1929 - Carnet B et enquête sur un instituteur aux idées anti-militaristes
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Il arrive à l'école des garçons Lestonan en octobre 1926, avec son épouse comme institutrice-adjointe. | Il arrive à l'école des garçons Lestonan en octobre 1926, avec son épouse comme institutrice-adjointe. | ||
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+ | D'après un dossier d'enquête du préfet du finistère en 1929, il est connu pour ses positions anti-militaristes, sans doute nourries par ses blessures au combat en septembre 1914. À ce titre il est inscrit dans la liste des instituteurs finistériens du Carnet B <ref name="Carnet B">{{K-CarnetB}}</ref>, c'est-dire « <i>pouvant troubler l'ordre public en s'opposant à la mobilisation nationale</i> ». | ||
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+ | À la lecture du dossier 1 T 165 « <i>Surveillance politique des instituteurs. Dossiers individuels, 1919-1938</i> » des Archives Départementales, on peut préciser que : | ||
+ | * Les deux listes des instituteurs anti-militaristes finistériens produite par la préfecture contiennent 55 noms, dont celui de Judicaël Gloaguen. | ||
+ | * Parmi ces 55 noms, 15 sont repérés comme inscrits au Carnet B <ref name="Carnet B">{{K-CarnetB}}</ref> comme J. Gloaguen. | ||
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image:LeFinistère1915-04-24-Gloaguen.jpg|Le Finistère | image:LeFinistère1915-04-24-Gloaguen.jpg|Le Finistère | ||
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+ | * Dans la troisième liste, celle des instituteurs communistes, on ne trouve pas le nom de l'instituteur Gloaguen. | ||
+ | * La dizaine d'instituteurs les plus activistes (Cornec, Drapier, Allot ...) ont un dossier individuel avec compte-rendus de commissaires spéciaux qui relatent leurs prises de position publiques et activités militantes. Jacques Gloaguen n'a pas de dossier individuel, ce qui confirme que son seul combat était pacifiste. | ||
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Légende : trait rouge pour Carnet B. | Légende : trait rouge pour Carnet B. | ||
- | <i>(Suivent 55 noms, dont celui de J. Gloaguen parmi les premiers)</i> | + | <i>(Suivent 55 noms, incluant 15 traits rouges, dont celui de J. Gloaguen parmi les premiers)</i> |
(trair rouge) Gloaguen Judikael. Directeur d'Ecole à Lestonan (Ergué-Gabéric) | (trair rouge) Gloaguen Judikael. Directeur d'Ecole à Lestonan (Ergué-Gabéric) |
Version du 10 juin ~ mezheven 2017 à 07:59
| Listes et enquêtes du Ministère de l'Intérieur à propos des instituteurs finistériens aux idées anti-militaristes, incluant entre autres le Judicaël Gloaguen, directeur de l'école communale de Lestonan.
Dossier conservé aux Archives Départementales du Finistère (1 T 165). En savoir plus : « Judicaël Gloaguen et épouse, directeur et institutrice de 1926 à 193x » ¤ « 1929 - Conflit entre l'instituteur de Lestonan et la municipalité au sujet d'une pompe » ¤ « Espace "Les Instits" » ¤ « Les institutrices et instituteurs en poste à Ergué-Gabéric » ¤ |
1 Présentation
Judicaël Gloaguen est un instituteur nommé directeur d'école communale à Ergué-Gabéric, successivement à Lestonan et au bourg dans les années 1930. Il et né en 1892 à Kervian en Audierne d'un père marin. L'un de ses premier postes en tant qu'instituteur est Quimerc'h en 1914. Parti au front, il est blessé à la main le 30 septembre 1914 à Mesnil-Martinssart près d'Albert (Somme). Il arrive à l'école des garçons Lestonan en octobre 1926, avec son épouse comme institutrice-adjointe. D'après un dossier d'enquête du préfet du finistère en 1929, il est connu pour ses positions anti-militaristes, sans doute nourries par ses blessures au combat en septembre 1914. À ce titre il est inscrit dans la liste des instituteurs finistériens du Carnet B À la lecture du dossier 1 T 165 « Surveillance politique des instituteurs. Dossiers individuels, 1919-1938 » des Archives Départementales, on peut préciser que :
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2 Transcriptions pour Gloaguen
Affectations
Liste tapuscrite
Liste manuscrite
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Carnet B
Militants communistes
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3 Originaux
Lieu de conservation :
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Reférence, droit d'image :
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Les 3 lettres | |||||
4 Annotations
- Carnet B, g.n.m. : instrument principal de surveillance des « suspects », français ou étrangers, sous la Troisième République en France. Il est créé en 1886 par le général Boulanger, pour lutter contre les activités d'espionnage. Géré par le ministère de l'Intérieur, il est progressivement étendu à tous les individus pouvant troubler l'ordre public ou antimilitaristes qui pourraient s'opposer à la mobilisation nationale (Wikipedia). [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 1,0 1,1]
Thème de l'article : Document d'archives sur le passé d'Ergué-Gabéric. Date de création : Juin 2017 Dernière modification : 10.06.2017 Avancement : [Développé] |