1909-1913 - Journal paroissial du recteur Louis Lein - GrandTerrier

1909-1913 - Journal paroissial du recteur Louis Lein

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-Les 11 pages de ce journal paroissial entre 1909 et 1913 constituent le début du registre conservé aux Archives Diocésaines, lesquelles pages sont suivies de celles de ses successeurs Louis Pennec, Gustave Guéguen et Pierre Pennarun.+Les 11 pages de ce journal paroissial de la période 1909 à 1913 constituent le début du registre conservé aux Archives Diocésaines, lesquelles pages sont suivies de celles de de ses trois successeurs jusqu'en 1957. Document conservé aux Archives diocésaines de Quimper (2P51/1).
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-Autres articles : {{Tpg|Louis Lein, recteur (1909-1914)}}{{Tpg|L'installation difficile du nouveau recteur, Progrès du Finistère 1908}}{{Tpg|La farce des cloches de l'église paroissiale, L'Ouest-Eclair 1910}}{{Tpg|Les caravanes de pèlerins au pardon de Kerdévot, Courrier/Progrès du Finistère et SR 1911}}{{Tpg|1912-1913 - La question de la réorganisation du service paroissial à la papeterie d'Odet}}{{Tpg|PEYRON et ABGRALL - Notices sur les paroisses de l'évêché de Quimper et de Léon}}+
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==Présentation== ==Présentation==
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<br><b>14.</b>&nbsp;Des baptêmes sans cloches faute d'ondoiement. <br><b>14.</b>&nbsp;Des baptêmes sans cloches faute d'ondoiement.
<br><b>15.</b>&nbsp;L'affaire des horaires de messe à Odet en septembre 1912. <br><b>15.</b>&nbsp;L'affaire des horaires de messe à Odet en septembre 1912.
-<br><b>16-17.</b>&nbsp;Un vicaire malade et la statut de sainte Jeanne d'Arc.+<br><b>16-17.</b>&nbsp;Un vicaire malade et la statue de sainte Jeanne d'Arc.
<br><b>18-21.</b>&nbsp;Réaménagements et travaux à l'église paroissiale. <br><b>18-21.</b>&nbsp;Réaménagements et travaux à l'église paroissiale.
<br><b>22-23.</b>&nbsp;Nouveau vicaire et chemin de croix Vaucouleurs en sept. 1913. <br><b>22-23.</b>&nbsp;Nouveau vicaire et chemin de croix Vaucouleurs en sept. 1913.
-La période en question est relativement calme d'un point de vue ecclésiastique, par rapport à la décennie précédente marquée par la Loi de Séparation des Eglises et de l'Etat, et notamment les affaires des inventaires et des expulsions des religieuses congrégationnistes.+La période en question est relativement calme d'un point de vue ecclésiastique, par rapport à la décennie précédente marquée par la Loi de Séparation des Eglises et de l'Etat, et notamment les affaires des inventaires et des expulsions des religieuses congrégationnistes.
Entre 1909 et 1913 l'actualité paroissiale est faite de grandes cérémonies religieuses et de pardons, de travaux d'aménagements (horloge et dalles de St-Guinal, clocher St-Guénolé) et d'acquisitions (ostensoir, tableaux du chemin de croix) et d'organisation du travail des vicaires envoyés trop souvent dans les chapelles excentrées : « <i>le Docteur Renault ayant déclaré qu'il pourrait difficilement (qu'il lui serait même impossible de) continuer son service au Grand Ergué, à cause des courses si fréquentes aux chapelles, Mr Courtès demanda une place moins fatigante.</i> ». Entre 1909 et 1913 l'actualité paroissiale est faite de grandes cérémonies religieuses et de pardons, de travaux d'aménagements (horloge et dalles de St-Guinal, clocher St-Guénolé) et d'acquisitions (ostensoir, tableaux du chemin de croix) et d'organisation du travail des vicaires envoyés trop souvent dans les chapelles excentrées : « <i>le Docteur Renault ayant déclaré qu'il pourrait difficilement (qu'il lui serait même impossible de) continuer son service au Grand Ergué, à cause des courses si fréquentes aux chapelles, Mr Courtès demanda une place moins fatigante.</i> ».
