1776 - Escroquerie du franc-maçon Jean-Corentin Bréhier, une affaire sous Louis XVI
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Et il précise les agissements d'un « <i>particulier franc maçon qui a effectivement surpris la douce foi des hommes simples en leur faisant payer des sommes considérables pour les aggréger à la franc maçonnerie, quoique nous ne l'ayons désigné en aucune manière, ne le connaissant pas même de nom et quoique le procureur du Roy eut pleine connoissance des manœuvres de ce jeune homme, qu'il eut vu les billets qu'il avoit donné et qu'il eut cherché à le faire évader.</i> » | Et il précise les agissements d'un « <i>particulier franc maçon qui a effectivement surpris la douce foi des hommes simples en leur faisant payer des sommes considérables pour les aggréger à la franc maçonnerie, quoique nous ne l'ayons désigné en aucune manière, ne le connaissant pas même de nom et quoique le procureur du Roy eut pleine connoissance des manœuvres de ce jeune homme, qu'il eut vu les billets qu'il avoit donné et qu'il eut cherché à le faire évader.</i> » | ||
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+ | Identification de Jean-Corentin, « <i>jeune homme</i> » comme précise l'évêque, à savoir 29 ans à l'époque ... | ||
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<center><small>Sceaux de la Loge « La parfaite union », version simplifiée à droite</small></center> | <center><small>Sceaux de la Loge « La parfaite union », version simplifiée à droite</small></center> | ||
- | Le procureur du Roi à Quimper, président du tribunal ou présidial <ref name="Présidial">{{K-Présidial}}</ref> local, ... | + | Le procureur du Roi et le tribunal présidial <ref name="Présidial">{{K-Présidial}}</ref> de Quimper vont demander qu'une procédure criminelle soit ouverte, mais cela sous forme d'un procès à charge contre l'évêque accusé d'avoir profité d'un fait d'hiver pour lancer publiquement une violente opprobre morale contre l'intégralité des francs-maçons de la ville. Il faut dire que « <i>plusieurs (d'entre eux) sont les principaux membres du présidial </i> ». |
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+ | En fait, depuis 1774 et même avant, Quimper connait une lutte implacable entre deux loges concurrentes : L'Heureuse Maçonne et la Parfaite Union. Avant l'affaire Bréhier, il y eut d'autre malversations constatées au sein de l'Heureuse Maçonne : « <i>dernièrement un de leurs membres venoit de commettre un vol avec effraction, on instruit actuellement sa procédure en crime, heureusement il a pris la fuite</i> ». Mais l'affaire Bréhier va accélérer les choses, et fin 1776 la loge de L'heureuse maçonne est interdite par les instances du Grand-Orient qui par contre officialise la constitution de la Parfaite Union. | ||
- | Depuis 1774 lutte des deux loges concurrentes ... Avant l'affaire Bréhier, il y a d'autre malversations constatées au sein de l'Heureuse Maçonne : « <i>dernièrement un de leurs membres venoit de commettre un vol avec effraction, on instruit actuellement sa procédure en crime, heureusement il a pris la fuite,</i> » | + | L'évèque St-Flour, puis rétabli ... |
- | Adhésions des Bréhier à « <i>La Parfaite Union</i> »... | + | Adhésions des autres Bréhier francs-maçons de « <i>La Parfaite Union</i> »... |
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Ne nous blamez pas sur les motifs de notre délicatesse, à l'égard de la R: l:. la parfaite union ; cette délicatesse existe, et existera, toujours entre nous, elle n'est fondée que sur les moyens de nous soustraire à une soumission, que nous ne nous sommes jamais persuadés devoir luy faire ; au reste le témoignage de cette l.: devoit nous estre favorable ; vous nous marqués avoir feu... des difficultés au r. f. ... chargé de cette affaire à la chambre des provinces, et qu'il a consulté d'autres orients ; suivant son rapport, une loge de notre province qui prétend nous connoistre a refusé son consentement, et fondé son refus <u>sur la dépravation des moeurs</u> de quelques-uns d'entre nous, et <u>sur les scènes scandaleuses</u>; que nous avons plus d'une fois données à Quimper. Vous ajouttez ignorer les détails qui ne vous ont point été communiqués. <spoiler id="996" text="Ne vous auroit-on point fait ignorer aussy le nom de cette l:. ...">ne vous auroit-on point fait ignorer aussy le nom de cette l:. à nous contraire ? Seroit-elle éloignée de nous ; ou l'aurions nous élevé dans notre Orient ? C'est à cette dernière question que nous arrêtons plus volontiers ; l'exhortation ... à la R:. L:. La Parfaite union, semble