pas fait autant.

Louis-François Sauvé a publié en 1872 une version un peu différente et plus complète dans la Revue Celtique.

En savoir plus : « BRIZEUX Auguste - Furnez Breiz, Trivéder Kerné » et « SAUVÉ Louis-François - Lavarou koz a Vreiz-Izel »