-Il y a aussi les exigences de services religieux auprès de la famille Bolloré à Odet. L'entrepreneur René Bolloré fait baptiser son fils aîné à Odet avec l'autorisation spéciale de l'évêque. De même ce sont les services épiscopaux qui tranchent sur la demande de changement d'horaires de messe et de confessions dans la chapelle privée : « <i> Monseigneur crut bon d'accorder à Mr Bolloré que les vicaires d'Ergué-Gabéric iraient à tour de rôle confesser à Odet la veille du 3e dimanche du mois</i> ».+Il y a aussi les exigences de services religieux auprès de la famille Bolloré à Odet. L'entrepreneur René Bolloré fait baptiser son fils aîné à Odet avec l'autorisation spéciale de l'évêque. De même ce sont les services épiscopaux qui tranchent sur la demande de changement d'horaires de messe et de confessions dans la chapelle privée : « <i> Mon-seigneur crut bon d'accorder à Mr Bolloré que les vicaires d'Ergué-Gabéric iraient à tour de rôle confesser à Odet la veille du 3e dimanche du mois</i> ».
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 +L'aménagement intérieur de l'église paroissial occupe bien le recteur, que ce soit pour les déplacements de statues et le dallage du sol. Lors de ces derniers travaux les maçons découvrent des os enfouis et des pierres armoriés de pierres tombales : « <i>Monsieur le Recteur avait pensé qu'il fallait les conserver ; mais réflexion faite et les dalles manquant pour achever le pavé</i> » il demande finalement au maçon Jean-Marie Quéré de les placer à l'envers près du confessionnal.
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-Ateliers de Vaucouleurs via l'officine quimpéroise de Mr Pêche ... don de ? ...+Et enfin, grâce au don d'une paroissienne (Mme Le Roux de Mélenec), des tableaux des stations du chemin de croix sont achetés à l'officine quimpéroise d'art sacré : « <i>Le ___ Septembre 1913, a eu lieu la bénédiction à l'église paroissiale d'un nouveau chemin de croix en terre cuite, acheté chez Monsieur Pêche, de Quimper, et sortant des ateliers de Monsieur Pierson, Vaucouleurs</i> ».
-Les dalles armoriées ...+La date précise est omise ci-dessus, comme beaucoup d'autres dans le journal paroissial, afin d'être complétée par la suite après rédaction. Mais manifestement le recteur n'eut pas le temps nécessaire à une mise à jour, car en mars 1914 il était nommé à Plougourvest dans le Nord-Finistère et un nouveau recteur était installé à Ergué-Gabéric.
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<spoiler id="998" text="page 9 ...">habitant le bourg, aidé de deux de ses fils, a relevé le pavé de l'église paroissiale, c'est-à-dire la partie qui va de la statue de la Bienheureuse Jeanne d'Arc aux deux colonnes en bois qui sont sous les orgues, ainsi que les bas-côtés jusqu'aux fonts baptismaux et jusqu'au confessionnal de Mr Madec. Ils ont été payés à la journée ; leur travail a été fait par eux consciencieusement. Monsieur le Recteur a passé beaucoup de son temps à l'église, pendant que l'on faisait ce travail ; tout compris ce travail a coûté ___ francs. <spoiler id="998" text="page 9 ...">habitant le bourg, aidé de deux de ses fils, a relevé le pavé de l'église paroissiale, c'est-à-dire la partie qui va de la statue de la Bienheureuse Jeanne d'Arc aux deux colonnes en bois qui sont sous les orgues, ainsi que les bas-côtés jusqu'aux fonts baptismaux et jusqu'au confessionnal de Mr Madec. Ils ont été payés à la journée ; leur travail a été fait par eux consciencieusement. Monsieur le Recteur a passé beaucoup de son temps à l'église, pendant que l'on faisait ce travail ; tout compris ce travail a coûté ___ francs.
