1794-1795 - Estimation et vente de la métairie de Place-an-Intron au Bourg
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Autre maison bout u levant de l'air ouvrant au midy sur la principale maison en brossage <ref name="Brossage">{{K-Brossage}}</ref> et couverte de gleds <ref name="Glé">{{K-Glé}}</ref> aiant de longueur trente quatre pieds <ref name="Pied">{{K-Pied}}</ref>, de franc <ref name="Franc">{{K-Franc}}</ref> à deux pignons dix et d'hauteur huit pieds <ref name="Pied">{{K-Pied}}</ref>. | Autre maison bout u levant de l'air ouvrant au midy sur la principale maison en brossage <ref name="Brossage">{{K-Brossage}}</ref> et couverte de gleds <ref name="Glé">{{K-Glé}}</ref> aiant de longueur trente quatre pieds <ref name="Pied">{{K-Pied}}</ref>, de franc <ref name="Franc">{{K-Franc}}</ref> à deux pignons dix et d'hauteur huit pieds <ref name="Pied">{{K-Pied}}</ref>. | ||
- | L'air à battre au couchant et derrière les édiffices principaux aïant une ruine de grange à son nord et contenant huit cordes <ref name="Corde">{{K-Corde}}</ref> | + | L'air à battre au couchant et derrière les édiffices principaux aïant une ruine de grange à son nord et contenant huit cordes <ref name="Corde">{{K-Corde}}</ref>. |
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+ | Un petit courtil <ref name="Courtil">{{K-Courtil}}</ref> à paille et quatre autres petits courtils <ref name="Courtil">{{K-Courtil}}</ref> entourant l'air de leurs ediffices au cerne <ref name="Cerne">{{K-Cerne}}</ref> qui leur appartiennent et contenant douze cordes <ref name="Corde">{{K-Corde}}</ref>. | ||
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Version du 29 décembre ~ kerzu 2020 à 14:36
| La confiscation de la métairie dite Place-an-Intronne du Bourg d'Ergué-Gabéric à l'émigré noble Geslin de Pennarun et son acquisition aux enchères par le citoyen Jacques Debon de Quimper.
Documents conservés aux Archives Départementales du Finistère. Autres lectures : « Espace Révolution / Biens Nationaux » ¤ |
1 Présentation
Expertise 21-22 prairial an 2 (9 et 10 juin 1794) Vente : Document conservé aux Archives Départementales du Finistère sous la cote 1Q326-144.
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2 Transcriptions
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Expertise :
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3 Originaux
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4 Annotations
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- Maçonnage, s.m. : « en (simple) maçonnage » ou « simple maçonne », désigne un matériau de construction hétérogène, constitué seulement de schistes tout-venant, par opposition à la pierre de grain en granit, dite « pierre de taille » (Jean Le Tallec 1994), le terme « maçonné en brossage » désignant par contre les joints brossés autour des pierres taillés. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 1,0 1,1]
- Glé, s.m. : chaume ; en Bretagne, glé se dit encore pour signifier chaume de paille ; source : Dictionnaire Godefroy 1880. Le mot "gled" est issu du latin gladiolus (épée courte) et aussi gladius (glaïeul) à cause de sa forme lancéolée des feuilles de cette plante. Ce glaïeul n'est autre que l'iris jaune des marais. A la fin du XIe siècle, en ancien français, il se nomme "glaid" et vers 1160, "glai", en Bretagne c'est le "gled". Il désigne le glaïeul (iris des marais) jusqu'au XVIIIe s., plus tard au XIXe s. le "gled" est à la fois: iris des marais, carex (laîche), roseaux et joncs, c'est à dire, les végétaux de zones humides, servant à couvrir, maisons et dépendances. Le mot évolue en "glé" au XIXe s. et les maisons couvertes de végétaux deviennent des chaumières. Le chaume était bien connu autrefois, c'était le chaume du seigle, matière noble réservée à la toiture des petits manoirs et aux habitations. Source : Michel Mauguin. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 2,0 2,1 2,2]
- Pied, s.m. : unité de mesure de longueur divisée en 12 pouces, et d'environ 32-33 cm. En France, avant la réforme de Colbert en 1668, le pied de roi ancien avait une valeur de 326,596 mm. En 1668 une tentative de normalisation fut tentée avec la nouvelle toise dite de Chatelet pour une mesure de 324,839 mm. Cette valeur fut conservée en 1799 avec l'introduction du mètre estimé à environ 3,09 pieds [¤source : Wikipedia]. On note une valeur de 3,07 pieds dans un document GrandTerrier de 1808. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 3,0 3,1 3,2 3,3 3,4 3,5 3,6]
- Franc, s.m. : terme utilisé dans l'expression "de franc" pour désigner dans les aveux les largeurs des bâtiments en pieds . Au 17e siècle on trouve les expressions "de franc par le dehors" ou alors "de franc par le dedans", les mesures pouvant être prises entre deux longères (murs extérieurs). Source : site de C. Duic (doc). [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 4,0 4,1 4,2 4,3]
- Arras, s.m. : mur intérieur de séparation d'un bâtiment, en pierres ou maçonnerie. Dans les descriptions d'aveux : à deux pignons et un arras ». Source : site Internet de C. Duic (doc 1, doc2). [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
- Brossage, s.m. : « maçonne en simple brossage », « maçonné en brossage », ou « construite en brossage », désigne des murs faits de pierres de taille dont les joints sont brossés, par opposition aux maisons « de simple maçonne » qui sont faites de pierres plus petites en schistes tout-venant, non jointées. [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
- Corde, cordée, s.f. : unité de mesure de superficie. Subdivision du journal. Le journal et la corde sont les principales unités de mesure utilisées pour calculer les surfaces dans les inventaires. Dans la région quimpéroise une corde vaut 0,6078 ares à 16 toises carrées. Il faut 80 cordes pour faire un journal. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 7,0 7,1]
- Courtil, curtil, s.m. : jardin potager. Du bas latin cohortile, dérivé de cohors (voir Cour). Jardin, cour, enclos (Dictionnaire de l'Académie). [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 8,0 8,1]
- Cerne, s.m. : entourage ; dans l'expression « au cerne » : entouré. Quand il est indiqué qu'un terrain a « ses fossés au cerne », cela signifie qu'il possède tous ses talus. De même « ses édifices au cerne » indique que les bâtis sont répartis sur les 4 côtés du terrain. Lorsque l'expression est suivie de « fors », par exemple « fors du Levant », un des côtés fait exception. Source : Forum du CGF. [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
- Courtil, curtil, s.m. : jardin potager. Du bas latin cohortile, dérivé de cohors (voir Cour). Jardin, cour, enclos (Dictionnaire de l'Académie). [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
- Desbornement, s.m. : délimitation, désignation des limites. Ou convention, fixation d'un droit perçu d'une manière incertaine. Source : Gdf Godefroy 1880. [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
- François Salomon Bréhier : avocat-expert à Quimper et maire d'Ergué-Gabéric de 1808 à 1812. [Ref.↑]
Thème de l'article : Document d'archives sur le passé d'Ergué-Gabéric. Date de création : Juin 2009 Dernière modification : 29.12.2020 Avancement : [Développé] |