1808 - Mesurage et description de la tenue noble à domaine congéable de Kerveady
Un article de GrandTerrier.
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- | Au nord du pré nommé <i>Foennec parc an noen</i>, un champ terre chaude <ref name=TerresChaudes>{{K-TerresChaudes}}</ref>, nommé <i>parc an noen huela</i> cerné de ses fossés, donne le dit champ du levant sur le champ nommé <i>parc ar vingleu</i> cy devant mentionné, du midi sur le pré nommé <i>foennec parc an noen</i> cy devant mentionné, du couchant sur montagne nommée <i>Mén& Reun</i> cy après mentionnée et du nord sur le champ nommé <i>parc gorré Reun</i> cy devant mentionné et contient sous fond soixante dix sept ares ou un journal cinquante sept centièmes. | + | Au nord du pré nommé <i>Foennec parc an noen</i>, un champ terre chaude <ref name=TerresChaudes>{{K-TerresChaudes}}</ref>, nommé <i>parc an noen huela</i> cerné de ses fossés, donne le dit champ du levant sur le champ nommé <i>parc ar vingleu</i> cy devant mentionné, du midi sur le pré nommé <i>foennec parc an noen</i> cy devant mentionné, du couchant sur montagne nommée <i>Mén& Reun</i> cy après mentionnée et du nord sur le champ nommé <i>parc gorré Reun</i> cy devant mentionné et contient sous fond soixante dix sept ares ou un journal <ref name=Journal>{{K-Journal}}</ref> cinquante sept centièmes. |
- | Au couchant du champ nommé <i>parc an noen huela</i>, une montagne nommée <i>Mene Reun</i> ayant fossé du couchant en l'endroit de la la montagne nommée <i>mené bihen</i> cy devant mentionnée et du nord en l'endroit de la montagne nommée <i>Méné Ster</i> aussi cy devant mentionnée donne la ditte montagne du levant sur champ nommé <i>parc gorre Reun</i>, sur autre champ nommé <i>parc an noen huela</io> et sur pré nommé <i>foennec parc an noen huela</i> et sur pré nommé <i>foennec parc an noen</i> tous cy devant mentionnés au midi sur terre du lieu de Sulvintin, sur petit pré nommé <i>prat névé</i> et sur autre pré nommé <i>foennec bras</i> cy après mentionnés, du couchant sur courtil <ref name=Courtil>{{K-Courtil}}</ref> nommé <i>liors ar beren</i> dépendant de la tenue de Monsieur Dodua et sur la montagne nommée <i>méné bihen</i> cy devant mentionnée et du nord du courtil <ref name=Courtil>{{K-Courtil}}</ref> | + | Au couchant du champ nommé <i>parc an noen huela</i>, une montagne nommée <i>Mene Reun</i> ayant fossé du couchant en l'endroit de la la montagne nommée <i>mené bihen</i> cy devant mentionnée et du nord en l'endroit de la montagne nommée <i>Méné Ster</i> aussi cy devant mentionnée donne la ditte montagne du levant sur champ nommé <i>parc gorre Reun</i>, sur autre champ nommé <i>parc an noen huela</io> et sur pré nommé <i>foennec parc an noen huela</i> et sur pré nommé <i>foennec parc an noen</i> tous cy devant mentionnés au midi sur terre du lieu de Sulvintin, sur petit pré nommé <i>prat névé</i> et sur autre pré nommé <i>foennec bras</i> cy après mentionnés, du couchant sur courtil <ref name=Courtil>{{K-Courtil}}</ref> nommé <i>liors ar beren</i> dépendant de la tenue de Monsieur Dodua et sur la montagne nommée <i>méné bihen</i> cy devant mentionnée et du nord du |
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+ | courtil <ref name=Courtil>{{K-Courtil}}</ref> nommé <i>liors ar Ster</i> et montagne nomme <i>mené Ster</i> cy devant describés, contient sous fond quatre cent quatre vingt six ares vingt centiares ou dix journaux <ref name=Journal>{{K-Journal}}</ref> et a sur ses édifices douze chênes et deux chataigners. | ||
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+ | Au midi de la montagne nommée <i>Méné Reun</i> un petit pré nommé <i>prat nevé</i> cerné de ses fossés donne le dit pré du levant et midi sur terre du lieu de Sulvintin, du couchant sur pré nommé <i>foennec bras</i> cy après mentionné et du nord sur la montagne nommée <i>méné Reun</i> cy devant mentionnée, contient sous fond quatre ares quatre vingt six centiares ou deux dixièmes de journée à faucheur <ref name=Journal>{{K-Journal}}</ref> et a sur ses édifices neuf souches chêne. | ||
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+ | Au couchant du petit pré nommé <i>prat nevé</i> et au midi de la montagne nommée <i>Méné Reun</i> autre pré nommé <i>prat névé</i> cy devant mentionné et fors en l'endroit d'un pré aussi nommé <i>foennec bras</i> et courtil <ref name=Courtil>{{K-Courtil}}</ref> nommé <i>liors ar beren</i> dépendants de la tenue de Monsieur Dodua, donne le dit pré du levant sur le pré nommé <i>prat nevé</i> cy devant mentionné du midi sur terre du lieu de Sulvintin, du couchant sur pré nommé <i>foennec bras</i>, sur champ nommé parc izela et champ nommé parc huela | ||
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Version du 16 février ~ c'hwevrer 2012 à 21:55
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1 Introduction
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3 Originaux