-L'on a trouvé quelques ossements dans le bas-côté nord, près de la seconde station du Chemin de la Croix. Entre la colonne (qui n'a pas encore de statue), et celle où se trouvent le Christ, la Très Sainte Vierge et St Jean, l'on a remarqué que le sol avait été remué ; la terre était tout à fait meuble.Mr le Recteur voyant que le levier s'enfonçait toujours plus dans le sol, sans résistance aucune, pria Quéré d'enlever la terre : ce qui fut fait et on découvrit le bois d'un cercueil couvert de moisissure blanche. C'étaient, croyons-nous, des os réduits en poussière. Le bois lui-même se réduisait en poussière. Il n'y avait pas de clous, ni de pointes dans le bois, mais des chevilles en bois qui unissaient les morceaux de planches, assez épais, et en chêne, semblait-il. On n'a pas continué de creuser ; on y a jeté des pierres, et de la terre, et continué le travail. Pas loin de là, on a trouvé, servant de dalles, deux pierres armoriées. Ces pierres, du côté qui se trouvait dans la terre, c'est-à-dire du côté où se trouvaient les armoiries et les fleurs d'ornementation, étaient endommagées, de manière qu'il était impossible de reconnaître ou l'époque ou la provenance de ces deux pierres. Monsieur le Recteur avait pensé qu'il fallait les conserver ; mais réflexion faite et les dalles manquant pour achever le pavé, il les fit servir et placer au bas, tout à côté du confessionnal de Mr Madec.+L'on a trouvé quelques ossements dans le bas-côté nord, près de la seconde station du Chemin de la Croix. Entre la colonne (qui n'a pas encore de statue), et celle où se trouvent le Christ, la Très Sainte Vierge et St Jean, l'on a remarqué que le sol avait été remué ; la terre était tout à fait meuble. Mr le Recteur voyant que le levier s'enfonçait toujours plus dans le sol, sans résistance aucune, pria Quéré d'enlever la terre : ce qui fut fait et on découvrit le bois d'un cercueil couvert de moisissure blanche. C'étaient, croyons-nous, des os réduits en poussière. Le bois lui-même se réduisait en poussière. Il n'y avait pas de clous, ni de pointes dans le bois, mais des chevilles en bois qui unissaient les morceaux de planches, assez épais, et en chêne, semblait-il. On n'a pas continué de creuser ; on y a jeté des pierres, et de la terre, et continué le travail. Pas loin de là, on a trouvé, servant de dalles, deux pierres armoriées. Ces pierres, du côté qui se trouvait dans la terre, c'est-à-dire du côté où se trouvaient les armoiries et les fleurs d'ornementation, étaient endommagées, de manière qu'il était impossible de reconnaître ou l'époque ou la provenance de ces deux pierres. Monsieur le Recteur avait pensé qu'il fallait les conserver ; mais réflexion faite et les dalles manquant pour achever le pavé, il les fit servir et placer au bas, tout à côté du confessionnal de Mr Madec.
Une fois le pavé terminé, Monsieur le Recteur a fait laver et piquer les pierres de taille qui font le mur des bas-côtés, et aussi de la porte d'entrée sous les orgues, et rejointoyer le tout avec du ciment. Il a fait faire la même chose au mur Une fois le pavé terminé, Monsieur le Recteur a fait laver et piquer les pierres de taille qui font le mur des bas-côtés, et aussi de la porte d'entrée sous les orgues, et rejointoyer le tout avec du ciment. Il a fait faire la même chose au mur
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Version actuelle

