LE FLOC'H Jean-Louis - Le diocèse de Quimper
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Pages 161-168 traduites en anglais : {{Pdflink|images/FromFinisteretoVermont.pdf}}, en ligne sur le site [https://stjoseph.vermontcatholic.org/] : « <i>Pierre-Jean Le Calvez, Plobannalec (Plonivel), priest of 1854 and teacher at Grand Ergue. He entered the monastery of Oka near Montreal in 1890, where he died on March 27, 1907.</i> » | Pages 161-168 traduites en anglais : {{Pdflink|images/FromFinisteretoVermont.pdf}}, en ligne sur le site [https://stjoseph.vermontcatholic.org/] : « <i>Pierre-Jean Le Calvez, Plobannalec (Plonivel), priest of 1854 and teacher at Grand Ergue. He entered the monastery of Oka near Montreal in 1890, where he died on March 27, 1907.</i> » | ||
- | Autres lectures : {{Tpg|Pierre-Jean Le Calvez, prêtre et instituteur (1854-1855)}}{{Tpg|DUIGOU Serge - La vie romanesque de Pierre-Jean Le Calvez}}{{Tpg|1849-1856 Ouverture de la première maison d'école communale au Bourg}}{{Tpg|1833-1850 - Positions municipales sur la loi Guizot d'instruction primaire}} | + | Autres lectures : {{Tpg|Pierre-Jean Le Calvez, prêtre et instituteur (1854-1855)}}{{Tpg|DUIGOU Serge - La vie romanesque de Pierre-Jean Le Calvez}}{{Tpg|1849-1856 Ouverture de la première maison d'école communale au Bourg}}{{Tpg|1833-1850 - Positions municipales sur la loi Guizot d'instruction primaire}}{{Tpg|1804-1814 - Enquêtes diocésaines sur l'état de la paroisse d'Ergué-Gabéric}} |
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- | Le diocèse a possédé, de 1855 à 1871, un évêque, Mgr Sergent, qui a fortement favorisé la dévotion à Npotre Dame.Il profitait, il est vrai, des efforts consentis, depuis le début du siècles, par les paroisses pour la conservation des sanctuaires. Au début du Premier Empire, le pouvoir civil voulut en supprimer beaucoup. Mais le peuple chrétien y tenait. C'est en ce sens qu'il faut comprendre les réponses du recteur d'Ergué-Gabéric : « <i>Il y a dans la commune une chapelle pour l'ouverture de laquelle soupire toute la commune et même tout le canton. Celui qui l'acheta est content de la rendre gratis. Elle est encore dans un état de décence et de sûreté convenables, et il est très utile d'en demander la disposition u gouvernement, pour procurer l'instruction des enfants et la messe les dimanches et fêtes aux fidèles qui sont très éloignés de l'église principale qui est, pour ainsi dire, à une extrémité de la commune. Cette chapelle c'est Kerdévot. Elle est plus centrale que l'église principale et en est éloignée près d'une lieue. Si, pour mettre Kerdévot à la disposition de la commune, il suffit que le propriétaire en fasse cession entre les mains d'un notaire, faites-le moi savoir par le porteur et je me rendrai tout-de-suite à Quimper avec le propriétaire de Kerdévot ; il désire s'en démettre.</i> » (1804). Ceci était fait peu de temps après et en 1809, le recteur pouvait écrire « <i>Il y a dans dans cette commune six chapelles ...</i> » Ainsi, comme nombre d'autres chapelles, des sanctuaires dédiés à Notre Dame ont pu, par la volonté du peuple et du clergé, être conservés et rendus à la dévotion des fidèles. | + | Le diocèse a possédé, de 1855 à 1871, un évêque, Mgr Sergent, qui a fortement favorisé la dévotion à Npotre Dame.Il profitait, il est vrai, des efforts consentis, depuis le début du siècles, par les paroisses pour la conservation des sanctuaires. Au début du Premier Empire, le pouvoir civil voulut en supprimer beaucoup. Mais le peuple chrétien y tenait. C'est en ce sens qu'il faut comprendre les réponses du recteur d'Ergué-Gabéric : « <i>Il y a dans la commune une chapelle pour l'ouverture de laquelle soupire toute la commune et même tout le canton. Celui qui l'acheta est content de la rendre gratis. Elle est encore