L'ESTOURBEILLON Régis (de) - Les familles françaises à Jersey pendant la Révolution
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* Son décès sur l'île et la date d'inhumation du 28 octobre 1794 <ref>L'information de la date de décès est confirmée par un document des Archives départementales du Finistère, cote 32J74, qui précise que la date de décès est la veille, soit le 27 octobre.</ref> via le registre de la paroisse Saint-Laurent de Jersey. | * Son décès sur l'île et la date d'inhumation du 28 octobre 1794 <ref>L'information de la date de décès est confirmée par un document des Archives départementales du Finistère, cote 32J74, qui précise que la date de décès est la veille, soit le 27 octobre.</ref> via le registre de la paroisse Saint-Laurent de Jersey. | ||
- | * Sa carrière militaire, à savoir qu'il est lieutenant des maréchaux de France, et qu'il est toujours en début 1793 volontaire de la 1ère compagnie du 2ème bataillon composée de « <i>Mrs les Émigrés français, résidant en l'isle de Jersey</i> (cf. liste complète en annexe du livre). | + | * Sa carrière militaire, à savoir qu'il est lieutenant des maréchaux de France, et qu'il est toujours en début 1793 volontaire de la 1ère compagnie du 2ème bataillon composée de « <i>Mrs les Émigrés français, résidant en l'isle de Jersey</i> » (cf. liste complète en annexe du livre). |
* Ses relations familiales émigrées sur Jersey, notamment la famille Rocher de Quengo de St-Malo : François-Louis est parrain en 1783 d'une petite Léontine, et une année avant il est témoin pour le mariage des parents, le père étant son neveu, c'est-à-dire le fils de sa sœur. | * Ses relations familiales émigrées sur Jersey, notamment la famille Rocher de Quengo de St-Malo : François-Louis est parrain en 1783 d'une petite Léontine, et une année avant il est témoin pour le mariage des parents, le père étant son neveu, c'est-à-dire le fils de sa sœur. | ||
- | * Pour ce mariage on note l'intervention de son frère exilé à Londres, Jean-François de La Marche, ancien évêque de St-Pol-de-Léon, qui donne son autorisation ecclésiale pour ne pas produire les publications de bans en Bretagne. Sa lettre, produite en annexe, explique la raison de cette dérogation par « <i>le schisme qui agite l'Eglise Gallicane</i> » et qu'il espère « <i>le rétablissement de l'ordre et la réintégration des vrais pasteurs dans leurs églises</i> ». | + | * Pour ce mariage on note l'intervention de son frère exilé à Londres, Jean-François de La Marche, ancien évêque de St-Pol-de-Léon, qui donne son autorisation ecclésiale pour se soustraire à l'obligation de publier les bans. Sa lettre, produite en annexe, explique la raison de cette dérogation par « <i>le schisme qui agite l'Eglise Gallicane <ref>{{Gallican}}</ref></i> » et qu'il espère « <i>le rétablissement de l'ordre et la réintégration des vrais pasteurs dans leurs églises</i> ». |
Autres lectures : {{Tpg|1794 - Inventaire des papiers de François-Louis de La Marche après son décès à Jersey}} | Autres lectures : {{Tpg|1794 - Inventaire des papiers de François-Louis de La Marche après son décès à Jersey}} |
Version actuelle
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[modifier] Notice bibliographique
Ce livre inclut un recensement de tous les actes d'état civil concernant les familles nobles, principalement bretonnes ou normandes, émigrées à Jersey pendant la Révolution et l'Empire et classées par ordre alphabétique. Et parmi ceux-ci figure François Louis de La Marche (1720-1794) qui s'est exilé en 1791, quittant son manoir de Lezergué qu'il avait fait construire et son hôtel de Quimper, devant la menace révolutionnaire. Les documents relevés dans les registres nous apprennent :
Autres lectures : « 1794 - Inventaire des papiers de François-Louis de La Marche après son décès à Jersey » ¤ « Les de La Marche, nobles de Kerfort et de Lezergué, 17e-18e siècles » ¤ « KERBIRIOU Louis - Jean-François de la Marche Evêque-Comte de Léon » ¤ « Jean-François de La Marche (1729-1806), dernier évêque de Léon » ¤ |
[modifier] Extraits
Page 555 Biographie
Page 207 Parrain à un baptême
Pages 204 Témoin de mariage
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Suite du mariage
Autorisation de mariage
Émigrés de la 1ère compagnie
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[modifier] Annotations
- L'information de la date de décès est confirmée par un document des Archives départementales du Finistère, cote 32J74, qui précise que la date de décès est la veille, soit le 27 octobre. [Ref.↑]
- Le gallicanisme est une doctrine religieuse et politique cherchant à promouvoir l'organisation de l'Église catholique en France de façon largement autonome par rapport au pape. La doctrine gallicane commence à se formuler après l'opposition entre Philippe le Bel et le pape Boniface VIII au début du 14e siècle. À la fin du XVIIe siècle, le gallicanisme s'implante largement dans le clergé français, d'une part grâce aux théories de Bossuet, largement approuvées, d'autre part grâce aux positions gallicanes des jansénistes qui reprochent au pape son intervention à l'intérieur du clergé français. Au début de la Révolution française, l'adoption de la Constitution civile du clergé est considérée par certains (notamment l'Abbé Grégoire) d'inspiration gallicane et présentée par d'autres (en particulier l'évêque de La Marche) comme la suppression des pouvoirs épiscopaux. Après la Révolution, soucieux de rétablir la paix civile, Napoléon Bonaparte négocie le Concordat avec le pape Pie VII. À cette occasion, en 1801, le souverain pontife, à la demande du chef de l'État, dépose l'ensemble de l'épiscopat français : évêques élus en vertu de la Constitution civile du clergé comme prélats d'Ancien Régime survivants : c'est la fin des principes de l'Église gallicane, et la reconnaissance, implicite, de la primauté de juridiction du pape. En 1870 a lieu à Rome la proclamation du dogme de l'infaillibilité pontificale par le concile Vatican I. Cette décision, quoique fortement contestée par les évêques français, sonne le glas du gallicanisme. [Ref.↑]
- Montre, s.f. : revue militaire de la noblesse. Tous les nobles doivent y participer, munis de l’équipement en rapport avec leur fortune. Les ordonnances du duché de Bretagne spécifient minutieusement l’armement de chaque noble en fonction du revenu déclaré. Organisation maintenue après le rattachement du duché de Bretagne au royaume de France. [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
- L'auteur se trompe en associant l'émigré de La Marche avec François-Louis époux de Marie-Anne de Botmeur, il s'agit en fait du fils, François-Louis également, né en 1720. [Ref.↑]
Thème de l'article : Fiche bibliographique d'un livre ou article couvrant un aspect du passé d'Ergué-Gabéric Date de création : Juin 2018 Dernière modification : 25.09.2018 Avancement : [Fignolé] |