Un article de GrandTerrier.
1 Présentation
2 Transcription
1703 - Mémoire récapitulatif
Monsieur le marquis de Nointel [...] en Bretaigne.
Expose messire François de Coetlogon [1] seigneur evesque de Quimper, comte de Cornouaille, et vous demonstre que le directeur du recouvrement du sixiesme denier des biens alienez de l'église, lui a fait signifier le huitieme de juillet 1703, un extrait d'un rolle arresté au conseil, par
lequel il est taxé à une somme de 34 # 3 s 7 d pour un pré appellé le pont Denis, que l'on nomme autrement le pont even.
§ Le seigneur evesque prétand ...
Le seigneur evesque prétand que cest une mesprise fort grande de l'avoir compris dans ce rolle, parce que à supposer qu'il jouiroit de ce pré pont Denis ou Ponteven comme dépandant de la manse épiscopale, il n'y auroit pas de lieu de le comprendre dans ce rolle, cet héritage ne se trouvant pas en main étrangère et le possédant comme dépendant de son evesché, mais il y a bien plus, c'est qu'il ne jouit pas de ce pré, il est bien vray qu'il avoit esté aliéné de son evesché avecq d'autres prez et ayant fait action à Rolland Le Gubaer Sr de Querohan, Vincent Le Gubaer seigneur du Cluziou son frère et dame Françoise de Quermorial leur mère, iceux Gubaer héritiers de Guillaume de Rubiern, pour les lui délaisser, ils y furent condanez par sentence des requettes du palais du second jour de
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1699 - Mémoire pour les frères Gubaer
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1682 - Comparution devant notaire
1679 - Greffe des régaires
1678 - Demande de profit du seigneur évêque
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3 Originaux
Lieu de conservation :
Lieu de conservation :
- Archives Départementales du Finistère.
- Cote 1G93.
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4 Annotations
- François de Coëtlogon né à Rennes en 1631, mort à Quimper en 1706, fut évêque de Cornouaille de 1668 à 1706. On raconte qu'en tant qu'habitué de la cour de Versailles, il rapporta une histoire de carrosse enlisé près de Quimper, ce qui inspira à Jean de La Fontaine « la fable du chartier embourbé » (1706) : « C'était à la campagne Près d'un certain canton de la basse Bretagne, Appelé Quimper-Corentin ». A la même époque le père Nicolas Caussin, confesseur de Louis XIII, exilé à Quimper pour avoir mal parlé de Richelieu, qualifiait la basse-Bretagne de « dernière maison de la province ". [Ref.↑]
Thème de l'article : Etude et transcriptions d'actes anciens
Date de création : Mars 2013 Dernière modification : 13.04.2013 Avancement : [Développé]
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