Catégorie : Archives    
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Statut de l'article :
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§ E.D.F.

Les 11 pages de ce journal paroissial de la période 1909 à 1913 constituent le début du registre conservé aux Archives Diocésaines, lesquelles pages sont suivies de celles de de ses trois successeurs jusqu'en 1957. Document conservé aux Archives diocésaines de Quimper (2P51/1).

Autres articles : « Louis Lein, recteur (1909-1914) » ¤ « L'installation difficile du nouveau recteur, Progrès du Finistère 1908 » ¤ « La farce des cloches de l'église paroissiale, L'Ouest-Eclair 1910 » ¤ « Les caravanes de pèlerins au pardon de Kerdévot, Courrier/Progrès du Finistère et SR 1911 » ¤ « 1912-1913 - La question de la réorganisation du service paroissial à la papeterie d'Odet » ¤ « PEYRON et ABGRALL - Notices sur les paroisses de l'évêché de Quimper et de Léon » ¤ 

Présentation

Voici les 23 points qui forment le rapport rédigé par le recteur Louis Lein pour ses 5 ans de ministère à Ergué-Gabéric :
1-2. Installation à la mi-août 1909 (journal "La résistance") et pardon de Kerdévot en septembre ("Progrès du Finistère").
3-4 Changement de vicaire fin 1909 et farce des cloches en janvier.
5-6. Les cabinets d'aisance et l'arrivée du gaz acétylène au presbytère.
7. Le pardon de Kerdévot de septembre 1910.
8. Travaux, ostensoir et réfection du clocher de St-Guénolé en 1911.
9-10. Le pardon de Kerdévot de 1911 et Adoration en février 1912.
11. La Confirmation des enfants présidée par René Bolloré en mai.
12. L'érection de la Fraternité de Ste Apolline le 13 août 1911.
13. Le baptême de René-Guillaume Bolloré en janvier 1912.
14. Des baptêmes sans cloches faute d'ondoiement.
15. L'affaire des horaires de messe à Odet en septembre 1912.
16-17. Un vicaire malade et la statue de sainte Jeanne d'Arc.
18-21. Réaménagements et travaux à l'église paroissiale.
22-23. Nouveau vicaire et chemin de croix Vaucouleurs en sept. 1913.

La période en question est relativement calme d'un point de vue ecclésiastique, par rapport à la décennie précédente marquée par la Loi de Séparation des Eglises et de l'Etat, et notamment les affaires des inventaires et des expulsions des religieuses congrégationnistes.

Entre 1909 et 1913 l'actualité paroissiale est faite de grandes cérémonies religieuses et de pardons, de travaux d'aménagements (horloge et dalles de St-Guinal, clocher St-Guénolé) et d'acquisitions (ostensoir, tableaux du chemin de croix) et d'organisation du travail des vicaires envoyés trop souvent dans les chapelles excentrées : « le Docteur Renault ayant déclaré qu'il pourrait difficilement (qu'il lui serait même impossible de) continuer son service au Grand Ergué, à cause des courses si fréquentes aux chapelles, Mr Courtès demanda une place moins fatigante. ».

Il y a aussi les exigences de services religieux auprès de la famille Bolloré à Odet. L'entrepreneur René Bolloré fait baptiser son fils aîné à Odet avec l'autorisation spéciale de l'évêque. De même ce sont les services épiscopaux qui tranchent sur la demande de changement d'horaires de messe et de confessions dans la chapelle privée : «  Mon-seigneur crut bon d'accorder à Mr Bolloré que les vicaires d'Ergué-Gabéric iraient à tour de rôle confesser à Odet la veille du 3e dimanche du mois ».

L'aménagement intérieur de l'église paroissial occupe bien le recteur, que ce soit pour les déplacements de statues et le dallage du sol. Lors de ces derniers travaux les maçons découvrent des os enfouis et des pierres armoriés de pierres tombales : « Monsieur le Recteur avait pensé qu'il fallait les conserver ; mais réflexion faite et les dalles manquant pour achever le pavé » il demande finalement au maçon Jean-Marie Quéré de les placer à l'envers près du confessionnal.

 
Un des tableaux du chemin de croix de Vaucouleurs acquis en 1913
Un des tableaux du chemin de croix de Vaucouleurs acquis en 1913

Et enfin, grâce au don d'une paroissienne (Mme Le Roux de Mélenec), des tableaux des stations du chemin de croix sont achetés à l'officine quimpéroise d'art sacré : « Le ___ Septembre 1913, a eu lieu la bénédiction à l'église paroissiale d'un nouveau chemin de croix en terre cuite, acheté chez Monsieur Pêche, de Quimper, et sortant des ateliers de Monsieur Pierson, Vaucouleurs ».

La date précise est omise ci-dessus, comme beaucoup d'autres dans le journal paroissial, afin d'être complétée par la suite après rédaction. Mais manifestement le recteur n'eut pas le temps nécessaire à une mise à jour, car en mars 1914 il était nommé à Plougourvest dans le Nord-Finistère et un nouveau recteur était installé à Ergué-Gabéric.


Transcriptions

Les textes transcrits ci-dessous contiennent des paragraphes ( § ) non déployés. Vous pouvez les afficher en un seul clic : § Tout montrer/cacher

Page 1 :

Monsieur Lein, précédemment recteur de Plounéour-Ménez, nommé recteur d'Ergué-Gabéric le 2 août 1909 par Monseigneur Duparc, Évêque de Quimper et de Léon, a fait sa première visite à Ergué-Gabéric le 13 août. Le conseil paroissial (presque démissionnaire quelques jours auparavant à cause de quelques difficultés survenues entre les paroissiens et le clergé paroissial) se trouvait au complet pour signer le procès-verbal d'installation. Monsieur Lein était accompagné de Mr Colin, curé de St-Thégonnec et de Mr Péron, recteur de Kerfeunteun.

