1739 - François-Louis de La Marche admis comme page de la Petite Écurie du roi
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François-Louis de La Marche, né à Kerfors en Ergué-Gabéric, a 19 ans quand il est admis au nombre des pages du roi Louis XV à Versailles. Plus exactement aux Petites Ecuries et sous les ordres du premier Ecuyer du Roi, le marquis Henri-Camille de Beringhen (1693-1770). Les taches essentielles des pages est de participer en livrée à toutes les cérémonies royales, de son lever à son coucher, lors des messes, déplacements et chasses. | François-Louis de La Marche, né à Kerfors en Ergué-Gabéric, a 19 ans quand il est admis au nombre des pages du roi Louis XV à Versailles. Plus exactement aux Petites Ecuries et sous les ordres du premier Ecuyer du Roi, le marquis Henri-Camille de Beringhen (1693-1770). Les taches essentielles des pages est de participer en livrée à toutes les cérémonies royales, de son lever à son coucher, lors des messes, déplacements et chasses. | ||
- | Pour être admis page du roi il faut produire un extrait baptistaire légalisé du gentilhomme et les degrés de sa filiation, qui doivent remonter au moins jusqu'à son quatrième ayeul et jusqu'en l'an 1550, l'anoblissement devant être antérieur à cet date. Toutes les noblesses par charges et par fonctions sont acceptées aux Petites Ecuries, alors que seules les descendants d'une noblesse militaire peuvent entrer aux Grandes Ecuries. | + | Pour être admis page du roi il faut produire un extrait baptistaire légalisé du gentilhomme et les degrés de sa filiation, qui doivent remonter au moins jusqu'à son quatrième aïeul et jusqu'en l'an 1550, l'anoblissement devant être antérieur à cet date. Toutes les noblesses par charges et par fonctions sont acceptées aux Petites Ecuries, alors que seuls les descendants d'une noblesse militaire peuvent entrer aux Grandes Écuries. |
Le juge d'armes Louis-Pierre d'Hozier (1685-1767) <ref name="LPdHozier">{{PR-LPdHozier}}</ref> doit dresser et certifier toutes les preuves de noblesse des postulants. Pour celles de François-Louis de La Marche, son travail est sans doute facilité car il est le petit fils du généalogiste Pierre d'Hozier, lequel était le correspondant épistolaire Guy Autret, historien et seigneur de Lezergué. | Le juge d'armes Louis-Pierre d'Hozier (1685-1767) <ref name="LPdHozier">{{PR-LPdHozier}}</ref> doit dresser et certifier toutes les preuves de noblesse des postulants. Pour celles de François-Louis de La Marche, son travail est sans doute facilité car il est le petit fils du généalogiste Pierre d'Hozier, lequel était le correspondant épistolaire Guy Autret, historien et seigneur de Lezergué. |
Version du 8 avril ~ ebrel 2020 à 13:25
| Le dossier, daté du 13 mars 1739, est constitué des preuves de noblesse nécessaires pour l'obtention du titre de Page des Petites Écuries du roi à Versailles et est certifié par le juge d'armes Louis-Pierre d'Hozier (1685-1767) [1] .
