Alain-François Normant (1887-1918), maréchal des logis du 2e RAC - GrandTerrier

Alain-François Normant (1887-1918), maréchal des logis du 2e RAC

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Catégorie : Biographies
+ Poilus
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§ E.D.F.
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Un soldat de 32 ans mort à l'hôpital, enregistré à Ergué-Gabéric, le 8 décembre 1918 des suites de maladie contractée au service.

On trouvera ci-dessous le dossier de demande de pécule par sa sa sœur en 1919

Autres lectures : « Portail des Poilus de 1914-18 » ¤ « Yves Guillou (1892-1914), soldat du 71e RI » ¤ « Jean-Marie Chiquet (1894-1916), soldat du 411 RI » ¤ « Corentin Guillou (1895-1916), soldat du 411e RI » ¤ « 1915-1919 - Cahier de campagne du brigadier fourrier Pierre Tanguy » ¤ « DOUGUET Jean-François - Etienne Le Grand, un regard breton dans la Grande Guerre » ¤ « DOUGUET Jean-François - Ergué-Gabéric dans la Grande Guerre T1 » ¤ « DOUGUET Jean-François - Cornouaillais dans la Grande Guerre T2 » ¤ 


1 Résumé biographique

Fiche de poilu mort en 1918 [1] :

  • Naissance le 26 novembre 1886 à Quimper.
  • Fils de François décédé et de Catherine décédée.
  • Maréchal des logis au 2e (ou 182e plus tard) Régiment d'Artillerie Coloniale.
  • Matricule 9304 au Corps, classe 1906.
  • Matricule 112 au Recrutement à Brest.
  • Décédé le 8 décembre 1918 à l'hôpital de Quimper, son domicile, par suite de maladie contractée au service.
  • Registre de décès d'Ergué-Gabéric n° 53 le 8 décembre 1918.
  • Mémoires des Hommes.
 

Compléments généalogiques et militaires :

Alain François Normant est né à Quimper, et c'est sa sœur qui va s'établir à l'Hôtel en Ergué-Gabéric.

En 1919 elle fait une demande pour être bénéficiaire du pécule de son frère Alain François, qu'elle obtient. Ce pécule, ou indemnité de combats [2], était versé en complément de solde pour une somme de l'ordre de 12 à 24 francs par mois suivant les grades, et était versé aux soldats blessés démobilisés, et à leurs ayants-droits en cas de décès. En 1919 le pécule est transformé en indemnité de fin de campagne dont le montant était entre 250 et mille francs suivant les temps de services.

Dans sa fiche matricule il est déclaré comme incorporé dans le 182e Régiment d'Artillerie Coloniale, qui fut créé en 1918 à partir de quelques batteries du 2e RAC, mais dans le dossier de demande de pécule il est bien affecté au 2e RAC. En 1914 le 2e régiment était en garnison à Brest et à Cherbourg, avec 9 batteries dans les colonies.


2 Demande de pécule

 

3 Annotations

  1. Non référencé dans le Cahier n° 1 d'Arkae « LEMOINE Marie-Annick & LE GRAND Nicole - Souvenons-nous de nos poilus » ¤ , car natif de Quimper, mais par contre décédé à Ergué-Gabéric car sa soeur y était domicilié. [Ref.↑]
  2. Pécule, s.m. : somme versée, au moment de leur libération, aux hommes de troupe engagés, rengagés ou commissionnés, qui, quittant l'armée sans avoir droit à une retraite, remplissent certaines conditions fixées par la loi. Source : TLFi. Lors de la Grande Guerre de 1914-1917, Ce pécule, ou indemnité de combats, était versé en complément de solde pendant la mobilisation, aux soldats combattants. En 1917 le pécule se montait à 3 frs par jour et était du à tout soldat occupant les tranchés ou engagés dans une bataille (par contre seul 1 fr leur était effectivement donné,et 2 frs en timbres sont portés sur le "carnet de pécule" pour être payé à la démobilisation). Source : http://forum.lixium.fr. Le pécule est aussi du aux soldats blessés démobilisés, et à leurs ayants-droits en cas de décès, sous la forme d'indemnité de fin de campagne dont le montant était entre 250 et mille francs suivant les temps de services. Source : www.archives.landes.fr [Terme] [Lexique] [Ref.↑]


Thème de l'article : Histoire d'une personnalité gabéricoise

Date de création : Décembre 2014    Dernière modification : 26.12.2014    Avancement : Image:Bullorange.gif [Développé]