LE ROY Alfred - Monseigneur Léopold de Léséleuc de Kerouara
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+ | Dans cette biographie, on le trouve en 1871 présidant un pardon à la chapelle de Kerdévot et faisant une homélie aux soldats de retour de la guerre contre les Prussiens. On notera que c'est une descendante des Léséleuc qui a noté ce passage, cette parenté étant issue du mariage en 1889 du neveu de Léopold, Augustin de Lésélec, avec l'héritière des manoirs de Kervreyen et de Kernaou, lesquels, à proximité immédiate de Kerdévot, sont toujours possédés par leurs descendants. | ||
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+ | Dans ce passage est rappelée la ferveur des pélerins du 4 mai 1871 : « <i>Dès le point du jour, les messes se succédèrent avec de nombreuses communions ; de tous les versants des collines, soldats revenus au foyer, pères et mères, joyeux et reconnaissants, convergent en groupes compacts vers la chapelle bénie.</i> » | ||
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Autres lectures : {{Tpg|Pardonerien e Kerdevot, Pardon à Kerdévot, Feiz ha breiz 1871}}{{Tpg|Un jeu à base d'énigmes pour une visite guidée de la chapelle de Kerdévot}}{{Tpg|Guillaume Jézéquel, recteur (1862-1878)}} | Autres lectures : {{Tpg|Pardonerien e Kerdevot, Pardon à Kerdévot, Feiz ha breiz 1871}}{{Tpg|Un jeu à base d'énigmes pour une visite guidée de la chapelle de Kerdévot}}{{Tpg|Guillaume Jézéquel, recteur (1862-1878)}} | ||
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Après la grand'messe, la procession, présidée par M. le vicaire général de Léséleuc, réunit tous les fidèles. Les croix, les bannières, les oriflammes sont fièrement portées par les soldats de la guerre, et les cantiques retentissent dans les rangs du long cortège. Au retour, sur l'immense placître se massent les fidèles, et près de la porte de l'église, M. de Léséleuc monte sur le mur de l'enceinte extérieure, et de cette tribune en plein air, il parle la belle langue du pays. Il lui donne des accents d'éloquence qui font tressaillir les auditeurs et se gravent profondément dans leurs âmes. | Après la grand'messe, la procession, présidée par M. le vicaire général de Léséleuc, réunit tous les fidèles. Les croix, les bannières, les oriflammes sont fièrement portées par les soldats de la guerre, et les cantiques retentissent dans les rangs du long cortège. Au retour, sur l'immense placître se massent les fidèles, et près de la porte de l'église, M. de Léséleuc monte sur le mur de l'enceinte extérieure, et de cette tribune en plein air, il parle la belle langue du pays. Il lui donne des accents d'éloquence qui font tressaillir les auditeurs et se gravent profondément dans leurs âmes. | ||
- | Nous ne possédons que le résumé de ce discours : parue dans le <i>Feiz ha Breiz</i> du 13 Mai 1871. En voici la substance : | + | Nous ne possédons que le résumé de ce discours : parue dans le <i>Feiz ha Breiz</i> <ref name=Feizhabreiz>{{Feizhabreiz}}</ref> du 13 Mai 1871. En voici la substance : |
« Chrétiens, quel nom faut-il que je donne à cette journée ? L'appelai-je journée d'allégresse, journée d'actions de grâces, journée de retour pour vous, sains et saufs, après de rudes combats ? oui certes ! ces noms répondraient bien aux sentiments qui vous animent ; et cependant n'est-il pas plus dans la vérité des événements tragiques, dont nous sommes délivrés, de l'appeler la <i>journée des mères</i> ? | « Chrétiens, quel nom faut-il que je donne à cette journée ? L'appelai-je journée d'allégresse, journée d'actions de grâces, journée de retour pour vous, sains et saufs, après de rudes combats ? oui certes ! ces noms répondraient bien aux sentiments qui vous animent ; et cependant n'est-il pas plus dans la vérité des événements tragiques, dont nous sommes délivrés, de l'appeler la <i>journée des mères</i> ? | ||
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Notice bibliographique
Le chanoine Alfred Le Roi est l'auteur de cette biographie détaillée de cette personnalité Léopold-René de Léséleuc, vicaire général de Quimper de 1859 à 1872, puis évêque d'Autun. Il est aussi un défenseur de la langue bretonne et crée en 1865 la revue « Feiz ha breiz ».
Dans cette biographie, on le trouve en 1871 présidant un pardon à la chapelle de Kerdévot et faisant une homélie aux soldats de retour de la guerre contre les Prussiens. On notera que c'est une descendante des Léséleuc qui a noté ce passage, cette parenté étant issue du mariage en 1889 du neveu de Léopold, Augustin de Lésélec, avec l'héritière des manoirs de Kervreyen et de Kernaou, lesquels, à proximité immédiate de Kerdévot, sont toujours possédés par leurs descendants. Dans ce passage est rappelée la ferveur des pélerins du 4 mai 1871 : « Dès le point du jour, les messes se succédèrent avec de nombreuses communions ; de tous les versants des collines, soldats revenus au foyer, pères et mères, joyeux et reconnaissants, convergent en groupes compacts vers la chapelle bénie. » ... Autres lectures : « Pardonerien e Kerdevot, Pardon à Kerdévot, Feiz ha breiz 1871 » ¤ « Un jeu à base d'énigmes pour une visite guidée de la chapelle de Kerdévot » ¤ « Guillaume Jézéquel, recteur (1862-1878) » ¤ |
Sélection de pages
L'ex-voto de Kerdévot
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Annotations
- « Feiz ha Breiz » est le premier journal hebdomadaire en langue bretonne, fondé en 1865 par le vicaire général Léopold-René de Léséleuc, sous la mandature de Mgr Sergent, et diffusé jusqu'en 1884, puis de 1899 à 1944, et enfin depuis 1945. De 1865 à 1883 la direction et rédaction furent assurées par Gabriel Morvan, puis par l'abbé Nédélec. En 1911, l'abbé Jean-Marie Perrot, rédacteur pour Feiz ha Breiz depuis 1902 en prend la direction jusqu'à sa mort en 1943. La revue Kroaz Breiz succéda de 1948 à 1950 à la revue Feiz ha Breiz, puis changea de nom pour s’appeler Bleun-Brug (1951-1984) quand elle commença à publier des articles en français. [Ref.↑]
Thème de l'article : Fiche bibliographique d'un livre ou article couvrant un aspect du passé d'Ergué-Gabéric Date de création : Janvier 2020 Dernière modification : 31.01.2020 Avancement : [Fignolé] |