Le registre manuscrit est conservé sur le site Richelieu de la Bibliothèque Nationale de France sous la cote Français 32115. Les folios 63 et 64 ont fait l'objet d'une transcription par Armand Chateaugiron sur le site Internet Tudchentil.org. |
Autres articles : « Les de La Marche, nobles de Kerfort et de Lezergué, 17e-18e siècles » ¤ « 1794 - Inventaire des papiers de François-Louis de La Marche après son décès à Jersey » ¤ « L'ESTOURBEILLON Régis (de) - Les familles françaises à Jersey pendant la Révolution » ¤ « 1792-1803 - Séquestre, amnistie et main levée pour les de La Marche de Lezergué » ¤ « KERBIRIOU Louis - Jean-François de la Marche Evêque-Comte de Léon » ¤
1 Présentation
François-Louis de La Marche, né à Kerfors en Ergué-Gabéric, a 19 ans quand il est admis au nombre des pages du roi Louis XV à Versailles. Plus exactement aux Petites Ecuries et sous les ordres du premier Ecuyer du Roi, le marquis Henri-Camille de Beringhen (1693-1770). Les taches essentielles des pages est de participer en livrée à toutes les cérémonies royales, de son lever à son coucher, lors des messes, déplacements et chasses. Pour être admis page du roi il faut produire un extrait baptistaire légalisé du gentilhomme et les degrés de sa filiation, qui doivent remonter au moins jusqu'à son quatrième aïeul et jusqu'en l'an 1550, l'anoblissement devant être antérieur à cet date. Toutes les noblesses par charges et par fonctions sont acceptées aux Petites Ecuries, alors que seuls les descendants d'une noblesse militaire peuvent entrer aux Grandes Écuries. Le juge d'armes Louis-Pierre d'Hozier (1685-1767) Le document établi pour F.-L. de La Marche commence par le blason, « De gueules à un chef d’argent », et cette mention « Casque de trois quarts ». |
Le fait d'être timbré d'un tel casque est normalement réservé aux comtes, titre attribué tardivement à François-Louis, mais la noblesse des de La Marche originaire du vicomté du Faou présente essentiellement des écuyers et des chevaliers.
Les 8 générations identifiées par le juge d'armes, avec mention des actes de baptêmes et de partages successoraux, sont les suivantes : VIII. Guillaume de La Marche x Marguerite de la Villeneuve ├ └> VII. Charles de La Marche, seigneur de Bodriec, partage en 1547, x ??? ├ └> VI. Guillaume de La Marche, seigneur de Bodriec, partage en 1573, x Thébaude de La Bouëxière ├ └> V. Yves de La Marche, écuyer, seigneur de Kerfors x Marie de Kersaintgilly ├ └> IV. Yves de La Marche, lieutenant de présidial, seigneur de Kerfors, x 1652 Jeanne Frollo ├ └ > III. Louis-René de La Marche, seigneur de Kerfors x 1686 Marie-Rose de Tréouret de Kerstrat (+1709) ├ └> II. François-Louis de La Marche (°1691, +1738), s. de Lezergué, x 1715 M-A de Botmeur (+1762) ├ └> I. François-Louis de La Marche (°1720, +1794) x Françoise-Félicité de Bourigau du Pe d'Orvault Les titres originaux de noblesse fournis s'étalent de 1720 à 1547, depuis l'acte de baptême du jeune gentilhomme jusqu'à un « acord fait le onze mai mil cinq cent quarante sept entre nobles gens Louise de la Marche, et Charles de la Marche, son frere ainé, seigneur de la Marche et de Bodriec ». Après sa période versaillaise, François-Louis de La Marche fait une carrière militaire comme lieutenant des maréchaux de France. De retour à Ergué-Gabéric, entreprend la rénovation de son manoir de Lezergué qui est achevée vers 1771-1772. À la Révolution il a les ennuis de tout noble qui se respecte et doit émigrer sur l'île de Jersey où il décède en 1794. Son château de Lezergué ne sera néanmoins pas vendu comme bien national, car une levée de séquestre sera prononcée suite à amnistie en 1803. |
2 Transcriptions
Folio 1
Folio 63v
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Suite du folio 63v
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3 Originaux
Numérisation Gallica | |||||
Autres sources | |||||
4 Annotations
- Louis Pierre d'Hozier (1685-1767), nommé juge d'armes en survivance en 1710, est 5e juge d'armes de France jusqu'à sa mort en 1767. Son père Charles René est 3e juge d'armes de 1675. Son oncle Louis Roger d'Hozier (1634-1708), est nommé 1658 juge d'armes de France, 3e juge d'armes de 1660 à 1675. Son grand père Pierre d'Hozier (1592-1660), sieur de la Garde, est nommé en 1641 2e juge d'armes de France, a écrit une Généalogie des principales familles de France et était correspondant de la Gazette de France de Théophraste Renaudot. [Ref.↑ 1,0 1,1]
Thème de l'article : Document d'archives sur le passé d'Ergué-Gabéric. Date de création : Octobre 2019 Dernière modification : 8.04.2020 Avancement : [Développé] |