Le tombeau enfeu noble des Kerfors à l'église St-Guinal
Un article de GrandTerrier.
|
Où il est question de l’ancestrale enfeu Au sommaire des photos de cette pierre ouvragée incrustée dans le mur sud de l'église, un récapitulatif des documents d'archives, la plupart découverts et étudiés par Norbert Bernard Autres articles : « Familles nobles gabéricoises » ¤ « 1748 - Inventaire des documents anciens détenus par le recteur Jean Edy » ¤ « 15e-16e - Collection d'actes anciens transcrits et étudiés sur Tréodet et Kerfors » ¤ « Guy Autret et l'église d'Ergué-Gabéric » ¤ « 1426-1562 - Les Liziart de Kergonan en Ergué-Gabéric et leurs armes » ¤ « La pierre tombale à enfeu des Liziart conservée au Cleuyou » ¤ « Un blason à trois chevrons sur le linteau du presbytère » ¤ |
1 Présentation
Il est un élément très ancien du patrimoine présent dans l'église paroissiale d'Ergué-Gabéric qui n'a jamais été présenté comme il se doit par les mémorialistes. Seul Norbert Bernard Et pourtant cette tombe creusée dans le mur sud de l'église est attesté dès l'année 1504 et atteste des prééminences d'une seigneurie locale. Les Kerfors disposaient d'une tombe « enlevée », c'est à dire surélevée, ceci en concurrence avec la pierre au sol des Liziart. Et sur cette tombe on note encore aujourd'hui 6 blasons familiaux, dont deux ont des motifs conservés, avec en partie « senestre » (gauche) le mi-parti du fameux cor de chasse ou « greslier » |
2 Diaporama et hiéraldique
Pierre tombale et blasons | |||||
Blasons 1, 2 et 3
Blason 4
|
Blason 5
Blason 6
|
3 Sources documentaires
Dans son article « Guy Autret et l'église d'Ergué-Gabéric » paru en 2002 dans le Bulletin de la Société Archéologique, Norbert Bernard a relevé les plus anciens documents d'archives attestant de l'ancienneté de l'enfeu
|
Ce qui donne le plan suivant positionnant respectivement le vitrail de François Liziart et de son épouse, leur tombe, le banc et la tombe des seigneurs de Lezergué et enfin l'enfeu des Kerfors : |
4 Annotations
- Enfeu, s.m. : ancien substantif déverbal de enfouir. Niche à fond plat, pratiquée dans un édifice religieux et destinée à recevoir un sarcophage, un tombeau ou la représentation d'une scène funéraire. Avant la Révolution française, les seigneurs du pays étaient enterrés par droit d'enfeu dans un sépulcre de ce genre. Source : Trésors de la Langue Française. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 1,0 1,1 1,2]
- Norbert Bernard (1974-2005) est un historien-paléographe qui a mené plusieurs travaux de recherches historiques en pays cornouaillais et a participé activement à l'édition des Mémoires re-découvertes en 1998 de Jean-Marie Déguignet. Autres activités et publications : article sur Guy Autet en 2002 dans Bulletin d'Archéologique du Finistère, lancement du site Tudchentil, étude sur le "sorcier" Yves Pennec, thèse à l'UBO « Chemins et structuration de l'espace en Cornouaille du Ve siècle à la fin du XVIIe siècle », ... [Ref.↑ 2,0 2,1]
- Greslier, s.m. : cor de chasse en héraldique. Sorte de cornet ou de trompette (dict. Godefroy 1880). Ancien français graile ou grele, ainsi dit parce qu'allongé, grêle (Littré). [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 3,0 3,1 3,2 3,3]
- Greslier, s.m. : cor de chasse en héraldique. Sorte de cornet ou de trompette (dict. Godefroy 1880). Ancien français graile ou grele, ainsi dit parce qu'allongé, grêle (Littré). [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
- Prône, s.m. : lecture faite par le prêtre, en chaire, après l’évangile, à la grand-messe. Le prône comporte des prières en latin et en français à l'intention des vivants, à commencer par le Roi, et des défunts ; parfois, mais pas toujours, une homélie commentant les lectures du jour ; et enfin une série d'annonces concernant les fêtes et les jeûnes à venir, les bancs de mariage, les monitoires de justice, les ordres adressés par le Roi, etc. On comprend ainsi que ce prône peut être fort long, mais il est essentiel pour la cohésion de la communauté paroissiale et pour la communication du haut en bas dans le royaume. Source : Dictionnaire de l'Ancien Régime. [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
- Virginie LAZ, Transcription et étude du registre des lettres scellées à la chancellerie de Bretagne en 1513, Brest, 2001 (mémoire de maîtrise dactyl.), acte 214, 16 février 1513 (n.s.). [Ref.↑]
Thème de l'article : Patrimoine communal d'Ergué-Gabéric Date de création : août 2015 Dernière modification : 16.08.2015 Avancement : [Développé] |