1. Installation du Recteur. « Le Vendredi 13 août, Mr l'abbé Lein, ancien recteur de Plounéour-Ménez, a fait son entrée solennelle dans la nouvelle paroisse (Ergué-Gabéric) où Monseigneur venait de le nommer. Un grand nombre de paroissiens ont délaissé pour quelques heures leurs aires et leurs machines à battre pour se rendre en voiture, à cheval et à bicyclette au devant de leur nouveau pasteur, et lui faire jusqu'au bourg une imposante escorte. Arrivé à l'église, Mr Lein a adressé à la foule ses plus chaleureux remerciements pour être venue en si grand nombre le recevoir malgré la chaleur et les travaux pressants de la récolte qui auraient retenu chez eux des chrétiens moins vaillants.

Dimanche dernier 22 août a eu lieu l'installation solennelle. L'église qui avait revêtu sa plus belle parure de fête, était trop petite pour contenir toute la foule accourue pour assister à la cérémonie et offrir au ciel leurs prières et leurs vœux pour leur nouveau recteur. À 10 heures, Monsieur Lein est conduit en procession du presbytère à l'église. La croix était portée par Mr le maire de la commune (M. Louis Le Roux de Kérellou), le dais par les conseillers paroissiaux. Dans le cortège les paroissiens ont remarqué avec plaisir deux longues files de prêtres venus en cette circonstances témoigner leur affectueux estime au nouveau pasteur du Grand Ergué. Parmi eux on remarquait : Mr le Curé de St-Corentin, Mr le Curé d'Elliant, Mr le Recteur de Kerfeunteun, Mr Uguen, supérieur de l'Insttution St-Vincent, Mr Lasoy, supérieur du collège St-Yves, MM. les recteurs de Landu-

 

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Page 11 :

Pierson, Vaucouleurs [2]. Ce chemin de croix qui a coûté un millier de francs est un don de Madame Le Roux (née Corentine Dorval) du Mélénec. Elle a voulu que le nom de la donatrice demeure inconnu.

Le chemin de croix a été bénit par Monsieur Orvoën, curé archiprêtre de St-Corentin, avant la grand messe chantée par Monsieur Boutic, aumônier de la Retraite de Quimper. Le procès-verbal d'érection du chemin de croix a été attaché au mur, sous la première station, à côté de la sacristie. Les tableaux (stations) avaient été placés la veille par Monsieur Pêche. Les croix ont été bénites par Mr Orvoen, et portées par 14 enfants. Mr Orvoen a dit un petit mot à chaque station et ainsi l'on a fait le chemin de croix tout de suite, après cela Mr Orvoen est monté en chaire avant la grand'messe, et a parlé de la Croix.

Voici les noms des 14 enfants qui ont porté les croix autour de l'église : ______________


Cette première partie du registre a été écrite par Monsieur Lein nommé recteur d'Ergué Gabéric le 2 août 1909. D'Ergué-Gabéric Monsieur Lein a été nommé recteur de Plougourvest. De Plougourvest il a été nommé aumônier de la Salette, à Morlaix. Il est mort aumônier de la Salette, en 1936.


Originaux



Annotations

Certaines références peuvent être cachées ci-dessus dans des paragraphes ( § ) non déployés. Cliquer pour les afficher : § Tout montrer/cacher

  1. Le clocher de la chapelle St-Guénolé a été abattu par la foudre le le 13 décembre 1910 : cf article « Le clocher de Saint-Guénolé abattu par la foudre, Ouest-Eclair et autres 1910 » ¤ . [Ref.↑]
  2. Vaucouleurs dans la Meuse est une ancienne manufacture d'art religieux chrétien, créé en 1865 par Martin Pierson. [Ref.↑]


Thème de l'article : Mémoires de nos anciens gabéricois.

Date de création : avril 2023    Dernière modification : 25.06.2023    Avancement : Image:Bullgreen.gif [Fignolé]