Mairie d'Ergué-Gabéric. Extrait du registre des délibérations du conseil municipal. Séance ordinaire du 27 août 1911.
L'an mil neuf cent onze, le vingt sept août à huit heures du matin, le Conseil municipal d'Ergué-Gabéric convoqué le _ s'est réuni en séance ordinaire, à la Mairie, sous la présidence de M. Louis Le Roux maire.
Conseillers en exercice. Étaient présents : MM. Quelven Louis, Charuel Yves, Le Goff Hervé, Laurent Jacques, Feunteun René, Bacon Yves, Nédélec Louis, Le Roux Louis, Salaün Yves.Absents : MM. Le Dé Joseph, Briand Yves, Mahé Jean, Talayen Vincent, Nédélec François, Le Berre Jean, Mahé Jean, Feunteun Mathias. M. Charuel Yves a été élu secrétaire.
Le Maire expose au conseil 1° que la chapelle de Saint-Guénolé a été frappée par la foudre en 1910.
2° que les dégâts ont été évalués par expertise, la compagnie L'Union étant représentée, à une somme de 691 f. 55 versée dans la caisse communale.
3° qu'un crédit de cette somme pour réparation de l'édifice a été ouvert par M. le Préfet au budget additionnel de 1911.
Le maire explique :
1° que les travaux à faire se sont trouvés augmentés par la reconstruction du clocher qui n'était pas assuré et par suite non compris dans l'indemnité de 691 f.
2° que la somme totale dépensée est de 1607 f. 61., suivant le devis joint à la présente délibération.
3° que le Recteur veut bien contribuer à la dépense pour une somme de 500 f. qu'il versera dans la caisse communale.
4° que les 691 f. 55 de crédit déjà ouvert plus l'aide du Recteur fixée à 500 f., soit 1191 f. 55 obligent la commune à parfaire la différence, soit 416 f. 06.
Ceci exposé,
Le Maire fixe le conseil de vouloir bien après examen, voter 1° un crédit de 500 f. pour l'emploi de la subvention du Recteur. 2° un crédit complémentaire de 416 f. 06 indispensable pour régler les travaux. Le Conseil entrant dans les vies du Maire vote un crédit de 916 f. 06.
Continuant à délibérer le Maire expose que les travaux s'élevant à 1607 f. 61 sont déjà effectués ; qu'il s'agissait d'un travail à faire dans un coin éloigné, perdu pour ainsi dire, de la commune et qu'il croit avoir été très heureux en trouvant main d’œuvre dans la commune, persuadé à l'avance qu'une adjudication pour une aussi faible somme n'aurait produit aucun résultat plus avantageux en raison surtout de l'aide du recteur.
Cette manière de procéder ...
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