SAUVÉ Léopold-François - Lavarou koz a Vreiz-Izel
Un article de GrandTerrier.
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Notice bibliographique
Autres lectures : « BRIZEUX Auguste - Furnez Breiz, Trivéder Kerné » ¤ « SAUVÉ Louis-François - Formulettes et traditions diverses de la Basse-Bretagne » ¤ « Ergué-Gabéric, an Erge-Vras » ¤ « 1809 - Campagne de calomnie contre le desservant François Le Pennec » ¤ « Les vaches pie-noir gabéricoises, marques du patrimoine cornouaillais » ¤ Cette pièce est la transcription d'une chanson à danser transmise en 1868 par le fossoyeur de Beuzec. Le mémorialiste (et employé des douanes) nous rappelle qu'Auguste Brizeux En effet, le treizème vers de ce « kan ha diskan » est consacré à Ergué-Gabéric (ou Grand-Ergué) sous l'orthographe « Erc’hie-Vras », et non pas « Erg(u)e Vras » (et son g dur), le « c'h » étant prononcé ici par un son sourd et "enroué". On n'est finalement pas loin du « Grand-Terrier » de Cassini ! Et le vers suivant est le Petit-Ergué ou « Erc’hie-Vihan ». Alors que dans la pièce d'Auguste Brizeux était écobueur D'ailleurs, le recteur concordataire François Pennec s'étant fait accusé en 1810 de « devenir fermier et de s'occuper au labourage », on peut se demander si ces successeurs au presbytère d'Ergué-Gabéric n'en ont pas fait autant.
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Annotations
- Auguste Brizeux (1803-1858) est un poète romantique breton né à Lorient. En 1831, son premier recueil Marie, d'abord publié comme « roman » et sans nom d'auteur, rencontre immédiatement un vif succès. Le poème Les Bretons, grâce à l'appui d'Alfred de Vigny et de Victor Hugo, a été couronné par l'Académie française. Né en Bretagne bretonnante, Brizeux parle le breton cornouaillais, mais il utilise le breton normalisé de Le Gonidec pour ses vers bretons, notamment pour les poésies de Telenn Arvor (1844), et les proverbes de Furnez Breiz (1845). [Ref.↑]
- Ecobuage, s.m. : remise en culture, transformation de landes et friches pâturées en emblavures ou terres ensemencées. On arrachait la couche végétale et une fraction de la terre superficielle que l'on faisait brûler après séchage et dont on répandait la cendre sur la parcelle même que l'on avait écobuée. Article « Défrichements » du dictionnaire de l'Ancien Régime de Lucien Bély. [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
- Note de l'auteur [Ref.↑]
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