Jean-Marie Chiquet (1894-1916), soldat du 411 RI
Un article de GrandTerrier.
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Un soldat de 22 ans mort lors de l'attaque du fortin allemande de Beauséjour (Marne) le 10 janvier 1916. On trouvera ci-dessous le dossier de demande de pécule par sa sa sœur en 1920 Autres lectures : « Portail des Poilus de 1914-18 » ¤ « Yves Guillou (1892-1914), soldat du 71e RI » ¤ « Corentin Guillou (1895-1916), soldat du 411e RI » ¤ « Alain-François Normant (1887-1918), maréchal des logis du 2e RAC » ¤ « 1915-1919 - Cahier de campagne du brigadier fourrier Pierre Tanguy » ¤ « DOUGUET Jean-François - Etienne Le Grand, un regard breton dans la Grande Guerre » ¤ « DOUGUET Jean-François - Ergué-Gabéric dans la Grande Guerre T1 » ¤ « DOUGUET Jean-François - Cornouaillais dans la Grande Guerre T2 » ¤ |
1 Résumé biographique
Fiche de poilu mort en 1916
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Compléments généalogiques : Jean Marie Chiquet et sa sœur Marie-Jeanne sont nés au village de Guilly-Vian. Ils sont orphelins de père et mère bien avant 1914. En 1919, en tant qu'épouse Le Breton, elle fait une demande pour être bénéficiaire du pécule |
2 Le 411e RI en Champagne en 1916
À l'origine Beauséjour est une simple ferme, construite en 1820 le long du chemin reliant Minaucourt à Mesnil-les-Hurlus, Beauséjour constituait en 1914 un hameau dépendant de la commune de Minaucourt, que les habitants avaient dû évacuer le 2 septembre. Pendant toute la guerre, ce hameau dominé par un fortin aménagé dès 1914 par les Allemands, fut l'objet de combats meurtriers. Extrait de l'Historique du 411e Régiment d'Infanterie : « BEAUSÉJOUR (Janvier - Avril 1916) Ce secteur nous surprend. La plaine dénudée et aride s'étend à perte de vue, couverte de. nombreux trous d'obus ; d'interminables boyaux creusés dans la craie blanche, remplis d'eau et d'une boue gluante, gênant la marche, rendent la relève pénible ... Les rafales d'artillerie se succèdent avec rapidité sur toutes nos positions, surprenant nos agents de liaison, nos coureurs, nos corvées. Les pluies diluviennes qui sent tombées ont, avec le bombardement, ébranlé nos abris qui ensevelissent sous leurs débris quelques-uns des nôtres. L'ennemi s'acharne sur nos boyaux qui restent impraticables le jour. Tout passant sert de cible à de nombreuses mitrailleuses qui le prennent d'enfilade sous leurs feux .... Pendant ces trois journées (11-12-13 janvier), nos pertes ont été lourdes : 4 officiers tués, 5 blessés ; 54 sous-officiers, caporaux et soldats tués, 263 disparus, plus de 250 blessés. Une section de mitrailleuses complète avec toutes ses munitions a été détruite. » |
« Le 411e a fait vaillamment son devoir. Malgré la déloyauté d'un ennemi supérieur en nombre, usant de procédés condamnés par tous, il ne lui laissa pas imposer sa volonté et eut, par son énergie et son courage, lutté jusqu'au brut pour reprendre le terrain perdu. De nombreuses citations viennent bientôt récompenser l'héroïsme des nôtres. Le capitaine Bertrand et le sous-lieutenant David sont faits chevaliers de la Légion d'honneur pour leur brillante intervention dans les contre-attaques. L'adjudant Morin reçoit la médaille militaire. De nombreuses croix de guerre viennent récompenser le courage et le sacrifice de nos vaillants soldats. Occupant le fortin des premières lignes, quelquefois les positions de réserve, nous restons dans le secteur jusqu’au 15 avril, reprenant de temps en temps quelques jours de repos à proximité des lignes, occupés à la confection des travaux ou de défenses portatives pour nos tranchées. Le 15, le régiment entier est relevé, et, nous cantonnons à Hans où, deux mois plus tôt, nous étions au repos. Aux premiers jours de mai, des camions nous portent à Changny près de Vitry-le-François, calme et douce campagne où nous goûterons le bon repos réparateur dont nous avons besoin. » |
3 Demande de pécule
Dossier | |||||
Jugement :
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Attestation du maire :
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4 Annotations
- Cahier n° 1 d'Arkae « LEMOINE Marie-Annick & LE GRAND Nicole - Souvenons-nous de nos poilus » ¤ . [Ref.↑]
- Pécule, s.m. : somme versée, au moment de leur libération, aux hommes de troupe engagés, rengagés ou commissionnés, qui, quittant l'armée sans avoir droit à une retraite, remplissent certaines conditions fixées par la loi. Source : TLFi. Lors de la Grande Guerre de 1914-1917, Ce pécule, ou indemnité de combats, était versé en complément de solde pendant la mobilisation, aux soldats combattants. En 1917 le pécule se montait à 3 frs par jour et était du à tout soldat occupant les tranchés ou engagés dans une bataille (par contre seul 1 fr leur était effectivement donné,et 2 frs en timbres sont portés sur le "carnet de pécule" pour être payé à la démobilisation). Source : http://forum.lixium.fr. Le pécule est aussi du aux soldats blessés démobilisés, et à leurs ayants-droits en cas de décès, sous la forme d'indemnité de fin de campagne dont le montant était entre 250 et mille francs suivant les temps de services. Source : www.archives.landes.fr [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
Thème de l'article : Histoire d'une personnalité gabéricoise Date de création : Décembre 2014 Dernière modification : 27.12.2014 Avancement : [Développé] |