nous confirmer de plus en plus dans cette opinion. | Ne nous blamez pas sur les motifs de notre délicatesse, à l'égard de la R: l:. la parfaite union ; cette délicatesse existe, et existera, toujours entre nous, elle n'est fondée que sur les moyens de nous soustraire à une soumission, que nous ne nous sommes jamais persuadés devoir luy faire ; au reste le témoignage de cette l.: devoit nous estre favorable ; vous nous marqués avoir feu... des difficultés au r. f. ... chargé de cette affaire à la chambre des provinces, et qu'il a consulté d'autres orients ; suivant son rapport, une loge de notre province qui prétend nous connoistre a refusé son consentement, et fondé son refus <u>sur la dépravation des moeurs</u> de quelques-uns d'entre nous, et <u>sur les scènes scandaleuses</u>; que nous avons plus d'une fois données à Quimper. Vous ajouttez ignorer les détails qui ne vous ont point été communiqués. <spoiler id="996" text="Ne vous auroit-on point fait ignorer aussy le nom de cette l:. ...">ne vous auroit-on point fait ignorer aussy le nom de cette l:. à nous contraire ? Seroit-elle éloignée de nous ; ou l'aurions nous élevé dans notre Orient ? C'est à cette dernière question que nous arrêtons plus volontiers ; l'exhortation ... à la R:. L:. La Parfaite union, semble nous confirmer de plus en plus dans cette opinion. | ||
- | Relativement à la dépravation des meurs de quelques-uns de nos membres, nous répondons avec vérité ne point connoitre parmi nous de frères entachés. S'il y a eu, la loge La Parfaite Union sait que nous les avons sacrifiés au bien de l'ordre, nous requérons même qu'un de nos tableaux soit envoyé à cette loge pour lui prouver que nous ne cherchons point à en imposer à la religion du Grand Orient, et qu'elle veuille bien désigner deux d'entre nous qui ne serions point ornés des qualités de ces meurs réunies à celles qui caractérisent les vrais maçons en l'honnête homme. ... | + | Relativement à la dépravation des meurs de quelques-uns de nos membres, nous répondons avec vérité ne point connoitre parmi nous de frères entachés. S'il y a eu, la loge La Parfaite Union sait que nous les avons sacrifiés au bien de l'ordre, nous requérons même qu'un de nos tableaux soit envoyé à cette loge pour lui prouver que nous ne cherchons point à en imposer à la religion du Grand Orient, et qu'elle veuille bien désigner deux d'entre nous qui ne serions point ornés des qualités de ces meurs réunies à celles qui caractérisent les vrais maçons en l'honnête homme. |
+ | Lorsqu'elle rendra compte de ces recherches scrupuleuses, sur notre avis, très vénérables frères, nous nous y conformerons et promettons d'expulser de nos assemblées ceux d'entre nous qui n'en serons point dignes, si cette loge prouve toutefois en point en imposer le sacrifice ne celui de l'honneur, et il ne nous coûtera rien. Nous le ferons avec la plus grande satisfaction pour lui prouver avec force combien nous sommes jaloux de notre réputation. | ||
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+ | Le second objet regarde les scènes scandaleuses que nous avons données à Quimper. Sans entrer dans les détails circonstanciés sur cette flétrissure, nous osons dire que dans le commencement d'ordre à Quimper, lors même que les frères Duchesnay, de Lannegrie, de La Hubaudière, Furey, Moro, Bérardier et Le Gorgeu faisaient corps avec nous, une désunion marquée de la part de ces frères marquée de la part de ces frères exita une rumeur assez considérable parce que le sieur de Lannegrie et le frère Furcy avaient formenté une cabale dont ils confieraient le secret aux choses profanes. Cette cabale prenait sa source dans le renvoi du sieur frère de Lannegrie accusé de grande indiscrétion pour l'espace de quelques mois, et ce frère adroit s'insinua si bien dans l'esprit de ses partisans, qui se trouvèrent cependant au nombre de ses juges, qu'ils ne balancèrent point à nous signifier leur retraite. Nous eûmes le plaisir de leur représenter avec modération la peine qu'ils nous faisoient de perdre d'aussi bons frères en les engageant d'orner notre loge de leurs lumières et de continuer leurs travaux. Ils furent sourds à notre représentation. Ils demandèrent notre consentement de manière à être refusés et mendièrent du frère de La Chaussée, pendant la suspension des travaux du Grand Orient, des constitutions qui leur furent aisément accordées, au désir desquelles et sur les ordres du Grand Orient nous les avons installés. depuis ce temps une haine implacable nous sépare dont nous avons voulu adoucir l'aigreur par des déférences que nous leur avons faites. | ||