dans un état de décence et de sûreté convenables, et il est très utile d'en demander la disposition u gouvernement, pour procurer l'instruction des enfants et la messe les dimanches et fêtes aux fidèles qui sont très éloignés de l'église principale qui est, pour ainsi dire, à une extrémité de la commune. Cette chapelle c'est Kerdévot. Elle est plus centrale que l'église principale et en est éloignée près d'une lieue. Si, pour mettre Kerdévot à la disposition de la commune, il suffit que le propriétaire en fasse cession entre les mains d'un notaire, faites-le moi savoir par le porteur et je me rendrai tout-de-suite à Quimper avec le propriétaire de Kerdévot ; il désire s'en démettre.</i> » (1804). Ceci était fait peu de temps après et en 1809, le recteur pouvait écrire « <i>Il y a dans cette commune six chapelles ; trois sont en ruine. Les 3 autres, m'a-t-on dit, avoient été vendues. La commune elle-même avoit acheté deux, la 3e avait été achetée par un particulier pour la commune, de ses propres deniers, ou comme disent plusieurs, des deniers de la commune. Il en a fait donation à la commune par acte passé devant notaires. Cet acte est déposé au secrétariat de l'évêché. Ces chapelles qui sont utiles sont Kerdévot, St-André, St-Guénolé. Elles sont distantes du bourg d'environ une lieue et entre elles à peu près autant. Je ne sais pas si la chapelle de Locqueltas a été vendues. Elle est en ruine. St-Joachim et Ste-Apolline aussi en ruine ont été vendues. </i> » Ainsi, comme nombre d'autres chapelles, des sanctuaires dédiés à Notre Dame ont pu, par la volonté du peuple et du clergé, être conservés et rendus à la dévotion des fidèles. |
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Version du 19 mars ~ meurzh 2023 à 08:04
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Notice bibliographique
Le chanoine Jean-Louis Le Floc'h était archiviste diocésain, et à ce titre il s'est intéressé à l'histoire religieuse locale. Le présent livre rassemble un certain nombre d'articles portant sur l'histoire du diocèse de Quimper pendant la Révolution et au XIXe siècle. Pour la Révolution quelques notes évoquent les deux personnalités gabéricoises d'Alain Dumoulin (prêtre réfractaire) et Jean-François de La Marche (évêque de l'Evêché du Léon, émigré à Londres). Pour ce qui concerne le XIXe siècle on notera l'affaire de la restitution de la chapelle de Kerdévot (p. 149) et la personnalité de Pierre-Jean Le Calvez, premier instituteur d'Ergué-Gabéric missionnaire aux USA (p.164). Pages 149, 158-168 : JLLF-Diocèse.pdf, avec cet exergue pour P.J. Le Calvez : « Pierre-Jean Le Calvez, de Plobannalec (Plonivel), prêtre de 1854 et instituteur au Grand-Ergué. Il entrera, en 1890, au monastère d'Oka, près de Montréal où il est mort le 27 mars 1907. » Pages 161-168 traduites en anglais : FromFinisteretoVermont.pdf, en ligne sur le site [1] : « Pierre-Jean Le Calvez, Plobannalec (Plonivel), priest of 1854 and teacher at Grand Ergue. He entered the monastery of Oka near Montreal in 1890, where he died on March 27, 1907. » Autres lectures : « Pierre-Jean Le Calvez, prêtre et instituteur (1854-1855) » ¤ « DUIGOU Serge - La vie romanesque de Pierre-Jean Le Calvez » ¤ « 1849-1856 Ouverture de la première maison d'école communale au Bourg » ¤ « 1833-1850 - Positions municipales sur la loi Guizot d'instruction primaire » ¤ « 1804-1814 - Enquêtes diocésaines sur l'état de la paroisse d'Ergué-Gabéric » ¤ |
Extraits
Les chapelles d'Ergué-Gabéric :
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Prêtre à Burlington :
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Thème de l'article : Fiche bibliographique d'un livre ou article couvrant un aspect du passé d'Ergué-Gabéric Date de création : mars 2023 Dernière modification : 19.03.2023 Avancement : [Fignolé] |