Le coup du STO raconté par Jean Le Corre
Un article de GrandTerrier.
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Jean Le Corre, Gabéricois qui devra subir l'épreuve de la déportation à Buchenwald, a eu l'occasion de raconter sa participation au commando qui vola les papiers du STO On trouvera ci-dessous d'une part l'article de Jean-Yves Manac'h dans l'Ouest France du 7 août 2004, et d'autre part son récit publié dans le Cahier d'Arkae n° 2 de juin 2004 (« Récit d'un résistant déporté »). Autres lectures : « Jean Le Corre (1920-2016), footballeur et résistant déporté » ¤ « LE CORRE Jean - Récit d'un résistant déporté » ¤ « 1940-1945 - Groupes de jeunes résistants gabéricois » ¤ « Le grand taxi populaire du casse du STO en 1944 » ¤ « Les premières voitures gabéricoises » ¤ « François Balès (1921-1944), résistant » ¤ « JACQ Angèle - Ils n'avaient que leurs mains » ¤ « Marie Blanchard (1896-1976), sage-femme » ¤ |
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[modifier] 1 Ouest France / 7 août 2004 - Article de Jean-Yves Manac'h
Les dossiers brûlent dans le four du boulanger Jean Le Corre, 84 ans aujourd'hui, avait 24 ans quand il participa à ce coup d'éclat. Depuis juin 1941, il était engagé dans la Résistance, au sein du groupe 31 du réseau Georges-France. Comme Fanch Balès, le boulanger d'Ergué-Gabéric, qui était, dit-il, « comme mon frère ». Il l'accompagnait dans la voiture qui servit à transporter les fameux 44.000 dossiers qu'ils brûlèrent, avec deux autres camarades, dans le four du boulanger.
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[modifier] 2 Cahiers d'Arkae n° 2 / juin 2004 - Récit d'un résistant déporté
Jean Le Corre, né en 1920, joueur réputé de football au Stade Quimpérois, a jugé nécessaire de participer à la Résistance contre l'occupation allemande. Il a contribué au "cambriolage du STO" par l'enlèvement en janvier 1944 des dossiers des jeunes requis au travail obligatoire en Allemagne :
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[modifier] 3 Annotations
- Le Service du travail obligatoire (STO) fut, durant l'occupation de la France par l'Allemagne nazie, la réquisition et le transfert contre leur gré vers l'Allemagne de centaines de milliers de travailleurs français, afin de participer à l'effort de guerre allemand que les revers militaires contraignaient à être sans cesse grandissant (usines, agriculture, chemins de fer, etc.). Les personnes réquisitionnées dans le cadre du STO étaient hébergées dans des camps de travailleurs situés sur le sol allemand. À la fin de l'année 1942 ils étaient seulement 240 000. Les autorités Allemandes et Françaises organisèrent alors un recensement général des travailleurs Français et tentèrent d'imposer à tous les inactifs de trouver un emploi. Dans chaque ville importante, un service administratif du STO, dépendant d'une Feldkommandantur, était chargé de gérer les dossiers et de la désignation des « déportés du travail ». [Ref.↑]
Thème de l'article : Mémoires de nos anciens gabéricois. Date de création : Septembre 2007 Dernière modification : 12.09.2019 Avancement : [Développé] |