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* Pierre Marie Anthoine Mermet <ref>Pierre Marie Mermet est lié à l'histoire d'Ergué-Gabéric car son demi-frère Vincent et son neveu Guillaume Le Guay détiendront le manoir du Cleuyou.</ref> négociant, trésorier, grand écossais, Quimper (né), 24 août 1744, Quimper (adr), signature | * Pierre Marie Anthoine Mermet <ref>Pierre Marie Mermet est lié à l'histoire d'Ergué-Gabéric car son demi-frère Vincent et son neveu Guillaume Le Guay détiendront le manoir du Cleuyou.</ref> négociant, trésorier, grand écossais, Quimper (né), 24 août 1744, Quimper (adr), signature | ||
- | * Jean Corentin Bréhier, maitre en chirurgie, thuileur, souverain prince de rose croix, Quimper (né), 20 juillet 1747, Quimper (adr), signature | + | * Jean Corentin Bréhier, maitre en chirurgie, thuileur <ref name="Tuileur">{{K-Tuileur}}</ref>, souverain prince de rose croix, Quimper (né), 20 juillet 1747, Quimper (adr), signature |
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1773 | 1773 | ||
- | * Claude Bréhier le jeune, négociant, membre né le 25 avril 1770, thuileur, né à Avranges le 13 mars 1729, à Quimper, signatire. | + | * Claude Bréhier le jeune, négociant, membre né le 25 avril 1770, thuileur <ref name="Tuileur">{{K-Tuileur}}</ref>, né à Avranges le 13 mars 1729, à Quimper, signatire. |
* Tableau C : Le frère Claude Breyé nogociant membre né le 25 avril 1770 tuileur né à Avranges le 13 mars 1729, à Quimper, omis en copiant, signature Bréhier. | * Tableau C : Le frère Claude Breyé nogociant membre né le 25 avril 1770 tuileur né à Avranges le 13 mars 1729, à Quimper, omis en copiant, signature Bréhier. | ||
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==Annotations== | ==Annotations== | ||
- | + | <i>Certaines références [Ref.↑] peuvent être cachées ci-dessus dans des paragraphes non déployés ( § ). Cliquer pour les afficher : <spoiler all='991,992,993,994,995,996,997,998,999,9910,9911,9912'></spoiler></i> | |
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Version du 21 décembre ~ kerzu 2017 à 12:38
| Une affaire qui fit beaucoup de bruit à l'époque : un franc-maçon accusé d'escroquerie, un évêque de Cornouaille [1] qui dénonce une association tendant « au déisme et au libertinage », deux loges locales qui se battent pour obtenir la protection du Grand Orient, un tribunal au président franc-maçon qui s'insurge comme l'évêque, une escalade auprès des instances nationales du clergé d'une part et du ministre garde des sceaux d'autre part.
Cet affaire a été évoquée par la grande enquête de Bruno Le Gall et Jean-Paul Péron sur les francs-maçons de Quimper, parue dans les bulletins 2010 et 2011 de la Société Archéologique du Finistère, et par un article « Une affaire maçonnique sous Louis XVI » de Pierre Chevallier dans la Revue d'histoire moderne et contemporaine de septembre 1955. La collecte des documents des Archives Nationales et de la Bibliothèque Nationales de France (cf. transcriptions ci-dessus) est l'occasion de comprendre les rôles respectifs des acteurs francs-maçons impliqués de la famille Bréhier, dont François-Salomon qui fut maire de la commune d'Ergué-Gabéric de 1808 à 1812. |
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Autres lectures : « LE GALL Bruno & PÉRON Jean-Paul - La franc-maçonnerie à Quimper » ¤ Article de Pierre Chevallier ¤ « François Salomon Bréhier, maire (1808-1812) et avoué franc-maçon » ¤ « Les Mermet, propriétaires du manoir du Cleuyou et de Kervreyen » ¤ « Les Le Guay (1804-1917), châtelains du Cleuyou au 19e siècle » ¤
1 Présentation
Aux archives départementales d'Ile-et-Vilaine et du Finistère, les compte-rendus du Présidial Il en est de même pour les documents conservés aux Archives Nationales et au département des Manuscrits à la BnF, mais en y regardant de plus près on croit pouvoir identifier qui a fait quoi. C'est bien de la loge « L'heureuse maçonne » de Quimper que le scandale a éclaté : « un membre de cette même loge vient d'abuser de la maçonnerie pour faire de fausses lettres de change qu'il tiroit sur le Grand Orient au profit de paysans grossiers et crédules qui lui donnoient une somme modique pour en obtenir une plus considérable dans un tems limité » Cette affaire n'échappe pas à l'évêque Toussaint Conen de Saint-Luc Et il précise les agissements d'un « particulier franc maçon qui a effectivement surpris la douce foi des hommes simples en leur faisant payer des sommes considérables pour les aggréger à la franc maçonnerie, quoique nous ne l'ayons désigné en aucune manière, ne le connaissant pas même de nom et quoique le procureur du Roy eut pleine connoissance des manœuvres de ce jeune homme, qu'il eut vu les billets qu'il avoit donné et qu'il eut cherché à le faire évader. » Identification de Jean-Corentin, « jeune homme » comme précise l'évêque, à savoir 29 ans à l'époque ... |
