1840 - Droits d'étalage sur le placître de la chapelle de Kerdévot
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- | René Laurent <ref name=Maire>-</ref>, maire, écrit « <i>plat-citre</i> » au lieu de « <i>placître</i> », mais il sait compter et gérer les comptes de sa commune. Dans une lettre écrite au préfet <ref name=Prefet>Le baron Germain-Joseph Boullé, originaire de Pontivy, fut préfet du Finistère de 1836 à 1848.</ref>, contenant quelques fautes d'orthographe, il demande son approbation pour la collecte des droits d'étalage des marchands ambulants le jour du pardon de Kerdévot. | + | René Laurent <ref name=Maire>-</ref>, maire, déforme l'orthographe du mot « <i>placître</i> » en « <i>plat-citre</i> », mais il sait compter et gérer les comptes de sa commune. Dans sa lettre de fin août 1840 adressée au préfet <ref name=Prefet>Le baron Germain-Joseph Boullé, originaire de Pontivy, fut préfet du Finistère de 1836 à 1848.</ref> et contenant quelques autres fautes, il demande son approbation pour la collecte des droits d'étalage des marchands ambulants le jour du pardon de Kerdévot. |
- | Le préfet <ref name=Prefet>-</ref>, le baron Boullé, reformule la demande, corrige les fautes, et souligne les points suivants : | + | Le préfet <ref name=Prefet>-</ref>, le baron Boullé, reformule la demande, corrige les fautes d'orthographe, et souligne les points suivants : |
* C'est le gouvernement qui est habilité à approuver les tarifs. Ceux-ci sont joints à la lettre, mais non conservés à ce jour. On peut imaginer qu'ils seraient similaires à ceux de la chapelle Ste-Anne de Fouesnant en 1852 : « <i>Dix centimes par mètre carré pour les charrettes, les chars à banc, les baraques ou tentes, les barriques, les tables ou bancs, les voitures, et les étals sur le sol. Cinq centimes pour chaque marchand ambulant ou étalagiste qui n'occupera pas la superficie d'un mètre carré</i> » <ref>« <i>Chapelle Sainte-Anne, instauration d'un droit d'étalage sur le placître</i> ». Annick Le Douguet, Foën Izella.</ref>. | * C'est le gouvernement qui est habilité à approuver les tarifs. Ceux-ci sont joints à la lettre, mais non conservés à ce jour. On peut imaginer qu'ils seraient similaires à ceux de la chapelle Ste-Anne de Fouesnant en 1852 : « <i>Dix centimes par mètre carré pour les charrettes, les chars à banc, les baraques ou tentes, les barriques, les tables ou bancs, les voitures, et les étals sur le sol. Cinq centimes pour chaque marchand ambulant ou étalagiste qui n'occupera pas la superficie d'un mètre carré</i> » <ref>« <i>Chapelle Sainte-Anne, instauration d'un droit d'étalage sur le placître</i> ». Annick Le Douguet, Foën Izella.</ref>. | ||
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Version du 2 juin ~ mezheven 2012 à 09:00
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En 1840 le maire [1] a quelques soucis pour récolter les droits d'étalage des marchands ambulants le jour du pardon de Kerdévot et demande au préfet son approbation. |
Autres lectures : « 1855 - Donation du placître à la fabrique de la chapelle de Kerdévot * » ¤ « 1855 - Décret impérial pour l'érection de Kerdévot en chapelle de secours » ¤ « 1788 - Compte de Jean Le Pouppon, fabrique de Kerdévot » ¤ « 1809 - Attestation de quête pour l'acquisition de la chapelle de Kerdévot » ¤ « DELOUCHE Denise - Eugène Boudin au pardon de Kerdevot » ¤
1 Présentation
René Laurent Le préfet
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2 Transcriptions
Lettre du maire
Réponse du préfet
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Suite de la réponse :
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3 Originaux
Lieu de conservation :
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Usage, droit d'image :
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Echanges maire-préfet | |||||
4 Annotations
- René Laurent fut maire d'Ergué-Gabéric de 1824 à 1846. [Ref.↑ 1,0 1,1 1,2]
- Le baron Germain-Joseph Boullé, originaire de Pontivy, fut préfet du Finistère de 1836 à 1848. [Ref.↑ 2,0 2,1 2,2 2,3]
- « Chapelle Sainte-Anne, instauration d'un droit d'étalage sur le placître ». Annick Le Douguet, Foën Izella. [Ref.↑]
- Fabrique, s.f. : désigne, avant la loi de séparation de l'église et de l'état, tantôt l'ensemble des biens affectés à l'entretien du culte catholique, tantôt le corps politique spécial chargé de l'administration de ces biens, ce au niveau de l'église paroissiale ou d'une chapelle. Les paroissiens trésoriers membres de ce corps étaient les « fabriciens », les « marguilliers » ou plus simplement jusqu'au 18e siècle les « fabriques » (s.m.). Les fabriques sont supprimées par la loi du 9 décembre 1905 et remplacées par des associations de fidèles. Source : site Internet restarhorniou. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 4,0 4,1 4,2]
- Placitre, placistre, s.m. : parcelle entourant une église, ou un autre bâtiment, une fontaine, etc. (dict. Goddefroy 1880). Le placitre est un terrain souvent herbeux, délimité par une clôture, fréquemment un mur, entourant les chapelles, églises ou fontaines bretonnes ; c'est l'un des éléments de l'enclos paroissial, désignant l'espace non bâti à l'intérieur de celui-ci (Wikipedia). Dans un village ou un corps de ferme le placitre désigne la place commune ou la cour devant les bâtiments. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 5,0 5,1 5,2 5,3 5,4 5,5 5,6]
- François Grégoire Mahé, né le 1/4/1808 à Kerdévot, épouse le 02/05/1831 Marie Jeanne Gouzien, née le 12/4/1814 à Niverrot. [Ref.↑ 6,0 6,1 6,2 6,3]
Thème de l'article : Document d'archives sur le passé d'Ergué-Gabéric. Date de création : Janvier 2011 Dernière modification : 2.06.2012 Avancement : [Développé] |