BERNARD Serge & CARIO Fabrice - Les retables de Ternant
Un article de GrandTerrier.
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[modifier] Notice bibliographique
Fichier PDF : Media:VdM12-Q22003-Ternant.pdf |
Cette étude publiée dans la revue « Vents du Morvan » de 2003 présente les triptyques de Ternant dans leur contexte historique et une belle iconographie couleur. Pour ce qui concerne l'origine et la datation des chacun des retables, les propositions des auteurs sont respectivement les suivantes :
Autres lectures : « JOURNET René - Deux retables du XVe siècle à Ternant » ¤ « Les deux retables de la Vierge d'origine flamande et du 15e siècle à Ternant et Kerdévot » ¤ « La scène des funérailles du retable flamand dans les sources apocryphes du christianisme » ¤ « La chapelle de Kerdévot » ¤ « ABGRALL Jean-Marie - Le Retable de Kerdévot » ¤ « Les marques de fabrique des ateliers flamands du 15e siècle sur le retable de Kerdévot » ¤ « Espace Chapelle de Kerdévot » ¤ |
[modifier] Pages de l'étude
15 pages | |||||
[modifier] Annotations
- « Concernant le RETABLE DE LA VIERGE, l'étude du style des sculptures permet de rapprocher cette œuvre d'autres qui ont pu être datées des années 1430-1440. On peut ainsi proposer l'hypothèse d'un même atelier bruxellois pour le retable de la Vierge, le retable du béguinage de Trongres, en mays mosan, (vers 1435), le retable des Apôtres de Rheinberg, plusieurs sculptures isolées et les fonds baptismaux de Hal (proche région de Bruxelles). Cependant on ne peut être certain de cette origine du fait de l'absence des marques propres aux ateliers bruxellois : rabots et compas. On peut cependant affirmer que l’œuvre est postérieure à 1430, date de la première promotion de l'Ordre de la Toison d'or dont Philippe de Ternant est décoré sur un des volets peints. » [Ref.↑]
- « L'étude denndrochonologique du laboratoire du CNRS de Besançon apportent de précieux éléments de datation. Pour le RETABLE DE LA VIERGE, elle met en évidence 263 cernes de croissance d'un chêne à pousse lente et qui proviendrait des bords de la Baltique. La date du dernier cerne est située en 1425. L'arbre a dût commencer sa croissance au XIIe siècle. ». [Ref.↑]
- « Par le même travail d'analogie, on peut dire que le style du RETABLE DE LA PASSION correspond à celui des ateliers brabançons de la seconde moitié du XVe siècle. Certaines scènes paraissent inspirées d'attitudes figurées dans le triptyque de la Crucifixion de Berne, et dans la "Descente de Croix" de Rogier Van Der Weyden à Louvain. Les techniques de la polychronie (brocarts appliqués sur feuilles métalliques) qu'on retrouve dans les retables bruxellois de cette époque, confirment cette datation. » [Ref.↑]
- « Le chêne qui a servi à la confection du RETABLE DE LA PASSION, bien que planté lui aussi au XIIe siècle est devenu plus vieux puisqu'on a pu compter que 306 cernes, le dernier étant daté de 1433. » [Ref.↑]
Thème de l'article : Fiche bibliographique d'un livre ou article couvrant un aspect du passé d'Ergué-Gabéric Date de création : Août 2011 Dernière modification : 5.11.2021 Avancement : [Fignolé] |