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4 Annotations
- Framboy, fembroi, s.m. :débris végétaux pour fabriquer le fumier par le piétinement des bêtes ; la boue résultante était appelée le « framboy ». Le mot se disait au départ « fembroi » (latin fimarium, dérivé de fimum : fumier). Puis, par métathèse (déplace-ment du r), il est devenu « fremboi », puis « frembois ». Le lieu où se trouvait ce tas de fumier était généralement dénommé dans les actes la « cour à frambois » ou « pors à framboy ». [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
- Longère, s.f. : mur principal d'une bâtisse. Ce terme n'avait la même signification qu'aujourd'hui, il désignait, non pas un bâtiment de forme très allongée, mais dans un bâtiment donné, le mur de façade et le mur arrière. On parlait donc de la longère de devant et de la longère de derrière. Quant à l'appentis, comme il s'appuyait contre la maison, il n'avait évidemment qu'une longère. Source : Jean Le Tallec, La vie paysanne en Bretagne sous l'Ancien Régime. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5 2,6]
- Pied, s.m. : unité de mesure de longueur divisée en 12 pouces, et d'environ 32-33 cm. En France, avant la réforme de Colbert en 1668, le pied de roi ancien avait une valeur de 326,596 mm. En 1668 une tentative de normalisation fut tentée avec la nouvelle toise dite de Chatelet pour une mesure de 324,839 mm. Cette valeur fut conservée en 1799 avec l'introduction du mètre estimé à environ 3,09 pieds [¤source : Wikipedia]. On note une valeur de 3,07 pieds dans un document GrandTerrier de 1808. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 3,00 3,01 3,02 3,03 3,04 3,05 3,06 3,07 3,08 3,09 3,10 3,11 3,12 3,13 3,14 3,15 3,16 3,17 3,18 3,19 3,20 3,21]
- Maçonnage, s.m. : « en (simple) maçonnage » ou « simple maçonne », désigne un matériau de construction hétérogène, constitué seulement de schistes tout-venant, par opposition à la pierre de grain en granit, dite « pierre de taille » (Jean Le Tallec 1994), le terme « maçonné en brossage » désignant par contre les joints brossés autour des pierres taillés. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 4,0 4,1 4,2 4,3 4,4 4,5 4,6 4,7 4,8]
- Fendasse, s.f. , -asse, -ache : fente, ouverture crevasse. Source : Dictionnaire Godefroy 1880. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 5,0 5,1 5,2]
- Courtil, curtil, s.m. : jardin potager. Du bas latin cohortile, dérivé de cohors (voir Cour). Jardin, cour, enclos (Dictionnaire de l'Académie). [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 6,00 6,01 6,02 6,03 6,04 6,05 6,06 6,07 6,08 6,09 6,10 6,11 6,12 6,13 6,14 6,15 6,16 6,17 6,18 6,19 6,20 6,21 6,22 6,23 6,24 6,25 6,26 6,27 6,28 6,29 6,30 6,31 6,32 6,33 6,34 6,35]
- Manteau, s.m. : partie de la cheminée, et plus généralement la hotte et le chambranle, qui fait saillie dans la pièce au-dessus du foyer. Source : Trésor Langue Française. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 7,0 7,1 7,2]
- Corbeau, s.m. : grosse pierre, pièce de bois ou de fer mise en saillie sur un mur et servant à supporter une poutre, une corniche ou un encorbellement. Source : Trésor Langue Française. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 8,0 8,1 8,2]
- Journal, s.m. : ancienne mesure de superficie de terre, en usage encore dans certains départements et représentant ce qu'un attelage peut labourer dans une journée. Le journal est la principale unité de mesure utilisée dans les inventaires pour calculer les surfaces des champs cultivés. Dans la région quimpéroise un journal vaut 48,624 ares, à savoir 80 cordes, soit environ un demi-hectare. Pour les jardins et les courtils on utilise le terme de « journée à homme bêcheur » correspondant à un 8e de journal ou 6 ares. Les surfaces des prés se mesurent en « journée à faucheur » ou « à faucher » équivalente à 2 journaux de laboureur, soit presque un hectare. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 9,00 9,01 9,02 9,03 9,04 9,05 9,06 9,07 9,08 9,09 9,10 9,11 9,12 9,13]
- Terres chaudes, s.f.pl. : terres cultivables, par opposition aux terres froides ; exploitées en rotation triennale, soit blé noir, seigle, avoine (Jean Le Tallec 1994). [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 10,0 10,1 10,2 10,3 10,4 10,5 10,6 10,7]
- Terres froides, s.f.pl. : terres pauvres mises en culture de loin en loin parfois après un brulis, par opposition aux terres chaudes; les terres froides prennent le reste du temps la forme de landes qui servent de pâturage d'appoint, et fournissent divers végétaux utiles : bruyères et fougères pour la litière, ajoncs pour la nourriture des chevaux, genets pour la couverture de la toiture (Jean Le Tallec 1994). [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
Thème de l'article : Document d'archives sur le passé d'Ergué-Gabéric. Date de création : Février 2012 Dernière modification : 16.02.2012 Avancement : [Développé] |