Le procureur du Roi et le tribunal présidial En fait, depuis 1774 et même avant, Quimper connait une lutte implacable entre deux loges concurrentes : L'Heureuse Maçonne et la Parfaite Union. Avant l'affaire Bréhier, il y eut d'autre malversations constatées au sein de l'Heureuse Maçonne : « dernièrement un de leurs membres venoit de commettre un vol avec effraction, on instruit actuellement sa procédure en crime, heureusement il a pris la fuite ». Mais l'affaire Bréhier va accélérer les choses, et fin 1776 la loge de L'heureuse maçonne est interdite par les instances du Grand-Orient qui par contre officialise la constitution de la Parfaite Union. L'évèque St-Flour, puis rétabli ... Adhésions des autres Bréhier francs-maçons de « La Parfaite Union »... |
2 Transcriptions
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Lettre de l'évêque du 12 juin 1776
Mémoire de l'évêque du 12 juin 1776
Réponse des agents généraux du clergé le 19 juin 1776
Réponse du secrétaire de la Maison du Roi le 21 juin 1776
Lettre de l'évêque du 20 juillet 1776
Lettre de l'évêque du 18 août 1776
Lettre de la loge « La Parfaite Union » du 24 juin 1776
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« L'heureuse maçonne » au député du 25 mars 1774
Lettre du député de Grand Orient du 25 mai 1774
Lettre du 15 juillet 1774
Lettre de « La parfaite union » du 26 janvier 1776
Extraits des tableaux de la loge « L'heureuse maçonne »
Extraits des tableaux de la loge « La parfaite union »
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3 Documents d'archives
Lieu de conservation :
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Usage, droit d'image :
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Documents G/8/647 | |||||
Registre G/8/2614 | |||||
Registre O/1/472 | |||||
Lieu de conservation :
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Usage, droit d'image :
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Lettres FM/2/360 | |||||
Tableaux FM/2/360 | |||||
Lieu de conservation :
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Usage, droit d'image :
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Lettres FM/2/361 | |||||
Tableaux 1773 FM/2/361 | |||||
§ Tableaux 1775 à 1789 FM/2/361 ...
4 Annotations
Certaines références [Ref.↑] peuvent être cachées ci-dessus dans des paragraphes non déployés ( § ). Cliquer pour les afficher : § Tout montrer/cacher
- Toussaint Conen de Saint-Luc (1734-1790) est un évêque breton né à Rennes et décédé à Quimper. Nommé abbé de l'abbaye de Langonnet en 1767, il devient le dernier évêque de Cornouaille de 1773 à 1790. Prélat zélé, ultramontain, il s'oppose aux loges maçonniques de Quimper, " La Parfaite Union" et l'"Heureuse Maçonne", et dénonce en chaire les 8 et 9 juin 1776 « ces gens sans mœurs, sans scrupule ». [Ref.↑ 1,0 1,1]
- Présidial, s.m. : tribunal de justice de l'Ancien Régime créé au XVIe siècle ; c'est en 1552 que le roi Henri II de France, désireux de renforcer son système judiciaire et de vendre de nouveaux offices, institue les présidiaux ; le présidial de Quimper-Corentin a été créé à cette date dans le ressort du parlement de Bretagne (Wikipedia). [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 2,00 2,01 2,02 2,03 2,04 2,05 2,06 2,07 2,08 2,09 2,10 2,11 2,12]
- Mission, s.f. : suite de prédications pour l'instruction des fidèles et la conversion des pécheurs (TLFi). Les missionnaires bretons les plus connus sont Dom Michel Le Nobletz (1577-1652) et Julien Maunoir (1606-1683) ; de nombreux prédicateurs ont organisé dans les campagnes bretonnes jusqu'au 20e siècle, comme les pères Jean-Louis Rozec, René-Marie de la Chevasnerie. [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
- Pierre Marie Mermet est lié à l'histoire d'Ergué-Gabéric car son demi-frère Vincent et son neveu Guillaume Le Guay détiendront le manoir du Cleuyou. [Ref.↑]
- Tuileur, s.m. : franc-maçon chargé de tuiler une loge, c'est-à-dire constater si un candidat franc-maçon l’est vraiment, et donc de défendre l’accès à la loge aux non-initiés (fr.wiktionary.org). [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 5,0 5,1]
Thème de l'article : Document d'archives sur le passé d'Ergué-Gabéric. Date de création : Décembre 2012 Dernière modification : 21.12.2017 Avancement : [Développé] |