1793-1796 - Cache, vente et restitution des biens d'Alain Dumoulin, prêtre simple déporté

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Et premier.

Monté en une chambre au premier étage de la ditte maison avons trouvé bout d'occident d'icelle trente sept chaises, et un fauteuil en paille, un croq à frembois [1], deux lits, un sercloir, un gratoir, un bois de lit à tombeau [2], un bois de lit à bald'acquin, deux bois de lit quarré, moins une quarrée, un guéridon, trois tables quarrées à tiroir, dont une fermé à clef que nous n'avons pu ouvrir, mais il ne parait pas qu'il y est rien, et sur la déclaration de la ditte Guilot de n'avoir chez elle autres meubles appartenant audit Dumoulin, nous lui avons demandé si lorsque les effets furent transportés chez elle, il n'y en avait point d'autres et elle scavait où ils ont été transportés, répond qu'il n'y a pas eu d'autres meubles chez elle et qu'en conséquence on n'en a pû transporter ; nous lui avons demandé si elle reconnait par la loi concernant les [...] de biens d'émigrés qui a été publiée dans la commune, répond qu'elle va souvent à la messe à Quimper et qu'il est possible que cette loi a été publiée lorsqu'elle était à Quimper et qu'elle n'en a eu aucune connaissance, interpellée de nous déclarer si elle connait les personnes qui ont charroyé les effets chez elle, répond que l'une des charrettes appartenait à Jean Le Guyader de la métairie de Lezergué sur la ditte commune et qu'il accompagnait sa charrete ; que Guénolé Kergourlay du manoir de Lezergué paraissait avoir la conduite des dits meubles et a signé : Marie Françoise Guilot.

Informés que le dit Dumoulin devait avoir des effets au lieu de Poulduic sur la ditte commune, nous nous y sommes transportés et parlant à Marie Lizien femme de Jean Jaouen y demeurant elle nous a conduit dans un grenier étant au couchant de la ditte maison où nous avons trouvé deux mannequins et deux panières plain de terrafes et de verres, un surplus, une petite coëte, des fatras, une grande [...], une paillasses, deux bassinnes, tout de [...], deux coëtes de lit et sur la déclaration de la dite Lizien de n'avoir autres effets chez elle appartenant audit Dumoulin déclarant qu'il y a chez elle des ma mathelas et des couvertures de lit, mais que la sœur de Dumoulin qui disait qu'ils lui appartenaient les a fait emporter chez elle à Crozon où à Lanvoc et a déclaré ne scavoir où il y a d'autres effets dudit Dumoulin et a signé : Marie Lizien.

De tout quoi avons raporté le présent à valoir ce qu'il ne appartiendra sous notre seign, ceux de Le Jour et de Louise Renot, le citoyen Le Floc'h ayant déclaré ne scavoir signer, ce ce requis les dits jour et an.

Louise Renot ; Jean Le Jour, officier municipal ; Billet, notaire et commissaire.